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SuperMadara
85 abonnés
935 critiques
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4,0
Publiée le 29 janvier 2012
Une comédie dramatique très juste , d'une originalité impeccable et vraiment soutenu par un casting de grand talent . A travers le personnage de Rupert Pumpkin , le scénario essaye de poser un regard cynique sur le monde de la télévision et de la comédie , un milieu que l'on imagine généreux et accueillant mais qui se montre impitoyable et égocentrique , cette vision des médias se place dans une intrigue aussi drôle qu'émouvante , le parcours aussi pitoyable que courageux de cet antihéros rêveur ndide est plaisant et on s'attache très vite malgré son ridicule... Absolument brillant et remarquable , le grand Robert De Niro incarne cet antihéros avec une justesse , une énergie de fan qui rend le personnage aussi réel et vivant qu'un vrai comique , il retrouve ce jeu proche de la folie sociologique de Taxi Driver et effraie le blasé Jerry Lewis ou la dégénéré Sandra Berhnard . Hors de son registre mafieux , Martin Scorsese utilise les décors particuliers et les couleurs des personnages et des lieux pour signer une mise en scène qui enchaine l'inquiétude , la peur de la passion et une dérision indispensable dans une critique des médias . Une très bonne comédie dramatique , des acteurs brillants et un parcours attachant et cynique .
"La valse des pantins" n'est pas le plus connu des films de Scorsese, encore moins du duo deNiro/Scorsese. Pourtant c'st un film brillant jouant avec le spectateur, le faisant rire mais en même temps le faire sentir coupable. Coupable de rire de ce personnage finalement dérangé, aussi fou que Travis Bickle dans Taxi Driver, lui aussi isolé et obsédé mais c'est trop tard on a rit, nous sommes complice. Complice de cette satire du monde audiovisuelle, de ce besoin obsessionnelle de célébrité, thème aujourd'hui encore plus actuel à l'heure d'internet et de la télé réalité. Certes Martin Scorsese n'a pas inventé la lune mais raconté avec son style ça donne un film brillant, montrant un deNiro étonnant et un Jerry Lewis qui l'est tout autant.
C'est dingue ce que l'on peut faire pour seulement quelques minutes de célébrité, c'est d'ailleurs toujours d'actualité avec les réseaux sociaux. Il ne faut pas oublier que le personnage de Robert De Niro est très instable psychologiquement, c'est sûr que ça n'aide pas. Je m'attendais quand même a un final un peu plus sanglant, à l'instar du film JOKER qui s'inspire beaucoup de ce film.
Pas la meilleur collaboration entre De niro et Scorsese mais une histoire trés originale même si elle est assez lente. De niro est trés bon dans le rôle d'un personnage faible mais convaincu de ce qu'il fait.
Excellent film de Scorsese et pourtant le moins connu (ou presque). L'envie de réussite, la fascination malsaine du personnage principal (Robert De Niro impeccable) se laisse observer, admirer et on ne peut qu'éprouver de la sympathie pour ce type.
Encore un très bon film signé Martin Scorsese. Même si techniquement il n'a rien d'exceptionnel "king of comédy" est un très bon film. Robert De Niro est une fois de plus vraiment exceptionnel. Bien qu'on s'ennuie un peu au milieu du film, le scénario est très bon et la fin magnifiquement trouvé...
une critique acerbe et satirique du monde de la télé, et une réflexion sur la célébrité (et au-delà le narcissisme) d'une grande acuité. de niro et jerry lewis forment un duo unique et stupéfiant.
Film sympathique de Scorsese qui critique avec humour les fans des célébrités. DeNiro joue un personnage totalement obsessionnel, névrosé,paranoïaque et rêveur un personnage assez bon dans l'ensemble mais un peu caricatural. Les personnages secondaires ne sont pas très important , c'est vraiment Rupert Pupkin qui est au centre du récit. Ce n'est pas une histoire qui m'a emballé plus que ça, je trouve que c'est un Scorsese assez mineur, vraiment sans plus. Reste un bon film 3,5/5.
Parmis ses 8 collaborations avec De Niro , Scorsese a donné deux fois à De Niro l'occasion de montrer son talent dans d'autres domaines que les gangsters ou les rôles d'action . New York New York m'avait déçu , mais "la valse des pantins" m'a plus que plu ! Bobby trouve là son meilleur rôle "comique" , bien avant les "mon beau père et moi" et autres "mafia blues" . Il a ici l'occasion de crever l'écran par un talent humoristique incroyable , mais Scorsese lui donne en plus un vrai grand rôle de composition . Parallèlement Marty offre un rôle pas drôle à un roi du rire : Jerry Lewis , qui apparait dans une toute autre image que celle qu'on avait de lui . LA valse des pantins s'apparente alors à deux grandes prestations à contre-emploi impressionnantes . Sans oublier un grand rôle féminin pour Diahanne Ahbott qui exelle dans un rôle de garçon manqué . The king of comedy est aussi une réflexion passionnante sur la relation entre un fan et son idole , entre l'admirateur qui veut dépasser le maitre , le rêveur qui phantasme devant son idole . Scorsese réussit une fascinante critique du monde de la télévision et du spectacle . Un film qui probablement inspiré des oeuvres telles que "podium" ou "héros" . La mise en scène se montre exellente quand il s'agit de traiter du phantasme du héros .Seul regret : la musique ne transcende pas réellement les images . Mais rien de grave , "la valse des pantins" vous prouvera que Scorsese peut exeller dans un autre domaine que le film de gangster .
Très bonne comédie superbement servie par un Robert De Niro en grande forme et filmée par Martin Scorsese qui s'attaque ici à la télévision américaine. Sans être pour autant impérissable, ce film est notable et appréciable dans la carrière du réalisateur qui montre ici son pouvoir comique. Et si l'on rit moins que dans "Alice n'est plus ici", par exemple, le scénario est suffisamment bien ficelé et les acteurs suffisamment bons pour plaire au plus grand nombre.
Échec commercial à sa sortie en salles en 1982, La valse des pantins marqua le début d'une petite traversée du désert pour Martin Scorsese jusqu'à la sortie de La couleur de l'argent en 1986. Deux ans après la sortie du radical Raging bull, le public n'attendait pas du cinéaste américain une comédie. Les deux personnages principaux sont interprétés par Robert De Niro et Jerry Lewis. Mais, là où on attend Jerry Lewis tel que nous le connaissons (volubile, grimaçant, sur-jouant) c'est Robert De Niro qu'on trouve ! Dans un rôle plus austère et plus fermé, plutôt destiné à De Niro, prend place Lewis. Ce dernier se voit donc retenu dans son jeu, engoncé qu'il est dans son rôle... et ses costumes. Nous imaginons qu'il a eu quelques difficultés à tenir cette posturespoiler: : pour exemple, la scène des congratulations est coupée au moment où Jerry Lewis, les bras ouverts, commence à s'avancer vers le public pour le féliciter également !
Cette distribution inversée des rôles paraît surprenante dans un premier temps. Elle le demeure ensuite mais pour d’autres raisons : le duo fonctionne parfaitement. Les deux acteurs, dans des postures qui leur sont peu communes, s'en sortent très bien. Enfin, cette comédie grinçante vis-à-vis de la culture télévisuelle de masse est très marquée années 80, jusqu'à la caricature (volontaire) sur certains aspects, notamment sur les "costumes" aux couleurs franches. Ce n'est pas le meilleur film de Martin Scorsese, mais c'est sans nul doute le plus familial et le plus léger.
Loin des gants de boxes et des rôles de mafieux, Scorsese et De Niro s'attaquent au rêve américain non sans critiquer de manière assez peu valorisante la célébrité, ainsi que l'extrême condescendance des vedettes qui, une fois après avoir connu le succès, ne se prennent pas pour de la merde et se fichent éperdument du destin des autres. Ce sujet, le réalisateur l'exploite de deux manières : humoristique par le personnage de Rupert Pupkin, un comédien qui attend son heure de gloire en regardant l'émission Chez Sullivan, et dramatique par le personnage de Rubert Pupkin (oui, c'est le même), une groupie qui peut s'avérer très collante mais cependant animé par un rêve qui a peu de chance de se réaliser : devenir le King of Comedy. C'est cet espoir qui fait vivre Pupkin qui le rend si attachant, interprété par un Robert De Niro toujours aussi excellent. On veut qu'il y arrive et je ne peux garantir que la pitié n'y soit pas pour quelque chose. Sans mettre en évidence une mise en scène de choc, Scorsese arrive malgré tout à captiver le public jusqu'à la fin, pour nous fournir un spectacle certes assez méconnu (j'entends par là que par rapport à d'autres films comme Raging Bull ou Casino...) mais d'une qualité aussi excellente que le reste de sa carrière.
Un Scorcese-culte beaucoup trop méconnu; l'histoire de ces 2 mythomanes doux rêveurs & obsessionnels confrontés à l'amoralité totale d'une société du spectacle - de toute façon très bourgeoise - est exemplaire, très bien racontée, et évite, de +, le language psychologique un peu arrogant présent chez les oeuvres du même genre: Un film qui dérange; son sévère échec commercial étant de toute façon là pour témoigner...
Une curiosité à revoir en ce moment au ciné en copie restaurée. Le new-york que tous les cinéphiles du monde ont rêvé est là, malgré les vêtements d'époque qui obtiennent un effet drôle aujourd'hui pourtant non voulu pour un film comique, ou plutôt une comédie dramatique, où cependant tout se termine très bien pour chaque personnage, sauf pour la cible principale du film; nous-mêmes, les clients des chaînes télés et de la fameuse société du spectacle qui nous vend du divertissement et accessoirement des guerres, et des candidats aux présidentielles. L'escroc DeNiro arrivera à ses fins, le vedettariat, mais ce n'est pas un simple cynique habile à s'imposer, non, c'est un vrai con, débile léger admirablement joué par un bob névrotique en puissance, qui se croit légitime, auréolé de la gloire d'être lui-même, ce que les autres malheureusement pour eux ne connaîtront jamais, les pauvres. On vote parfois pour des gens comme ça. Applaudissements. Rires. Générique de fin.
Idée de départ géniale d'une pensée poussée à l'extrême, très bon traitement, De Niro est excellent dans ce rôle pourtant loin du machiste de Raging Bull ou le parano de Taxi Driver. Une fin intéressante et un bon rythme. Même si on est dans une comédie, le personnage principal a beaucoup d'épaisseur et l'écriture est très précise et intelligente. Jerry Lewis est également excellent et n'en fait jamais trop. Contrairement à ce que je croyais vu son échec lors de sa sortie, il ne s'agit pas d'un Scorsese mineur mais d'un très bon film en dehors de son registre habituel, malgré qu'il soit moins fort que d'autres de ses films.