Avis : Je vais bien, ne t'en fais pas - Page 2

Mouais. Mélanie Laurent me crispe, alors j'ai du mal à mettre de côté mon antipathie pour elle. Je pense qu'avec une autre actrice ce serait mieux passé. La fin est vraiment tirée par les cheveux (c'est un peu funambulesque à ces tade...). Loin de la daube, mais pas très efficace, et gâché par une réalisation trop sûre de son effet.

Un joli film plutôt bien mis en scène mais qui souffre de quelques longueurs dans certaines scènes ou certains développements. Certains poncifs et clichés alourdissent le film.
Mélanie Laurent est formidable dans son rôle de jeune fille paumée par la disparition de son frère, face à elle Kad Merad en père de famille frustré de sa situation et de sa vie qu il rêvait meilleur. Un film sur les non dits familiaux et sur l absence plutôt réussi.

Pas très bon. J'ai été déçue par Mélanie Laurent que j'ai trouvée très très fade et par cette histoire téléphonée qui n'avance pas. Quand même!! Si mon frère disparaissait j'en aurait fait 100 fois plus que la soeur du film, à demander à tous les voisins, téléphoner à tous les hopitaux , à la police et encore c'est le minimum que ferait chacun et là non elle, elle attend.

Je vais bien, ne t'en fais pas est un bon film.
L'histoire est très bien (c'est le point fort du film) et nous maintient bien en haleine tout le long du film. L'histoire laisse difficilement de marbre.
Mélanie Laurent se révèle une actrice efficace dans ce film (c'est dommage que par la suite dans sa carrière, elle joue moins bien). Kad Merad lui aussi est assez bluffant dans ce rôle à contre-courant (lui qui est plutôt habitué à des films comiques).
Un très bon film.

Mouais. Le film en soi n'est pas mal réalisé, les acteurs ne sont pas mauvais, mais l'histoire est vraiment trop invraisembable, et enchaîne les coïncidences. Résultat, on suit le film sans y croire, dommage. Et puis l'ensemble est un peu tristounet. Bref, ça ne m'a pas convaincu.

Sans effets ni artifice, sa mise en scène fait le choix de la sobriété pour laisser libre cours à l'expression d'interprètes inspirés. Du bon Philippe Lioret

Voilà LE film de Mélanie Laurent, magnifique par sa mise en scène et le jeu des acteurs. Kad Merad et Mélanie Laurent jouent leur rôle à merveille, ils nous communiquent leurs souffrances avec un réalisme bluffant... J'ai vraiment accroché et je le recommande...

Film attirant, mais je suis finalement déçu :
le scénario est deviné dès la lecture du pitch, et confirmé très vite, ce genre d'intrigue a déjà été vu .

En fin de compte, seul le jeu des acteurs relève la note.
Des scènes parfois peu crédibles, sans que je puisse dire si tel effet est prévu/voulu, et l'ensemble finalement est à un rien d'être bancal...

Ahhhhh le cinéma d'auteur new age ou comment faire du mélo drame avec un tube de dentifrice mal revissé.Je vais bien...c'est l'histoire d'une jeune fille qui découvre avec horreur à son retour de vacance que son frère jumeaux (pour justifier le délire fusionnel c'est plutôt malin) est partit sans donner de nouvelles (argh le salaud!).Ce qui pour le commun des mortels ne prêterait surement pas à autre chose qu'à une succession de banalités,ce non événement intersidérale provoque pourtant chez notre jeune demie bourge,une crise d'anorexie dépressive aussi spontanée que peu crédible (avec l'épisode de l'hôpital psy aussi débile que douteux).Bref,une lettre du frangin disparu et tout rentre dans l'ordre.S'ensuit alors une série de gnangnantises toutes plus prévisibles les unes que les autres,à grand renfort de pathos,digne des meilleurs épisodes de l'émission confessions intimes.Car au cas où vous ne l'auriez pas encore compris,c'est dur la vie d'une jeune fille des quartiers pavillonnaires!Entre une mère affable et un con de père,véritable caricature du beauf de banlieue,question rêve c'est pas le top hein!!Survient le twist final que l'on avait vu venir dès la première demi heure et qui a surement dû suffire à faire triper les producteurs,au point de leur faire oublier le caractère artificiel du reste de l'entreprise (cumuler à ce point les heureux "hasards" qui ponctuent le film pour amener l'issue finale n'existent en effet qu'au cinéma)
Du coup,je ne sais pas pour vous,mais à la différence de ce film moi je commence à ne plus aller très bien!
Il y a des films comme ça qui devraient être servit avec des sacs pour vomir,juste au cas ou...

Et voilà ce film dit émouvant, juste et intense. Juste, pourquoi pas. Émouvant, loin de là : on tombe dans le pathos mièvre et insupportable. Mais intense, oui ! dans l'agacement face à Mélanie Laurent qui nous fait ses récurrentes scènes tire-larmes au bort de l'agonie. On a compris qu'elle savait pleurer, et on est ravi pour elle. Pas pour nous. Pour le reste, l'intensité dramatique promise n'existe pas : on s’ennuie tout le long du film, dans l'attente du dénouement. Lequel est tout à fait attendu, puis balancé négligemment. C'est très léger pour nous payer de notre attente, cette heure et demie qui paraît vite interminable. C'était prévisible, ennuyeux et insignifiant.

Un film touchant , c'est vrai. Une jolie BO, c'est vrai. Une jolie histoire, c'est vrai.
Mais c'est du déjà vu, c'est ennuyeux, on devine l'intrigue des le début, et mon dieu, quel Rythme.. C'est lent, long et surtout infiniment Cul-cul.
C'est difficile, vu la jolie histoire de critiquer le film, d'où certainement toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire, mais je fais parti de ceux qui, au générique de fin, se sont dis : "ouai. . fin encore une heure et demi de passé "
C'est dommage, car avec une intrigue plus réfléchie et mieux mis en scène, le film aurai eu un rythme plus prenant, et moins vieillot.

Avant de voir le film, je connaissais le principal twist, et ça ne gêne pas la vision, bien au contraire, puisque le rebondissement n'est pas tant central que ça à la narration, l'émotion affleurant tout de même et son intégration dans l'intrigue étant plus organique que vitale, dans le sens où le film n'a pas besoin du twist pour exister, les personnages et les situations étant là pour ça. Le point fort du film, c'est donc la direction d'acteurs de Lioret, qui trouve en Mélanie Laurent une héroïne parfaite, même si elle en fait parfois un peu trop dans le rôle de l'ado un peu perdue. Julien Boisselier est parfait, mais c'est bien évidemment Kad Merad qui vole la vedette, très juste et très sobre dans un rôle dramatique difficile. Bon, souligner la direction d'acteurs, c'est aussi une manière pudique d'éviter le sujet de la mise en scène, car ça reste tout de même une œuvre de cinéma, et que Lioret fait dans le naturalisme un peu plat à ce niveau. Il filme très bien ses acteurs, mais ses cadres ne racontent rien de plus. On enfile aussi pas mal de clichés sur différents corps de métier, et le jeu avec l’œuvre d'Olivier Adam est un peu limite (son roman "On ira voir la mer" est très mis en avant, ainsi qu'un autre de ses romans, puisque le personnage de Boisselier fournit l'héroïne avec ses bouquins. Alors, ego trip ou hommage, à vous de juger). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Lioret, avant Welcome, démontre son talent dans ce film bien mené tant au niveau des acteurs que du scénario.

j'ai regardé ce film en me disant qu'avec autant de critiques positives il ne pouvait pas être mauvais... à croire qu'on ait payé des gens pour bien le noter...
Mélanie Laurent est trèèèès belle et son sourire à la Marion Cotillard est à tomber par terre mais à part ça...
...c'est un film qui tourne autour de lui même sans aucune connexion avec la réalité, que ce soit le séjour à l'hosto, la réalité de ce qui est arrivé au frère "masquée" par les parents on ne sait comment, à croire que le personnage principal est trop bête pour demander à qui que ce soit ou pour lire un journal
Bref, ça dégouline d'émotion et de gros plans autour d'une histoire qui tient pas debout une seconde, très déçu d'avoir perdu 1h30 à regarder ce truc.

"JE VAIS BIEN,..." est l'un de ces films "audacieux" multipliant les paralogismes circonstanciels et anecdotiques pour faire avancer à reculons et à cloche-pieds une intrigue alambiquée et tordue avec des tenailles.
On pige "l'astuce foireuse" au bout de 15 minutes, et le ressort dramatique censé amener un "twist final tragique" s'aplatit mollement dans des grincements insupportables.
Pour que le canevas dramatique puisse fonctionner avec un minimum de réalisme, il aurait fallu inverser les durées des 2 périodes de la vie de l'héroïne (Lily en Espagne et Lily dans sa famille)
- ainsi, Lily (la soeur du disparu - Mélanie LAURENT) aurai dû demeurer une année entière en Espagne, afin de "donner le temps" à ses parents de boucler le nécessaire administratif, mener un travail de deuil minimal et aussi "accorder leurs violons" entre "père et mère", sur les mensonges à faire gober à leur fille. On peut cacher à un enfant, la mort de son canaris en enterrant celui-ci dans le jardin - il est impossible de masquer la mort d'un frère (et d'un fils) en seulement 2 semaines à moins d'habiter sur une putain d'ile déserte loin de toutes civilisations.
LIORET ne s'embarrasse d'aucune crédibilité sociale, relationnelle et inter-humaine pour faire avancer d'un point A vers un point B son drame familial boiteux, le disparu est un jeune guitariste, il est solidement inséré dans la société par ses différentes activités et ses amis d'enfances en abondances, pourtant ceux-ci sont absents du film pour permettre la mise en place d'une chape de mystère artificielle sur sa "disparition".
Enfin, la démarche paternelle auto-flagellatoire (et de faussaire) menée par courriers adressés à sa fille en se faisant passer pour son frère est une pitrerie bo-bo et est aggravée par le jeu laborieux des acteurs - Kad Merad est amorphe et semble avoir 3 de tension sanguine, et Julien Boisselier possède le charisme et la diction d'un hamster mastiquant péniblement ses mots entre 2 carottes.