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    There Will Be Blood
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    1 480 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Le film de Paul Thomas Anderson que j'ai préféré. Une œuvre vraiment impressionnante autant par la réalisation avec des plans de folie et une photographie extraordinaire que pour l'interprétation générale, Daniel Day-Lewis excellent comme toujours et Paul Dano, que je découvrais à cette occasion, est tout simplement exceptionnel. Une mise en scène d'une rare intelligence est aussi à signaler.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Paul Thomas Anderson fait s'affronter deux facettes de l'expansionnisme américain dans un pur western où Daniel Day-Lewis et Paul Dano, tous deux époustouflants, n'hésitent pas à surjouer à l'envi pour exprimer leur soif insatiable de pouvoir de leurs personnages. En comptant la musique obsédante de Jonny Greenwood, quand autant de talents se rencontrent, pas étonnant que "There Will Be Blood" devienne un film... essentiel.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Nouveau film et nouvelle oeuvre d'une densité, d'une complexité et parallèlement d'une absence de complexes folle pour Paul Thomas Anderson. Toujours aussi fourni en réflexions et en potentiel suggestif, le film se veut l'histoire d'un homme, mais aussi d'une Nation, d'un pays, d'un mythe, du combat entre crime et religion, de leur union aussi, du capitalisme sauvage (Daniel Plainview n'est à cet égard pas sans rappeler, dans son autodestruction, le Howard Hugues de Aviator) ; bref, c'est un film d'une densité thématique que je crois n'avoir jamais retrouvé chez un autre réalisateur de la génération auquel appartient son auteur. Riche en allégories, investi d'une vraie puissance mystique, cette oeuvre de PTA revient aux sources du pays où son récit prend place, les revisitant sous un jour noir à l'aide du mythe du "crime-fondateur" - selon lequel la religion, (du latin religio, fait de relier) fut mise en place comme moyen de canaliser les pulsions communes sous la forme d'un sacrifice. Le travail sur l'image est formidable, la photo joue admirablement avec les contrastes par moments (alternance de lumière saturée, de plans sombres ...), et le syncrétisme image/musique inhérent à l'Oeuvre de PTA est ici balayé par le choix de musiques typiques de films d'horreur ou du moins de thrillers à suspense. Ce que There will be blood n'est pas, malgré son titre, par ailleurs hautement symbolique lui-aussi. Le cadrage est hiératique, et ajoute au malaise. Anderson s'est débarrassé de toute esbroufe, et pourtant There will be blood est sans doute son film le plus achevé visuellement. Oeuvre de la maturité ou pas, cette réalisation est en tout cas à nouveau très profonde. Si je ne prétendrait pas l'avoir parfaitement comprise, et si son analyse est délicate, le cinéma se vit avant tout, et There will be blood a quelque chose d'un chef-d'oeuvre. Il n'est pas sans défaut c'est certain, mais si sa vision ne m'a pas procuré un plaisir de tous les dieux, quelque chose dans sa finesse me fait éprouver le plus profond respect pour le travail qu'a fourni Paul-Thomas Anderson. Au moins un grand film, et sans doute plus. Si quelque chose peut d'ailleurs être ce plus, ce serait bien le jeu de Paul Dano, et surtout d'un Daniel Day-Lewis habité. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2013
    "je trouve les humains répugnants" tel le héros du film Day-Lewis toujours magistral dans ce genre de personnage annonce la couleur et je suis tout à fait d'accord avec lui,mais paul dano a volé la vedette à Day Lewis quel acteur talentueux, fresque sur le balbutiement du pétrole et son busness avec un grain road movie
    Jérémie
    Jérémie

    148 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2017
    J'ai attendu assez longtemps avant de voir ce film, de manière à avoir la maturité nécessaire pour le voir et l'apprécier.
    J'en attendais peut être trop car j'ai été déçu. Déçu dans le sens où j'imaginais quelque-chose de plus profond qu'une histoire de pétrole, source du bonheur et de tous les malheurs.

    Alors, je n'ai sûrement pas été touché par les personnages, et c'est peut-être là le maillon manquant. Toujours est-il que je n'ai pas accroché.
    nogan72
    nogan72

    229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    J'adore le cinéma de Paul Thomas Anderson, plein de poésie et surtout porter par des acteurs toujours au maximum. There Will Be Blood est incroyablement bien travailler, au niveau de l'écriture, des dialogues, comme de l'image, qui est tout simplement époustouflante. Daniel Day-Lewis signe une prestation absolument magnifique et bouleversante, Paul Dano est très juste aussi, grâce à ces deux jeux d'acteurs parfait le film en est presque un chef-d’œuvre. Un excellent film à voir en vostfr.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2021
    Une fresque monumentale à la tension permanente, illuminée par la performance folle et hantée de Daniel Day-Lewis, récompensée par un Oscar. Un chef-d'œuvre hypnotisant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Paul Thomas Anderson est un cinéaste très éclectique passant de l’univers du porno des seventies à celui des pionniers du boom pétrolifère du début du XXème siècle. Daniel Day Lewis oscarisé pour l’occasion, donne vie à un personnage très complexe qui ne semble vivre que pour la découverte sans jamais jouir de sa réussite. D’abord chercheur d’or, il connaît une petite réussite à la toute fin de la fameuse ruée des années 1880. Il sera plus heureux avec le pétrole avec lequel il parvient à rivaliser avec les grands trusts. Le film nous montre l’aventure de cet homme solitaire qui hormis son travail n’a pas de vie privée. spoiler: Le seul moment où il montrera son humanité lui laissera un goût amer puisqu’il sera victime d’un usurpateur qui se fait passer pour son frère. Ayant tué le malfrat, il plonge un peu plus dans l’alcool qui lui tient lieu de seule compagnie. Devenu vieux, il ira même jusqu’à renier celui qui croyait être son fils (Paul Dano) à qui il révèle qu’il l’a adopté pour mieux amadouer les fermiers à qui il voulait acheter leur terrain pour en exploiter le sous-sol. Tout au long du film il nouera une relation ambivalente avec un apprenti prêcheur qu’il juge son égal dans la recherche de la réussite. Au bout du rouleau et seul dans sa vaste demeure il tuera le prêcheur revenu solliciter son aide
    . Anderson nous dresse le portait d’un misanthrope assumé qui fatalement nous laisse un peu à distance. Quelles sont les blessures secrètes de cet homme ? A aucun moment le film ne nous apporte un début de réponse se contentant de nous laisser face à son personnage principal en action. C’est au spectateur que revient de tenter de saisir l’âme de cet homme qui aura passé sa vie seul alors que tout lui réussissait. Cette quête un peu vaine est remarquablement servie par un Daniel Day Lewis (l'Oscar a été au rendez-vous) au sommet de son art et une photographie sublime de Robert Elswit, compagnon de route d'Anderson.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Encore un 'chef d’œuvre" où l'on se demande d'où a t'il gagné ses prix...
    yoyo114
    yoyo114

    42 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Même si l'esthétique du film est très aboutie, que Daniel Day-Lewis est hallucinant et que le sujet est traité habilement, il manque un supplément d'âme à ce "there will be blood" pour devenir le chef d'oeuvre âpre auquel Anderson aspirait. Certaines scènes sont d'une puissance phénoménale (l'incendie du puits, la scène finale), mais le tout donne une impression de chef d'oeuvre forcé : le personnage est shakespearien, on nous balance des répliques cultes pas forcément utiles à l'histoire (I drink your milkshake), et surtout, on démarre le film avec un quart d'heure sans paroles : là encore, pourquoi pas, mais quel est l'intérêt, si ce n'est de se comparer à 2001, de Kubrick, en usant d'une musique assourdissante sur fond de paysage désertique ? Voilà donc ma principale réserve, l'impression d'avoir assisté à un "grand film téléguidé", beaucoup trop maîtrisé, alors que le sujet méritait que le réalisateur se lâche. Il aurait fallu un Francis Coppola aux commandes, pour que le film atteigne vraiment son but ( à savoir, que la folie du héros contamine le spectateur).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Bon, troisième de lui, et je n'arrive décidément pas à avoir un avis clair et positif sur lui.

    Au moins ce que j'appréciais chez ce réalisateur jusque-là c'était l'ambiguïté de ses films, de ses personnages, et là il apparaît le destin tout tracé de DDL. Sur un certain nombre des plans, de rapports (fils, frère, prêtre, associés), on découvre donc la cruauté de ce personnage, pour qui la quête de la réussite passe avant tout, sorte de reflet inversé du « self made man ». Je ne peux pas m'empêcher, en voyant la dernière partie du film, constater devant l'état de DDL que tout ça me semble bien trop forcé, que oui le film a sa destinée propre, et il est bien là le problème. Je trouve le procédé extrêmement caricatural. Tout placer dans un sens, orienté, ça m'a déplu.

    Sur un plan rapproché il y a un paradoxe qui me taraude beaucoup : le synopsis évoque quasi-uniquement le conflit entre le héros et le prêtre à propos du pétrole, alors qu'à vrai dire en voyant le film ce conflit a une place plus que secondaire (des plages d'une demi-heure où le prêtre disparaît puis réapparaît, puis redisparait puis revient encore, jusqu'à la fin où l'on s'aperçoit que c'est finalement l'un des enjeux clés du film) ; pour moi le conflit n'a pas eu lieu. D'autant plus que les scènes entre eux (église x2) m'ont surtout fait sourire (bon là-dessus je pourrai y revenir mais passons). De ce côté-là ça aurait pu être bien plus fouillé (ce qui constitue également une réponse au premier paragraphe en fait - c'est surtout un film qui traite de la destinée de DDL). Mais en même temps ce n'est pas plus mal, car PTA joue sur différents tableaux, et ce côté ambigu (bien qu'il soit moins présent que dans les autres vus de lui) reste présent, ponctué par une mise en scène assez originale. Là encore j'ai un avis partagé, puisque dès le départ le film part sur un faux rythme, et jamais il ne semble s'en départir. Bon, certains y voient ici la marque des grands ; s'ils le disent. Ce réal me laisse une nouvelle fois perplexe, ça en devient presque énervant. Là où dans un des ces films il y a des qualités et des défauts l'autre remplace les uns par les autres, en tout cas j'ai cette impression.

    Une fois n'est pas coutume PTA nous exempt de ses dialogues grotesques et salaces que l'on a pu retrouver dans Magnolia ou The Master, ce qui est une bonne chose. Mais il ne parvient toujours pas à avoir cette « classe » qu'on veut bien lui donner, enfin ce film est surtout sobre.

    En tout cas ce film m'a plus ébloui par le talent de DDL que celui de PTA. J'attends celui où il me convaincra totalement (ou presque), mais là encore on est dans le 50%. Il y a de l'ambition sur la forme et le fond, d'un point de vue très très éloigné il y a un petit côté Barry Lyndon, mais ça ne s'assume pas comme tel, enfin si ça se veut mais je n'attends pas de ça de PTA - son ambiguïté et son originalité naturelles l'empêchent de faire une véritable « fresque » je ne crois pas qu'il puisse jouer dans cette cour - je pense sincèrement qu'il aurait pu nous tisser un drame bien plus ouvert (le synopsis du DVD envisageait un moment la quête de DDL et du prêtre, tous les deux, de s'approprier la population, voilà un angle que j'aurais bien voulu voir développer, sur cette même intrigue ça pourrait donner un truc intéressant).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2013
    Comprendre "There will be blood" : http://moviekey.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Avec There Will Be Blood, Paul Thomas Anderson signe une fresque épique mêlant pétrole et derricks sur fond d'une Amérique en pleine effervescence. Film exceptionnel qui dégage une force certaine, la réalisation est soignée et la prestation de Daniel Day-Lewis inoubliable. Cet acteur est tout simplement un monument vivant du cinéma. Le scénario est à la hauteur d'une mise en scène habitée et éblouissante. Les musiques sont originales, bien présentes et somme toute d'une efficacité évidente. Le début du film est incroyable, il n'y a aucun dialogue pendant peut-être un quart d'heure ; et pourtant tout semble parfait. Je ne parle même pas du dénouement qui parachève une critique incroyablement virulente du mythe de la réussite aux États-Unis. Un film marquant à voir assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Le genre de chef d’œuvre qu'on n'oublie pas de si tôt.
    Yout7
    Yout7

    56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Une vraie histoire bien faite qui retrace la vie d'un ambitieux foreur d'or noir. Grand rôle de Daniel Day-Lewis dans ce film qui incarne ce personnage, égoïste, dur et manipulateur, qui lui vaut d'ailleurs un oscar mérité. On s'immerge complètement dans cette ambiance pétrolière américaine du début du XXe siècle, à l'époque de la ruée vers l'or...noir, et c'est très bien réussi. Paul Thomas Anderson signe un très bon film.
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