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QuelquesFilms.fr
272 abonnés
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4,5
Publiée le 12 novembre 2013
Impressionnant. Par son ambition, sa force et son ampleur, There Will Be Blood s'impose comme un classique. Paul Thomas Anderson a laissé de côté sa fantaisie (celle de Magnolia ou de Punch Drunk Love), pour signer une réalisation à la beauté sèche et âpre, superbement maîtrisée. Il cerne un personnage shakespearien, suit son ascension et sa chute, plonge dans la noirceur de son âme comme une foreuse plonge dans la terre boueuse, fangeuse, afin d'en extraire le pétrole. Le récit (inspiré d'un roman d'Upton Sinclair) est lent, d'une intensité dramatique qui va crescendo, jusqu'à l'explosion de violence annoncée par le titre, dans un final d'anthologie. On retrouve les thèmes classiques de la tragédie : orgueil, trahison, rivalité père/fils, meurtre... On peut y voir aussi une illustration de quelques postulats philosophiques (l'homme est mauvais de nature, l'homme est un loup pour l'homme...). Et surtout une critique terrible du rêve américain, du mythe de la réussite individuelle, des fondements de la nation : capitalisme et religion. C'est implacable. Véritablement habité par son personnage, Daniel Day-Lewis développe une puissance à la fois sauvage et calculatrice ; il est exceptionnel. En opposition, dans un registre différent, Paul Dano parvient à exister et ce n'est pas une mince affaire...
There Will Be Blood est un film exceptionnel qui plaira à beaucoup de monde. Paul Thomas Anderson nous délivre un chef-d’œuvre doté d'une réalisation impressionnante, de décors splendides qui nous montrent bien comment a fonctionné la conquête du pétrole au début du siècle. Le réalisateur est aidé par un casting 5 étoiles avec en tête un Daniel Day-Lewis saisissant, remarquable, grandiose (je pourrais faire un paragraphe entier de synonymes !). Le film vous montrera la lutte entre les hommes d'église et les entrepreneurs et de jusqu'où ils sont prêts à aller afin d'arriver à leur but. En bref, une aventure remarquable. À voir absolument.
Un drame historique qui nous offre une très belle reconstitution de la course à l'or noir qui s'est opérée au début du 20ème siècle aux Etats-Unis. Les machines et infrastructures sont parfaitement réalisées et le décor des grands espaces est magnifique. Dans une ambiance sombre et tendue, le film traite de la famille, de la religion, du pétrole, et laisse la part belle à la psychologie et complexité de ses personnages. D'ailleurs, les interprétations sont excellentes. Cependant, malgré de très beaux et passionnants moments, le film souffre, dans son ensemble, d'une lenteur et d'un manque d'action qui, ajoutés à sa durée, créent de nombreuses longueurs. Une bonne réalisation malgré tout, qui porte un regard noir sur les fondements du mythe américain !
L'interprétation est excellente, l'ambiance particulière, à la fois sombre et tendue, les dialogues sont bien écrits mais il y a beaucoup de longueurs. Le film est très calme, et l'histoire ne m'a pas spécialement accroché mais on sent le talent du réalisateur derrière. La prestation de Daniel Day-Lewis est époustouflante.
Une très belle restitution de la course à l'or noir, les machines et les infrastructures sont si bien réalisées qu'on croirait voir un documentaire. Les personnages sont intéressants, au fur et à mesure que le film progresse on leur découvre des personnalités complexes. Par contre je me suis ennuyé en regardant ce film, certaines scènes me paraissent beaucoup trop longues et il n'y a pas beaucoup d'événements pour un film de 2H30.
Excellent film !!! Daniel Day Lewis est tout simplement magistral dans son interprétation ! Bouleversant, émouvant, ce film m'a réellement touché surtout par la profondeur du personnage car tout le film tourne autour de lui (Daniel Day Lewis). Intense, captivant, intelligent, il n'y a pas de mot pour décrire cette merveille. L'histoire plutôt originale est très intéressante et prenante; c'est rare d’être autant happé par un film. Car plutôt basé sur la psychologie des personnages, ce n'est pas vraiment un film d'action mais on prend un grand plaisir a le regarder. Tout le monde n'aimera pas forcément mais cela dit cela reste un chef d'oeuvre et un film unique en son genre tant par son originalité que par sa profondeur. A voir absolument. 19,5/20.
Une claque de cinéma. Paul Thomas Anderson nous brosse à travers ses personnages la révolution industrielle, comment elle a changé radicalement l'Homme et sa conception du monde, et comment le basculement des mentalités s'est effectuée. Car c'est bien une analogie qu'effectue le réalisateur à travers ses personnages: Daniel Plainview représente l'industriel et l'industrie en général, sa façon de penser et de voir les choses, alors que Paul Sunday représente le clergé et la puissance religieuse en général, qui se retrouve puissante dans l'obscurantisme général. Dans cette confrontation radicale, aucun vainqueur, malgré une fin en trompe l’œil. L’œuvre porte bien son titre, et tiens sa promesse. Brut de décoffrage, le film mérite qu'on s'y attarde et qu'on savoure toute l'intelligence de construction des personnages et de leurs réactions en fonctions des circonstances. Un excellent film.
There Will Be Blood est un drame profond qui dénonce aussi bien l'industrie pétrolière mais aussi la cupidité des hommes , jusqu’où peut mener cette cupidité ? Violence , folie , désespoir , rivalité , solitude , un drame aussi captivant et bouleversant que tétanisant , une plongé dans l’Amérique en quête d'or noir .
Touchant , bouleversant et humain , une des véritables force du film est son acteur principal Daniel Day-Lewis , il m'avait impressionné dans "Lincoln" , il m'avait stupéfié dans "Gangs of New York" en volant la vedette a Leonardo Dicaprio , ici il démontre une fois de plus un talent fou , grandiose et parfait , un des meilleurs acteurs a l'heure actuel ? Je crois bien . Les autres acteurs sont bon , Paul Dano est excellent mais physiquement je trouve qu'il ne colle pas au personnage qu'il interprète , un peu trop jeune a mes yeux . Et le gamin qui joue le rôle de l'enfant de Daniel a tendance a ne pas jouer comme il faut , enfin bon je lui pardonne c'est qu'un gamin .
On a ensuite une photographie parfaite , splendide et soignée , un cadrage maitrisé et une bande son titanesque ! Whoua dès le début on ressent l'intensité de cette bande son surpuissante , le tout avec des images poignante , ce qui rend le film encore plus beau et captivant . Les décors sont magnifique , des paysages sublime et coté costumes rien a signé une vraie réussite .
On pourrait regretter quelques longueurs mais rien de bien gênant , Paul Thomas Anderson signe une odyssée spectaculaire et profonde sur l'homme et l'or noir .
"There Will Be Blood" – rien que le titre est magnifique – est un chef-d’œuvre d'une folle ambition qui parvient à se déployer avec la force des plus grands classiques dans sa volonté de narrer la confrontation par humiliations successives entre un magnat du pétrole et un prédicateur fou. Peignant les travers humains avec exactitude, Paul Thomas Anderson filme des personnages névrosés incarnés par des acteurs puissants – Daniel Day-Lewis est une nouvelle fois parfait, mais n’éclipse pas Paul Dano qui est lui aussi excellent –, dans des décors construits avec minutie. Voir la caméra s'engouffrer dans des puits sans fond ou se faufiler autour de machines suintant le pétrole est jouissif, le balancement des engins répondant aux mouvements des ouvriers. De nombreuses scènes sont ainsi d'une splendeur impressionnante et restent gravées dans la mémoire, notamment l'introduction et la conclusion, et surtout l'incendie dantesque auquel fait face le derrick au milieu du long-métrage. Quant à la musique, elle est complexe et envoûtante, totalement en phase avec l'ambiance du film ; elle contribue même amplement à sa réussite.
Un peu long, pas très très mouvementé, mais assez prenant tant DD Lewis est sublime dans son personnage impitoyable. Certains dialogues valent le détour, la photographie n'est pas sans reste, et la mise en scène porte un scénario dont une seule véritable surprise en sauve la mise. Je soulignerai les 10 premières minutes qui sont assez uniques dans leur genre et qui nous emportent dans l'histoire donc on ne se détachera plus jusqu'à un joli final.
Très beau film, une très bonne mise en scène et deux acteurs principaux magistraux (Daniel Day-Lewis et Paul Dano) pour ce récit où les États-Unis se construisent peu à peu, et où l'on retrouve déjà le diptyque sacré du pays : Religion-Argent.
A grand réalisateur, grand acteur. Daniel Day Lewis est hypnotique, mais les seconds roles ne sont pas en reste aussi. Paul W. Anderson arrive a instauré une ambiance ultra saisissante (merci à Greenwood pour la musique), une inquiétude, une tension qui s'accumule mais qui n'explosera jamais (sauf peut être à la fin). Au final on se rend compte que le film est long et lent, mais on ne s'ennuie pas une seule seconde
Paul Thomas Anderson s'attaque ici à la quête du pétrole, en mettant en scène Daniel Plainview, (Daniel Day-Lewis) homme débordant d'ambition, prêt à tout pour réussir à devenir riche, et à dominer les hommes. Son principal opposant est le prêtre Eli Sunday (Paul Dano), complexe dans sa personnalité, à la fois humble et terrifiant. Le film est simplement parfait, que ce soit du point de vue de l'interprétation, de l'esthétique, du rythme, ou encore du scénario. Chaque plan est pensé, et exécuté de façon magistrale. Le rythme du film est plutôt lent, mais chaque scène est indispensable. Même du point de vue de la lumière, on ressent cette perfection, tant le contraste des couleurs sombres et claires est juste et s'harmonise avec la tension continue qui habite le film. Enfin, on est passionné par l'opposition entre Day-Lewis et Dano, hommes très différents, mais à la personnalité terriblement changeante. Si Anderson montre de façon virtuose cette idée que le mal réside en chaque homme, et qu'il finit par le ronger, il touche une limite en voulant atteindre une certaine perfection qui rend du même coup le film trop lisse, trop beau, et qui atténue la production d'émotions. Toutes les scènes sont sublimes, mais peu font vibrer le spectateur. "There Will Be Blood" reste un grand moment de cinéma, porté par le génie.
En 2008, la cote de Paul Thomas Anderson continue d’augmenter, elle n’est pas encore à son acmé, mais presque. En effet, les critiques ont adoré son Sandler movie, qui n’en était pas un, soit-il dit en passant.
Alors quand il se lance dans l’expérience There Will Be Blood, portrait d’un prospecteur misanthrope à travers 20 ans, dans lequel il laisse transparaître des thèmes qui sont revenus pendant toute son œuvre. Force est de constater quand même que le chef d’œuvre annoncé n’est pas aussi parfait qu’annoncé. Si There Will Be Blood est franchement magnifique visuellement, il est aussi trop long d’une bonne demi-heure (défaut qui reviendra dans The Master), malheureusement vampirisé par un Daniel Day-Lewis monstrueux, qui supplante totalement ses collègues (surtout Paul Dano), un peu falots en comparaison. Le film ne s’intéresse qu’à Daniel Plainview et laisse de côté des personnages qui pourraient pourtant être passionnants, comme celui de Ciaràn Hinds, par exemple. Dillon Freasier quitte le film trop tôt, alors qu’il était un parfait sidekick pour le protagoniste principal. Quant à la fin, rentrée dans l’histoire du cinéma, elle n’a rien de bien génial.
There Will Be Blood est un film franchement surcoté, bien trop long, mais aussi par moments très beau et passionnant. Il est alors dommage qu’il soit aussi parasité par un score insupportable.
"je trouve les humains répugnants" tel le héros du film Day-Lewis toujours magistral dans ce genre de personnage annonce la couleur et je suis tout à fait d'accord avec lui,mais paul dano a volé la vedette à Day Lewis quel acteur talentueux, fresque sur le balbutiement du pétrole et son busness avec un grain road movie