Avis : La Valse des pantins - Page 6

L’interprétation de R. De Niro incarnant un personnage fanatique, attachant et très déterminé est captivante.

Bien sûr la mise en scène intimiste, rigoureuse et assez simpliste de M. Scorsses rend cette satire de la célébrité captive tout autant notre intérêt pour cette histoire originale, cynique et pathétique.

Le scénario est très travaillé ce qui en fait résulter une écriture de qualité servie parfaitement par la mise en scène, la direction des comédiens et les diverses interprétations.

Excellent Scorsese ! Bizarrement assez oublié dans la filmo du maître...Un film acerbe sur le monde de la télé et du show business. Une morale acide porté par un De Niro juste génial et un Jerry Lewis à contre emploi. Clairement la matrice du film Joker avec Joaquim Phoenix tant ça creve les yeux que ce dernier lui rend hommage. A voir !

Un film acide et assez merveilleux sur l'illusion de la gloire, qui reste furieusement actuel. Scorsese réalise une comédie dramatique amère mais légère où De Niro excelle par sa douce folie et Jerry Lewis, dans un contre emploi remarquable brille par sa sombre lassitude. C'est charmant, parfois un peu confus, mais le tout reste sublimement mis en scène et articulé entre fantasme et show business. Un très beau film.

Une comédie noire et grinçante,résumant bien l'état d'esprit de Martin Scorsese au moment où il la tourna."La valse des pantins" permet aussi à Robert De Niro de prouver qu'un simple comique raté au sourire avenant vissé aux lèvres peut être plus menaçant qu'un malabar surarmé.Un film au titre qui est étrange pour certains mais enfaite très évocateur de la société et de tous ce qui entoure le monde des humoriste mais'aussi la télévision et le succès. Bonne Réalisation de Martin Scorsese. Avec un rythme lent dans sa première partie, cette comédie dramatique met beaucoup de temps a prendre son envol. Le scénario piétine, navigant entre la bouffonnerie et le fantastique sur une BOF très jazzy avec de belles insertions du Genius Ray Charles, de Sinatra, Pretenders et même de Jim Morisson ... Après le personnage est vraiment pathétique, et j'ai souvent eu mal pour lui dans son ridicule, il n'est pas vraiment en phase avec la réalité.
Ceci dit, ce film n'a clairement pas la beauté, la puissance et le génie d'un Taxi Driver, à titre d'exemple.

C'est avec un humour corrosif que Scorcese signe sa première comédie sur les affres de la célébrité. Un sujet archi-balisé auquel il n'apporte foncièrement rien de nouveau mais la qualité de son scénario, son savoir faire dans la mise en scène, et le génie des acteurs font la différence. Robert De Niro bien sûr, très convaincant en abruti, mais surtout Jerry Lewis à qui Scorcese donne une chance unique de se montrer totalement différent de ses comédies habituelles. Un monstre de cynisme et d'hypocrisie. Certaines scènes sont très drôles, notamment celles où Diahnne Abott fait son numéro de groupie hystérique. Le style a pris un petit coup de vieux, mais le propos est toujours aussi efficace.

Le parallèle avec Joker ou n'importe quelle télé-réalité est évident et rend justice à un titre français jusqu'ici décrié.

Un film plutôt original dans un registre où on a pas l'habitude de retrouver Scorsese. C'est aussi une confrontation entre un géant de l'humour (Jerry Lewis) et du cinéma (De Niro). De plus, certaine situation sont drôles. Une belle réussite.

La valse des pantins en français, c'est le roi de la comédie en version original sous-titré, ce film de cinéaste connu are you talking to me ? Avec son pote l'acteur, c'est un chef-d'œuvre magistral, miam miam.
L'intrigue sur le métier de comique one-man-show Jerry Lewis Langford !! Une folie délirante fanatique braquant sur les feux de projecteurs vers le public en transe, le mystère inconnu qui inventa la télévision.

Ça s'emboîte dans ce scénario génial de grâce, les appels inquiétants sont destinés à pas n'importe qui, c'est l'étoile du ciel descendu sur le plateau faire son show sans gêne, admiration obsessionnelle Kidnapping pour piquer sa place de star for one night.
Les rivales complices y participent à cette mascarade souriante, acteurs à ne pas louper dans les réalisations de la famille Scorsese.

Ce n'est pas un drame violent puisqu'il n'est pas la face de poker carte Joker, puisqu'étant l'homme qui rit éclairé littéralement, c'est un jeu de maniaque soft puisse être au trou après ce bon coup de pub coup d'éclat.

Un film assez troublant et intéressant sur la folie que peut engendrer "le quart d'heure de célébrité". De Niro y est formidable en comique psychopathe et Jerry Lewis incroyablement juste dans un rôle qui s'écarte totalement de son registre (mais qui doit être assez autobiographique).

"La Valse des Pantins" ("The King Of Comedy" en VO), un très bon film assez exceptionnel réalisé par le prestigieux Martin Scorsese et le cinquième long-métrage de sa filmographie. Et pourtant, il faut savoir qu'à l'époque de sa sortie en 1983, "La Valse des Pantins", qui a quand même coûté assez cher (2 000 000 dollars), a été un gros bide au Box-Office, faisant de ça l'un des plus gros échecs commerciaux de la filmographie de Scorsese, ce qui est à la fois étonnant et surtout dommage. Personnellement, j'avais jamais maté "La Valse des Pantins" jusqu'à maintenant car même si c'est un film de Scorsese, j'en avais absolument jamais entendu parler et il est passé vraiment inaperçu, aussi bien pour moi que pour d'autres gens. En l'ayant regardé récemment, j'admets que c'est un très bon film, c'est sûr que c'est loin d'arriver à la cheville des autres chef-d’œuvres de Martin Scorsese ("Taxi Driver", "Les Affranchis", "Casino"...), mais j'ai quand même bien pris mon pied devant "La Valse des Pantins". Déjà rien que pour son scénario qui est ultra bien subtile et bien écrit, plus le film avance et plus ça crée des enjeux intéressants. Les personnages, pareil, son bien écrits, bien développés et forment une alchimie excellente, surtout la relation aussi fun que tumultueuse entre les personnages de Robert De Niro et le regretté Jerry Lewis (RIP) qui est captivante tout du long. En tout cas, on arrive bien à suivre Rupert Pupkin, le personnage de Robert De Niro, dans son objectif, à savoir devenir une grande star du comique, et toutes les tournures que ça peut prendre sont vraiment folles, et on arrive bien à distinguer les deux personnalités opposées entre Jerry Lewis et Robert De Niro, car le personnage de Jerry Lewis est un homme froid, sérieux, intransigeant et peu enclin, alors que le personnage de Robert De Niro est un homme qui a la joie de vivre, obsédé et déterminé par son objectif , quitte à en devenir fou. Alors oui, le film a presque 40 ans, et c'est sûr que l'esthétique de la réa a pris cher à ce niveau-là, mais à la limite, c'est pas un problème, car les décors sont bien foutus et le film regorge de bonnes idées de mise en scène et arrive à tenir le bon bout tout du long. Pour parler maintenant des défauts, oui, y'a des fautes de goûts, il peut y avoir quelques moments creux et des scènes qui manquent de fond, mais quand le film rebondit, on passe rapidement sur les défauts. Il faut savoir aussi que le film s'est fait bâché à l'époque par le public à cause du changement de ton considérable, passant d'une comédie à un ton beaucoup plus à l'aspect thriller (avec le kidnapping du personnage de Jerry Lewis), mais le temps (à mon avis) a fini par réhabiliter le film qui est considéré aujourd'hui par les cinéphiles comme une oeuvre intouchable. Encore une fois, pour moi c'est pas l'un des meilleurs de Scorsese, mais "La Valse des Pantins", malgré ses défauts, reste quand même un très bon long-métrage. Le film ne contient presque aucune musique, sauf lors des moments des shows télévisés, mais avec le ton un peu hybride du film, ça ne pose pas de problème, surtout que le film nous passe quand même des chansons de B.B King, des Pretenders, Talking Heads ou encore même Ray Charles, bref, des titre de l'époque qui viennent bien apporter au film et c'est cool. Au niveau des acteurs, Robert De Niro, comme à son habitude dans tous les films de Scorsese et autres films dans lesquels il a joué, est excellent dans le rôle de Rupert Pupkin. Même si c'est pas son meilleur rôle dans le cinéma de Scorsese et qu'il a interprété des rôles bien plus iconiques (Travis Bickle dans "Taxi Driver" ou encore Jake LaMotta dans "Raging Bull"), Robert De Niro nous livre encore une fois une performance de malade avec la folle complexité de son personnage, prêt à tout pour atteindre son but de devenir un grand comique. Il est drôle, attachant et même terrifiant par moment (à noter que c'est Pierre Arditi qui double Robert De Niro dans sa VF et il lui correspond super bien). Jerry Lewis est très bon également et adopte bien le caractère approprié à son personnage, et comme je disais, sa relation avec Robert De Niro est très emballante (Jerry Lewis est doublé en VF par notre très regretté Roger Carel et là aussi ça fait bien le taf). Diahnne Abbott s'en sort très bien aussi, elle est très séduisante et entame bien une relation cool avec De Niro, et même chose pour Sandra Bernhard qui elle aussi s'en sort très bien dans son rôle secondaire, de même d'ailleurs pour le reste du casting à savoir Shelley Hack, et aussi d'autres têtes connues telles Liza Minelli, Mary Elizabeth Mastrantonio, Mick Jones, Joe Strummer (RIP), Paul Simonon, Ellen Foley, Don Letts, Victor Borge (RIP) ou encore Tony Randall (RIP) qui dont la plupart interprète leur propre rôle. En conclusion, même si "La Valse des Pantins" n'atteint pas le sommet dans la filmographie de Martin Scorsese, il faut quand même voir ce film car c'est un film très qualitatif. Donc si ce film est passé inaperçu à vos yeux, jetez-vous dessus et admirer cet exploit forgé des mains du grand Martin Scorsese.

En 1983 Martin Scorsese réalisait ce qui allait s'avérer l'un de ses échecs commerciaux les plus cuisants, "King of Comedy". Ce long-métrage met en scène les mésaventures de Rupert Pupkin (incarné par De Niro), comique raté qui pour atteindre la célébrité et la reconnaissance qu'il chérit tant, va jusqu'à enlever le présentateur vedette Jerry Langford (Jerry Lewis). A coup sur il s'agit d'un Scorsese différent des autres mais le cinéaste y livre une brillante réflexion sur la société médiatique d'hier et d'aujourd'hui. A la fois sur le pouvoir impitoyable des médias quand ils construisent ou déconstruisent une star. Mais aussi sur l'attitude des jeunes artistes qui au delà même de leurs talents ne désirent qu'une chose : la célébrité. On assiste à un numéro formidable de De Niro certainement dans son rôle le plus improbable. Et puis "King of Comedy" permet de saluer ce grand acteur qu'est Jerry Lewis (dommage que les studios lui aient si peu donné sa chance). Méconnu et c'est bien dommage. Mordant.

Ma critique contient des spoilers.

Martin Scorsese démontre une fois de plus qu'il sait filmer, qu'il a des idées de mise en scène avec The King of Comedy. Mais son film ne repose pas que sur ça, bien au contraire. Le scénario est vraiment original, et plus intéressant qu'il ne peut sembler l'être à première vue.
Martin Scorsese avait bien compris de l'incroyable pouvoir d'attraction du petit écran, et il nous emmène peu à peu vers une conclusion qui s'inscrit bien dans sa filmographie.
Ce n'est pas mon préféré du réalisateur, mais j'ai bien aimé.

"La valse des pantins" est un Martin Scorcese méritant une plus grande notoriété, car il développe un fond vraiment intéressant dont peu de film ont vraiment traité. La folie, l'obsession d'un homme pour son rêve le plus cher : devenir un showman de la télévision, via son modèle, Jerry Lewis, qui incarne ici son propre personnage fictif. Plus que ces adjectifs, une maladie, avant tout. Le personnage au nom agaçant et ridicule de Pupkin, interprété par un De Niro au sommet (enfin, est-ce vraiment toujours nécessaire de le préciser ?), est très travaillé. On apprend à le connaître au fur et à mesure de l'oeuvre, et on fini par s'attacher à sa désinvolture, sa naïveté mais aussi son énorme culot. Toujours positif et souriant malgré sa présence toujours gênante, il ira jusqu'au bout de ses idées, cédant à son obstination et son idiotie pour obtenir ce qu'il veut. Un angle parfaitement trouvé au final par le réalisateur, qui brosse ici le portrait d'un personnage attirant la sympathie du spectateur, alors qu'il est plus dangereux qu'autre chose.

Trois ans après Raging Bull, Scorsese retrouve Robert DeNiro pour une comédie dramatique autour du monde du spectacle. En offrant à Jerry Lewis son premier rôle dramatique, Scorsese s'offre les services d'un vrai comique dans ce film qui, bien qu'il parle de comique, n'est pas très drôle. En effet, le personnage joué par DeNiro est un comique raté et un peu attardé qui fait tout pour se faire connaître même kidnapper une star de la Tv. Avec ce film, Scorsese aborde un nouveau genre qui, si il n'est pas totalement maîtrisé, montre tout de même le talent de Scorsese pour ce qui est de s'adapté à tout les genres. Au final, on a affaire à un film sympathique mais finalement peu surprenant.

Un film de Scorsese qui arrive très bien a exploité le show-business. Les personnages ont tous beaucoup de charisme, notamment Pupkin qui est touchant et énervant à la fois. Certaines répliques sont hilarantes. Aucune fausse note ni blague foireuse.