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Loskof
392 abonnés
688 critiques
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4,5
Publiée le 20 novembre 2014
Excellent, vraiment excellent. C'est complètement subjectif mais le film m'a fait verser quelques petites larmes à la fin (faut y aller quand même!) alors que rien n'est fait pour (pas de violons, etc). Le pire c'est qu'à la base je n'ai pas de sympathie particulière pour Mélanie Laurent, et encore moins pour Kad Merad. Et pourtant, le personnage de Kad est celui qui m'a le plus touché, vraiment, il joue tout dans la sobriété. Je ne trouve pratiquement aucun défaut au film, on est face à un drame familial poignant, le film garde une grande part de mystère pendant 1h30, on dévoile l'intrigue par petite touche, c'est très sobre, peu de dialogues, beaucoup de jeu de silence, de regards (j'adore!), jusqu'à ce final bouleversant tout en finesse et en douceur entre le jeu des acteurs et la réalisation. Ce que j'ai vraiment aimé c'est que le film n'en rajoute pas, il est honnête, il ne prend pas le spectateur pour un imbécile, il sait amener de l'émotion juste en faisant du cinéma, pas en mettant des violons pour faire pleurer. C'est hyper sobre, toujours juste, du coup on y croit dès le départ à cette famille et au lourd silence provoqué par le départ du fils. Le film raconte beaucoup de choses sur la famille, les relations parents-enfants, entre jumeaux, même l'histoire d'amour est belle (elle est amenée tout doucement, une merveille). Après je lui reprocherais juste le montage un peu haché et trop rapide du début à l'hopital, on a un peu du mal à suivre, cette partie prend un peu trop de temps. Mais pour le reste c'est un film magnifique, j'ai rarement été aussi ému.
Le portrait saisissant de réalisme d'une famille française déchirée par la disparition d'un enfant. Ce magnifique drame familial subtil, aux allures de thriller, nous prend à la gorge sur le final tragique pourtant assez prévisible. Beaucoup de sobriété et d'émotion dans le jeu des protagonistes, tous parfaits. Une incontestable réussite pour le cinéma français !
Que dire de ce film dramatique à part "magnifique !". Mélanie Laurent incarne parfaitement son rôle de sœur jumelle en détresse, Julien Boisselier est très bon dans le rôle de l'ami proche, et Kad Merad surplombe tout ce petit monde dans son rôle de père meurtri et bouleversant de tristesse. Sa réplique dans la voiture restera à jamais gravée dans ma mémoire cinématographique tant elle est emplie d'émotion et de justesse : "c'est vrai que j'ai jamais été foutu d'écouter ses chansons. J'ai jamais rien fais avec lui. Rien... Même pas jouer au ballon.". Si le cinéma français pouvait un peu plus souvent produire des films comme "Je vais bien"...
"Je vais bien, ne t'en fais pas" est un véritable chef-d'oeuvre, sans aucun doute le meilleur film de Philippe Lioret. Dans ce long-métrage, on suit le personnage de Lili (Mélanie Laurent), qui part à la recherche de son frère disparu. On apprendra ce qui lui est arrivé qu'à la toute fin, dans une scène bouleversante. Ce film dégage une puissance émotionnelle rare, sans jamais tomber dans le pathos, traitant son sujet grave avec beaucoup de retenue. Les acteurs sont tous formidables. La magnifique Mélanie Laurent (qui a tout pour plaire avec ses beaux yeux et sa voix sensuelle) livre une extraordinaire performance à fleur de peau, qui la révéla aux yeux du grand public. Kad Merad est excellent dans un rôle inattendu. J'aimerais le voir plus souvent dans le registre dramatique. On peut citer également Julien Boisselier et Isabelle Renauld. La musique magnifique – notamment la sublime chanson "Lili" d'Aaron – apporte encore plus d'émotion à cette histoire tragique. Pour moi, "Je vais bien, ne t'en fais pas" est tout simplement un des meilleurs films des années 2000. Je l'ai vu plusieurs fois, mais il me bouleverse toujours autant.
Un très grand film, qui doit sa réussite à la très émouvante interprétation de Kad Merad et de Mélanie Laurent, et à la triste musique d'AaRON. Le twist final clos le film en beauté.
Scénario fantastique d'Olivier Adam et Philippe Lioret, aussi dramatique qu'imprévisible. L'intrigue est menée de main de maitre dans cette très belle réalisation de Philippe Lioret. Ce film sur l'amour et la générosité nous délivre un drame familial poignant, avec des situations graves et des dialogues simples et pourtant profonds. Le jeu des acteurs est très brillant, avec de bonnes prestations pour les rôles connexes de Julien Boisselier et Aïssa Maïga, les amis de Lili. Mélanie Laurent, Césarisé pour ce rôle, est tout simplement époustouflante, lumineuse, belle et sensible dans le rôle de Lili ; quant à Kad Merad, lui aussi Césarisé, il est, comme à l'habitude, sublime dans ce rôle difficile de père bourru et indifférent. La musique est très attachante avec une chaude interprétation de "La chanson de Lily" par AaRON. Le pitch : Lise rentre de Barcelone ; ses parents, Isabelle et Paul, vont l'accueillir à la gare routière ou elle apprend que Loïc, son frère jumeau, s'est engueulé avec son père et est partit de la maison. Ce retour de vacances est un choc pour Lili ; sa rentrée au Lycée est difficile ; elle s'inquiète pour son frère, essaye d'en savoir plus mais n'arrive pas à savoir ce qu'il s'est passé malgré toutes ses questions. spoiler: Les jours sans nouvelles passent, transformant peu à peu la fugue en disparition. Lili devient anorexique, fini par faire une dépression et se retrouve à l'isolement en HP...
Sous un abord austère de petit film français réaliste et pas très sexy visuellement, ce drame familial se révèle remarquable et plein de sensibilité. L’interprétation de Mélanie Laurent et autres Kad Merad servent parfaitement un scénario qui dévoile petit à petit les dessous de la disparition du frère jumeau de la première citée, choc terrible qui la plonge dans de grosses difficultés, médicales, scolaires et sociales. Le dénouement de haute-volée, pas forcément inattendu mais malgré tout ravageur, permet clairement au film de s’élever et de finir sur une très bonne note, rayonnante d'humanité.
Qu'il est bon de voir le cinéma français sortir un aussi bon film. Enfin un scénario digne de ce nom. On se retrouve complètement plongé dans cette terrible histoire où on suit une jeune fille, perdue, depuis que son frère jumeau partit de la maison familiale sans donner de nouvelles. On est peu surpris par la fin de cette histoire mais c'est vraiment réussie et surtout, les acteurs sont impeccables de justesse, surtout Mélanie Laurent et Kad Merad. Bref : après avoir vu ce film, on se sent plus ou moins bien.
Un drame magnifiquement mis en images par Philippe Lioret, lequel utilise au mieux un casting impeccable de bout en bout. Mélanie Laurent y trouve l'un de ses meilleurs rôles, et que dire de Kad Merad, tout simplement bouleversant dans son rôle de père? Cette adaptation du récit d'Olivier Adam réalise un quasi sans-faute, tant dans la progression dramatique que dans l'impact émotionnel, jouant avec les silences, les non-dits et les subtilités avec une réelle maestria. L'un des plus puissants drames du cinéma français des années 2000.
Je vais bien, ne t'en fais pas est un bon film. L'histoire est très bien (c'est le point fort du film) et nous maintient bien en haleine tout le long du film. L'histoire laisse difficilement de marbre. Mélanie Laurent se révèle une actrice efficace dans ce film (c'est dommage que par la suite dans sa carrière, elle joue moins bien). Kad Merad lui aussi est assez bluffant dans ce rôle à contre-courant (lui qui est plutôt habitué à des films comiques). Un très bon film.
Une belle preuve d'amour à travers un grand drame. Bluffant d'humanité. Kad Merad et Mélanie Laurent sont taillés pour leur rôle, c'est impressionnant !
Le film débute sur une atmosphère pesante, on comprend qu'on va assister à un drame. Alors le début met un peu de temps avant de partir. Et une fois qu'on comprend un peu plus l'enjeu du film, le problème c'est que le suspens est très faiblespoiler: On devine de suite que son frère et mort, parce qu'il ne répond pas au téléphone, mais répond aux lettres et que c'est invraisemblable quand étant son jumeau, il ne la prévienne pas mieux, ne s'explique pas mieux avec elle. En fait le seul intérêt est de savoir qui a fait le coup, et encore c'est le plus prévisible du lot. Voilà quand on apprend ce dénouement c'est sur que c'est bouleversant et que le film autre un autre regard, mais il aurait pu nous en offrir un autre encore meilleur, si il y avait eu plus de suspense. Ensuite j'ai adoré Mélanie Laurent touchante à la recherche de son frère. Et j'ai encore plus adoré Kad Merad dans le rôle d'un père que personne n'aime. D'ailleurs, une des scènes finale: le barbecue est juste géniale. Kad Merad pose des questions à sa femme et sa fille, elles ne répondent pas à ces questions, on sent un malaise, mais le père fait comme si de rien n'était et continue à parler. Ensuite l'histoire d'amour entre Mélanie Laurant et Simon Buret n'ai pas assez développé, mais d'un côté j'ai bien aimé ça donne un côté froid, qui correspond un peu aux personnages. Au final, c'est un film pesant, mais on prend un certain plaisir à le regarder avec cette superbe BO de Aaron, et quel dommage cet énorme problème de suspens.
Je n'ai pas du tout du tout accroché. J'ai trouvé ça fade et facile comme histoire. On s'attend bien à l'avance de la pseudo-chute de la fin, et cette chute ne bouleverse en rien les personnages, ce qui fait que nous aussi on s'en fiche, et qu'on se dit "tout ça pour ça ?". Les perso ne sont pas attachants et les acteurs ne sont pas transcendants.
Un des problèmes des films reposant sur un mystère dont la clé ne nous est donnée qu'à la fin, c'est que le dénouement doit être béton par rapport à toutes les informations fournies depuis le début, sans quoi le spectateur a l'impression d'avoir été pris pour un con, ce qui n'est jamais très agréable. Je vais bien, ne t'en fais pas échoue sur ce point, la révélation finale étant bien peu crédible (si la solution peut - à l'extrême rigueur - se concevoir dans un cercle très restreint, elle tombe à l'eau en élargissant le scope des intervenants). Comme l'intérêt du film à la vision n'existe que par l'envie de comprendre ce qui se cache, en sortant de la salle, on se dit qu'on a supporté les séquences larmoyantes, les redondances et la chanson fadasse en boucle pour des nèfles.