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    La Valse des pantins
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    327 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Je pensais regarder un scorsese mineur, mais "la valse des pantins" est presque aussi réussi que ses plus grands films. Le film entier repose sur le talent de De Niro qui campe ici un personnage à la fois pathétique et attachant qui se fantasme une vie de star du one man show en s'imaginant des discussions avec les plus grandes stars du show-business. Contrairement au titre original du film ("king of comedy"), et hormis quelques scènes cocasses, "la valse des pantins" n'est pas vraiment drôle. Voir la déchéance de ce quasi-psychopathe d'une naïveté exaspérante qui croit en ses propres mensonges, est d'une tristesse absolue.
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2008
    L'un de mes Scorsese préférés ! Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce chef d'oeuvre, à commencer par le nom du personnage incarné par Robert De Niro : Rupert Pupkin. Ce nom étrange sonne faux de prime abord, mais l'on peut y voir une modification du mot " pumpkin " ( citrouille en anglais ), terme évoquant Halloween et par conséquent le Diable. On peut dans un second temps y voir la contraction de deux autres mots : " puppet " et " king " ( signifiant respectivement marionnette et roi ). Or, Rupert n'est ni le Diable, ni le roi de quoi que ce soit : il est bel et bien le pantin de ses propres rêves, un être maladivement touchant, un pauvre type n'ayant plus rien à voir avec le boxeur machiste de Raging Bull ou avec le paranoïaque Travis Bickle. De ces huit collaborations avec Scorsese, Robert De Niro nous offre avec The King Of Comedy sa composition la plus grincante. Il est incroyable de voir avec quelle facilité l'acteur passe d'un registre à l'autre au sein du même film : grand enfant capricieux vivant encore chez sa mère, fanatique plein d'espoir, mégalomane attachant, dangereux ravisseur...et enfin clown grotesque, clown sublime bref : acteur. Au niveau de l'épaisseur de son protagoniste, Martin Scorsese a rarement fait mieux. Ensuite, on ne reprochera pas le classicisme de la mise en scène qui sert à merveille cette critique du glamour, de la célébrité et du besoin d'être reconnu...mais aussi du constat inquiétant d'un désir flagrant d'en savoir toujours plus sur les vedettes, de pénétrer leur intimité. Jerry Lewis joue à merveille les présentateurs antipathiques, générateur involontaire du malaise de ce film drôle, cruel et pathétique. L'un des films de Martin Scorsese les plus méconnus. Malheureusement. Une mine d'or psychologique et politique. Génial !
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2007
    "Ca s'appelle "The King Of Comedy", c'est avec Jerry Lewis et ce n'est pas une comédie : rien que ça, c'est déjà un problème" expliquait Martin Scorsese pour justifier le cuisant échec au box-office que connut ce film très sous-estimé mais largement aussi admirable que d'autres oeuvres plus reconnues du réalisateur. Effectivement, ce n'est pas une comédie, bel et bien une compilation dans un univers nouveau des obsessions et thématiques récurrentes du cinéaste qui, s'il a globalement opté pour une mise en scène reculée (son style ne crève pas les yeux hormis pour la scène introductive suivie du générique ainsi qu'au niveau de la direction d'acteurs) n'en conserve pas moins un fond caractéristique de son auteur. Nombreux sont les échos à "Taxi Driver", de par le côté schizophrène appartenant au personnage principal et sa conception de la société. Obsédé par une mission dont il se croit investi, il tombe petit à petit dans le vice et la violence, à la recherche d'une superficielle célébrité qu'il obtiendra une fois de plus grâce à la complaisance très ambiguë des médias et la façon dont ceux-ci construisent ou détruisent une star. La population dans son ensemble n'est également pas irréprochable et ses fascinations reflètent, n'en doutons pas, notre face la plus sombre se dévoilant au grand jour par l'intermédiaire de bouc-émissaires. Malgré une analyse sociale assez proche de longs-métrages passés, Scorsese ne donne jamais l'impression de se répéter, pour la simple et bonne raison que le ton employé est complètement différent de ce qu'il a pu faire auparavant : optant pour la satire, il a construit une fable aussi burlesque qu'effrayante, teintée à chaque scène d'un humour très noir et d'un cynisme absolu. De Niro est à des années-lumières de ses autres rôles, tant physiquement que psychologiquement et il démontre avec un grand brio un don inné pour faire rire son public. Méchant mais terriblement lucide, "The King Of Comedy" est un grand film à (re)découvrir.
    conrad7893
    conrad7893

    302 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    un très bon film avec DE NIRO qui porte le film sur ses épaules
    une bonne démonstration de son talent
    cela m'a fait plaisir de revoir également jerry lewis dans un rôle un peu différent de ceux de sa jeunesse
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    En regardant "La Valse des pantins", je pensais regarder un Martin Scorsese mineur. Seul problème, il n'existe pas de Scorsese mineur. "La Valse des pantins" est, comme d'habitude chez le cinéaste américain, un film réfléchi et maîtrisé. Relatant l'histoire d'un comique raté qui, désespérant de ne point être reconnu à sa juste valeur, se retrouve à kidnapper son humoriste favori et à la séquestrer en échange d'un passage à la télévision. Si l'idée de l'histoire peut être simple, le scénario de Paul Zimmerman est beaucoup plus réfléchi que ça, servi admirablement par la réalisation de Scorsese. Je serai même tenté de dire que "La Valse des pantins" est l'un des films les plus pessimistes de Martin Scorsese, qui livre une véritable critique du show-business et de la mentalité de la société qui entoure ce microcosme. C'est aussi l'histoire d'une frustration, l'histoire d'un homme plutôt raté qui, malgré sa bonne volonté et ses efforts, ne parvient jamais à gagner ses galons et qui finit par péter les plombs. "La Valse des pantins" est, même dans son aspect irréaliste, un plaidoyer féroce contre l'univers du show-business et livre un portrait âpre et cruel d'un homme raté. Scorsese signe ici l'un de ses films les plus simples, le plus ancré dans la réalité, qui, grâce à la force de son scénario et à sa réalisation captive de bout en bout. Rien de plus à dire concernant "La Valse des pantins", si ce n'est que Scorsese est un véritable touche à tout, qui réalise avec un talent innée, et avec passion.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Il est assez incompréhensible que ce film visionnaire soit le plus gros échec commercial de Scorsese. La Valse Des Pantins est une comédie dramatique faussement légère qui dénonce les dérives d’une société obnubilée par l’image et la célébrité. Ce film repose en grande partie sur les épaules d’un duo d’acteur exceptionnel. De Niro tout d’abord, qui fait ressortir avec brio la dimension tragique de Ruppert Pupkin, personnage à la fois pathétique, inquiétant et bougrement attachant. Mais il ne faut pas minimiser la prestation toute en retenue de Jerry Lewis dans ce rôle de vedette blasée totalement à contre emploi. Un des autres points forts de cette œuvre, c’est sa mise en scène qui joue de manière très intelligente sur la fine frontière entre la réalité et les fantasmes de Pupkin. A tel point qu’il devient parfois difficile pour le spectateur de savoir si ce qui se passe à l’écran relève du réel ou de l’imaginaire. A ce titre, la séquence finale peut être interprétée de deux manières diamétralement opposées.
    Truman.
    Truman.

    231 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Avec "La valse des pantins" Martin Scorsese nous plonge dans l'impitoyable monde des talk show ou un jeune homme "Rupert Pupkin" (interprété par Robert De Niro) est un fan de "Jerry Langford" (lui interprété par Jerry Lewis ) un présentateur télé de talk show, Rupert Pupkin est un personnage un peu excentrique et loufoque, il collectionne les autographes et veut rentrer dans le monde de la télé, mais par dessus tout désire avoir son numéro dans l'émission de Jerry, son idole .
    Un personnage un peu taré qui n'hésite pas a harceler le présentateur laissant place a plus d'une situation improbable et complètement folle .

    On remarquera que Robert De Niro jouera un rôle plus ou moins similaire plusieurs années plus tard avec Tony Scott dans le film "Le Fan" ou il harcèle son joueur de baseball favori .

    L'ambiance New York des années 80 se ressent a merveille surtout au niveau des costumes et aussi avec ses petits air de jazz par moment .
    De Niro toujours excellent mais il est aussi quasiment méconnaissable avec sa coupe de cheveux et sa moustache, il est presque drôle rien qu'a le regarder .

    Martin Scorsese ne réalise pas qu'une simple comédie hilarante c'est aussi un "drame cynique" dans le fond qui nous enfonce peu a peu dans la folie effrayante de ce personnage pour seulement dix minutes de célébrité .

    Je sais pas si c'est voulu mais par moment les figurants ne semble pas faire leur jobs de figurants, ils regardent la caméra, rigolent, et il y en a même un qui semble imiter les gestes de De Niro en rigolant ( scène du restaurant au début ( c'est voulu ou non ?

    Martin Scorsese signe ici une excellente comédie dramatique original et parfois hilarante loin de ses habitues ou son génie en découle comme les rires d'un talk show mais qui est aussi injustement méconnue, il démontre qu'il maitrise a la perfection les comédies comme les films sur la mafia .
    Mais au final Rupert Pupkin a t-il du talent oui ou non ?
    TCovert
    TCovert

    79 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2011
    La Valse des Pantins est peut-être le film le plus oublié de la fructueuse collaboration Scorsese/De Niro et c’est un tort car même si le film n’a pas la même force il reste très bon et traite d’un sujet intéressant intelligemment. On pourrait le rapprocher de Taxi Driver ou de Raging Bull par son approche. En effet comme les deux films cités La Valse des Pantins est l’étude minutieuse d’un personnage, de sa psychologie, de son comportement, quelque chose que Scorsese sait capturer avec l’aide évidemment de Robert De Niro. Celui-ci livre ici une très grosse performance dont on entend peu parler mais qui pourtant fait facilement partit de ses meilleurs. Heureusement les seconds rôles sont à la hauteur avec un Jerry Lewis dans un contre-emploi très réussi et la peu connue Sandra Bernhard excellente dans la peau de cette femme dérangée et obsédée. Le sujet du film reste actuel par sa réflexion sur la célébrité et ses dommages, Scorsese parvient à nouveau à créer un lien direct entre le spectateur et son personnage. En effet qui n’a jamais rêvé de célébrité ? Le personnage de Rupert Pumpkin représente une pensée poussée à l’extrême tout comme le Travis Bickle de Taxi Driver.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2012
    Pour une raison inconnue ce film repassait au cinéma, et bon je ne me suis pas fait prier sachant que je ne l'avais jamais vu.
    Je dois dire que je suis un peu partagé, il y a de très bonnes idées, comme le fait d'alterner scènes réelles et fantasmées, ce qui met un peu le doute par moments, surtout dans une scène précise, où l'on comprend seulement assez tard qu'on est pas là où on pourrait le croire. Et ça c'est vraiment pas mal, j'aime ce petit jeu, puisqu'on est dans la tête du personnage de De Niro, vu que lui semble aussi avoir du mal à différencier le fantasme et la réalité. Les scènes où il parle tout seul et s'imaginer dialoguer avec sa star favorite, je trouve ça vraiment bien rendu, assez marrant aussi.
    Après le personnage est vraiment pathétique, et j'ai souvent eu mal pour lui dans son ridicule, il n'est pas vraiment en phase avec la réalité.
    J'ai trouvé ce film bien foutu, mais malgré tout je dois dire que vers le milieu je l'ai trouvé assez longuet, et le fait d'être gêné pour l'attitude de De Niro n'a pas arrangé les choses.
    Il faut saluer la prestation des acteurs, on est loin des comédies actuelles de De Niro. J'aimerai bien comprendre également le titre français qui ne me fait pas vraiment sens, mais bon, j'ai l'habitude.
    Je dirai que c'est un bon petit film, mais pas non plus un Scorsese majeur malgré les bonnes idées.
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2015
    La collaboration entre Martin Scorsese et Robert De Niro, tout amateur ou tout passionné de cinéma sait ce que cela représente. Tout amateur ou tout passionné de cinéma sait également que quelques classiques en sont issus. Citons par exemple: « Means Streets », « Taxi Driver », « Raging Bull » ou encore « Les Nerfs à Vif ». Et entre tous ceux là vient se greffer cette « Valse des pantins », un film assez méconnu. En ce qui me concerne, j’avais toujours refusé de le regarder à cause de son affiche, et de son titre français peu avantageux. Deux raisons très stupides quoi. Le film a été sensiblement bafoué par le public à sa sortie. De mon point de vue, ça ne me surprend qu’à moitié. Scorsese s’éloignait très clairement de son style habituel. De Niro révélait au grand jour une facette de son jeu d’acteur que le public ne connaissait pas et Jerry Lewis, quant à lui, lâchement laissé de côté par le public (américain je précise), n’était plus la grande vedette qu’il était dans les années 50 et 60 et était au crépuscule de sa carrière. Pourtant, les deux acteurs, pris dans un contre-emploi total se montrent très à leur avantage. De Niro interprète avec brio un comique raté pathétique qui vit en dehors de la réalité. Qui n’arrive pas à différencier fantasme et vie réelle. Qui est prêt à tout pour avoir son heure de gloire. Sa folie est telle qu’il finit par inspirer de la pitié. Jerry Lewis quant à lui, joue le rôle de ce présentateur TV rendu fatigué, blasé et arrogant par tant d’années devant la caméra. Scorsese signe là un film mineur en comparaison à certains autres titres composant sa filmographie, il n’empêche que celui-ci est à découvrir, ne serait-ce que pour être convaincu que Bobby fut bel et bien l’un des plus grands acteurs de l’Histoire du cinoche et que Jerry Lewis était tout à fait capable de jouer des rôles autres que celui du neuneu maladroit au strabisme très prononcé.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    La Valse des pantins est rarement le Scorsese qu’on cite en premier, même si le métrage s’est un peu relevé avec la postérité de son échec conséquent à l’époque ! Personnellement, même si j’ai apprécié le film, il reste de mon point de vue mineur dans la filmographie du réalisateur. Il est assez longuet dans sa première partie. Les scènes s’étendent un peu, il y a ce côté très dialogué, très bavard que je reproche souvent à Tarantino et qui s’avère ici très présent dans la première partie. On voit pas très bien où le film veut aller, le déclenchement de l’intrigue proprement dite prend vraiment du temps à arriver, et si le film s’en sort dans sa première partie, c’est surtout grâce à l’abattage de ses acteurs. De Niro trouve un rôle comique original à cette époque pour lui, et Lewis un rôle sérieux tout aussi original, et leur rencontre fonctionne bien. Les deux s’en tirent dans ces registres nouveaux, et Lewis surtout est un excellent acteur sérieux, sûrement même qu’il aurait fait un excellent méchant dans un James Bond ! Autour de ce duo, un casting féminin un peu discret, mais Diahnne Abbott resplendit le temps qu’elle est à l’écran. Une vraie pin up des années 30. Sandra Bernhard joue la groupie pot de colle avec une délectation évidente, quoique dans un léger surjeu qui tranche un peu peut-être avec le reste du casting plus sobre.
    Pour ma part, le film repose surtout sur ses numéros d’acteurs, et l’histoire est une trame de fond plutôt sympathique, mais pas forcément hyper travaillé et dépassant son statut de fil conducteur. Il y a de bons gags, surtout dans la seconde partie, une petite satire des médias, mais ça reste dans l’ensemble gentillet, tant dans le rire que dans la satire.
    Formellement, on sent l’aisance de Scorsese. La réalisation est solide, il y a de vraies bonnes idées, comme la mise en abime qui change le grain de l’image pour distinguer la télé et la télé vue dans la télé. Le film est esthétique, il dégage aussi une ambiance années 80 franchement appréciable, avec une très belle musique jazz dans le générique qu’on ne retrouvera malheureusement pas par la suite. C’est dommage, car son ton un peu mélancolique aurait pu donner un côté doux amer plus profond au film qui tout en étant une comédie, n’est pas non plus que cela.
    Pour ma part, La Valse des pantins est un bon film, solide, bien emballé par Scorsese et surtout bien campé par ses acteurs. Ils font le film, et cela se ressent à travers le côté très dialogué du métrage. Pour ma part, ça reste néanmoins un film mineur dans la filmo de Scorsese qui livre une comédie qui ne l’est pas complètement et qui, du coup, à un peu les fesses entre deux chaises ! 3.5
    MC4815162342
    MC4815162342

    399 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2014
    8 ans après "Taxi Driver" et 3 ans après "Raging Bull" Martin Scorsese nous ramène un Robert De Niro une fois de plus très différent de d'habitude, loin des rings de boxe, loin des mafieux, mais très proche de la folie.
    Le fanatisme poussé à l’extrême, Rupert Pupkin interprété par un Robert De Niro époustouflant est fan de l’émission de Jerry Langford magnifiquement joué par Jerry Lewis et souhaite passer dedans car il juge être un grand comique mais évidement dans le show business c'est pas si facile, enfin pas toujours donc Pupkin repoussé par Langford va utiliser des moyens beaucoup plus radicaux pour arriver à ses fins.
    Bon un duo d'acteurs grandioses, une réalisation impeccable, une mise en scène encore plus impeccable, une splendide bande son et un scénario foutrement génial voire même passionnant, j'ai adoré cette histoire.
    Un Scorsese qu'on pourrait croire mineur dans sa filmographie mais alors absolument pas, c'est peut être un de ses meilleurs, mais bon comme il a pas mal de grand film à son actif ses meilleurs sont beaucoup^^
    Arthus27
    Arthus27

    94 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Film majeur du cinéma étasunien, La Valse des pantins est l'une des meilleures œuvres de Martin Scorsese. Que ce soit dans l'écriture ou la mise en scène, la maîtrise est totale. On y retrouve notamment Robert De Niro dans l'un de ses plus grands rôles, tout à la fois bouleversant et terriblement inquiétant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2013
    Scorsese s'éloigne de ses sentiers thématiques habituels et signe l'un des meilleurs films sur le monde du spectacle. Le personnage de De Niro, sorte de pseudo-artiste dérangé, un rien psychotique, est absolument crédible. Des individus comme ça, il en existe des milliers. On ne sait jamais vraiment qui ils sont ni de quoi ils vivent mais ils sont là. Et face à ce personnage excentrique et culte à la fois, Scorsese lui oppose Jerry Lewis, rebaptisé Jerry Langford pour l'occasion, en star adulée, persécutée, victime de son propre succès. C'est audacieux, culotté, ambitieux, et il fallait le faire. De Niro, encore une fois, y est extraordinaire, et peut-être même un peu plus tant son personnage est difficile à composer. Et bien évidemment, au-dessus de cela, se trouve la mise en scène de Scorsese, New-York, un scénario réussit et travaillé, et bon nombre de scènes savoureuses qui jalonne cet excellent film. Du grand cinéma.
    Akamaru
    Akamaru

    3 107 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Une comédie noire et grinçante,résumant bien l'état d'esprit de Martin Scorsese au moment où il la tourna."La valse des pantins" permet aussi à Robert De Niro de prouver qu'un simple comique raté au sourire avenant vissé aux lèvres peut être plus menaçant qu'un malabar surarmé.Ce dont parle Scorsese,c'est du "quart d'heure de célébrité" auquel chaque individu est censé avoir accès au cours de sa vie,dixit Andy Warhol.Il est clair que le pouvoir des médias est surestimé,et peut conduire à se rendre malade d'illusions.Pupkin ne se rend pas compte que Jerry Lanford(Jerry Himself,en clone fatigué et ombrageux de lui-même),star d'un show télévisé,l'a éconduit.Il s'accroche à lui,pénètre de force dans son intimité,s'invente une amitié avec son idole,puis force sa gloire éphémère par ruse et immoralité.La fin,discutable,est un contre-pied à ce qui a précédé.En tout cas,une impression de malaise tenace est là.Le fait de forcer les choses,de dépasser les frontières,d'enfreindre les règles,tout cela derrière l'apparence agitée d'un De Niro,parfait en être solitaire,hors de la réalité.Un homme qui se cherche une consistance,la trouvant dans un acte déraisonné.Scorsese condamne sans appel l'importance accordée à la télévision,et stigmatise l'exclusion sociale.Une oeuvre mineure dans sa filmographie,mais une thématique obsédante.
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