Un film sur l'ère du pétrole au Etats-Unis au début du XXe siècle. Premiers forages, achats de concessions, course à l'or noir et déchéances humaine. Un décor et une mise en scène réussie avec les tensions d'alors mise en avant par la BO et le comportement du personnage principal. Je n'ai cependant pas aimé le rythme lent et la soit disant "Eglise de la Troisième révélation" spoiler: qui ne cherche que l'argent, réclamant des sommes folles au pétrolier. . J'ai tout de même aimé ce que cherche le personnage principal spoiler: et la désillusion qui s'en suit lorsqu'il trouve enfin ce qu'il cherche : l'argent ! Qui le rend auto-destructeur une fois qu'il en a . Je ne trouve pas que ce soit un excellent film mais il se regarde malgré les longueurs.
En voyant la multiplication de critiques négatives envers ce monument du cinéma modernes, j'ai re-regardé There Will Be Blood une troisième fois. Et le verdict est toujours le même, on est toujours face à une leçon magistrale de cinéma. Les acteurs sont plus qu'excellents (Day-Lewis comme à son habitude fait exploser le talentomètre, mais aussi le sous-estimé Paul Dano). Les dialogues sont écrits à la perfection. La réalisation est irréprochable, offre certains plans très beaux plans mais arrive à asseoir une ambiance angoissante et poisseuse, appuyé par la musique qui déroute au début mais arrive à nous influencer inconsciemment et instaurer chez le spectateur un profond malaise à certains moments (les dangers du métier de mineur dans une exploitation pétrolière sont parfaitement retranscris à l'écran). Cette ambiance sert une histoire passionnante, celle d'un exploitant misanthrope (de plus en plus détestable) sombrant dans la folie et qui ne cherche qu'une chose: être assez riche pour pouvoir vivre coupé du monde. Tout est parfait, rien que la scène de fin (grand moment, interrogation sur la foi religieuse, le dévoilement de la vraie nature des personnages principaux, le milk-shake, etc) devrait suffire nous faire aimer There Will Be Blood, ou au moins lui reconnaître ses indéniables qualités.
Une trame pas passionnante sur une exploitation de pétrole en Californie, des personnages antipathiques, There will be blood malgré ses bonnes critiques ne m'a pas emballé. Les acteurs sont bons mais ça ne suffit pas et et beaucoup de scènes traînent en longueur.
Un film d'une rare mocheté, pas une seule vue ou décor réellement agréable à regarder, on baigne dans la fange du début à la fin, l'histoire est complètement absconse et très enquiquinante en définitive !
Visiblement, "There Will Be Blood" ne m'a pas autant secoué et plu que la majorité des spectateurs. Si le sujet de l'industrie pétrolière aux Etats-Unis au début du XXème siècle était plutôt attrayant, l'histoire qui en est tirée ne m'a pas plus emballé que cela. L'intrigue part dans plusieurs directions qui sont finalement peu abouties et sont traitées de manières superficielles (spoiler: la relation père/fils, celle entre Eli et Daniel, l'évolution de la puissance économique du personnage principal,... ). On reste sur notre faim. Le film pâtit aussi de quelques longueurs et lenteurs. Deux éléments sont principalement à retenir ici: le casting et la musique.
Mazette que je me suis ennuyé(2h40 quand même)le pire dans tous ça c'est que j'ai entraîné mon frère dans cette galère.Musique de fond tous le long du film qui essaie de nous mettre dans l'ambiance(l'ambiance d'un film qui est d'un ennui pas possible)pour ma part film à oublier(ça va être dur en tous cas)
Rares sont les films qui transpirent à ce point la perfection, à tous les niveaux de création, et qui laissent au spectateur un tel sentiment de puissance et captivent de la sorte de la première à la dernière minute. *There Will Be Blood* est de cet acabit, réalisé par un petit génie en la personne de Paul Thomas Anderson, cette oeuvre m'a fait littéralement l'effet d'une bombe.
La retranscription historique est bluffante et le personnage de Daniel Day Lewis, à savoir Daniel Plainview, est introduit d'une main de maître à travers une séquence d'introduction sans aucun dialogues mais permettant de poser l'ambiance si particulière du film, à la fois Western crépusculaire, épopée, drame familial, le film aborde une multitude de thèmes sans jamais manquer de justesse ni de force.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est cette relation père-fils dont je ne dévoilerai pas la conclusion mais qui a réussi à me toucher comme rarement j'ai été touché au cinéma. La bande son est extrêmement bien choisie est apporte en grande partie l'atmosphère si singulière au film, le plaçant presque comme un film d'horreur psychologique, *There Will Be Blood* est avant tout un film de personnages, comme c'est toujours le cas chez Paul Thomas Anderson. Mais celui ci a la particularité de se poser en tant que pierre angulaire de sa filmographie, resserrant ses effets de mise en scène en calmant les extravagances et ne se concentrant plus que sur un personnage principal unique, Anderson trouve avec ce chef d'oeuvre un équilibre jamais atteint encore dans son oeuvre et rarement atteint au cinéma, du moins lors des dix dernières années.
Un film qui m'a laissé sur le carreau et que je conseille à tout le monde.
Peut-être le chef d'oeuvre de la décennie 2000-2010.
Doté d'une écriture irréprochable, d'une grande richesse thématique, et d'une mise en scène particulièrement réaliste et documentée, "There will be blood" est un super film ! Il est si bien réalisé que je n'ai pas eu l'impression d'avoir affaire à un film de plus de deux heures et demi. Ici, Paul Thomas Anderson va véritablement au bout de sa vision pessimiste de l'"American Dream" et caractérise ses personnages d'une manière singulièrement forte. En plus d'une introspection aboutie la réalisation est aussi superbe dans le rendu d'une atmosphère tendue et crepusculaire et la bande-sonore lancinante renforce cette tension dramatique et ce danger insidieux qui transpire dans ce film. Œuvre somme, dense,très caractérielle et convaincante donc.
Un film d'une noirceur extrême. Un personnage principal seul au début du film et seul à la fin. Une âme qui devient progressivement aussi noire que le pétrole qu'il extrait de la terre... Un être désespéré, rempli de haine... Dans le genre "Descente aux enfers", un très bon film. Si vous avez besoin de vous convaincre que la soif de l'or, noir ici, et la soif de pouvoir ne font pas le bonheur, regardez-le.
A travers la conquête du pétrole durant le début du XXe siècle, Paul Thomas Anderson nous livre un récit sensationnel et passionnant. C’est l’histoire de Daniel Plainview, homme à la recherche de pétrole qui voit la chance lui sourire lorsqu’il trouve un océan de pétrole sur un terrain. Il devient un homme puissant, mais la richesse le fait sombrer dans la folie, la haine et l’orgueil. Il y aura du sang… Et bien dis donc, c’est un chef d’œuvre. Tout simplement. A la fin de mon visionnage, je tremblais tant le film est une véritable claque. J’ai du mal à m’expliquer. Quand je repense à toutes ces scènes merveilleuses, à la mise en scène et la photographie sublimes, à l’incarnation tout bonnement parfaite de Daniel Day Lewis, à Daniel Plainview. Je pense très certainement, qu’il s’agit de l’un des personnages les plus captivants à suivre. C’est un peu le Walter White du cinéma, un homme qui sombre dans la déchéance et qui va se transformer en méchant. Qu’est-ce que j’aime ce genre de personnage qui ont une évolution tellement bien écrite et tellement captivante. Ce que j’adore dans ce film également, c’est la critique de la société et de la religion (tout en mettant en scène la relation de ces deux domaines). Une société avide d’argent et de pouvoir, et une religion qui voit d’un mauvais œil cette société alors qu’elle manipule les gens. Tout cela est représenté par le duo Daniel Plainview/ Eli (le prêtre) incarné par Paul Dano (qui livre une incarnation sublime). Le duo marche à merveille et les meilleures scènes du film sont lorsqu’ils sont ensembles. Mais en fait, ce qui est vraiment intéressant à regarder dans There Will Be Blood, c’est l’évolution du comportement de Daniel Plainview mais aussi la relation qu’il entretient avec les autres personnages. En particulier avec son fils. Et c’est à travers ses relations qu’on se rend compte de la monstruosité qui anime Plainview. Voir tout ce qu’il inflige aux gens juste parce qu’ils ne lui conviennent pas, c’est tout simplement génial. En clair, There Will Be Blood explique avec virtuosité que l’argent et le pouvoir changent l’homme et pas en bien. Et c’est dans le contexte de la course au pétrole que Paul Thomas Anderson a décidé de nous raconter cela. Un contexte bien choisi je trouve. Cette époque représentée par les mers de pétroles, des mers d’argents, du sang noir. Et ce final… magnifique, sensationnel. La conclusion de There Will Be Blood clôt en beauté les aventures de Plainview et de Eli. Elle montre une bonne fois pour toute que Plainview est tombé dans le côté obscure du pétrole et choque le spectateur. J’étais tétanisé ! Le final est grandiose. C’est tout. Donc, There Will Be Blood est sûrement LE drame à voir dans sa vie. Un chef d’œuvre d’écriture, sublimé par l’interprétation de Daniel Day Lewis tout simplement captivante, juste, incroyable, parfaite. Il mérite son oscar. Un chef d’œuvre absolue. 5/5 Voilà qui est dit !
Cette fresque de près de trois heures qui offre de purs moments de cinéma raconte, à travers le parcours d'un homme - magistral Daniel Day-Lewis - un pan de l'histoire des Etats-Unis du début du XXème siècle, celui des self-made-men, des grandes réussites personnelles, de l'explosion du modèle capitaliste, de la conquête des terres et de la découverte des ressources pétrolifères. Il concentre en cela de nombreuses thématiques liées à ce qu'il convient d'appeler le mythe américain. Le film, qui se concentre sur la personnalité du personnage principal, son égocentrisme, son arrogance, sa misanthropie, mais aussi ses failles et ses côtés plus humains, est un exercice de style remarquable - les décors, la lumière, la mise en scène y sont pour beaucoup. Seul bémol, la sous-exploitation de certaines situations créées par la richesse du scénario lui-même,spoiler: telles que la relation entre Daniel Plainview et le prêcheur, racontée avec trop de superficialité, ou encore les rapports du personnage central avec son fils adoptif devenu sourd, là-aussi trop faiblement mis à profit. Néanmoins une très belle démonstration.