Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tyrionFL
22 abonnés
384 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 décembre 2019
The King Of Comedy est une excellente surprise assez méconnue dont Joker a rendu un bel hommage. Pupkin est un personnage dur à cerner mais diablement bien écrit qui paraît toujours s'exprimer sur le ton humoristique et qui possède une forme de psychose assez étonnante. Le film est bien écrit du tout au tout et aborde un thème assez subversif pour l'époque, l’hystérie de fan ce qui est cocasse lorsque aujourd'hui on voit la prolifération de tous pleins de petites stars sur Internet. Le film est assez drôle et satirique et est très bien construit en 2 parties bien distinctes. En voyant ce film je comprends l'admiration de Joker pour ce film dont la fin a été refaite en version plus dark. En tout cas je préfère la fin de celui-ci, bien plus satisfaisante.
Scorcese se lance dans la comédie acide où le monde cruel du show business est saigné à blanc sans vergogne; et c'est plutôt une réussite notamment grâce à la grande performance de Robert de Niro en personnage pathétique complètement schizophrène qui persuadé de son talent est aussi persuadé que Jerry Lewis : "the king of comedy", a vu en lui son fils spirituel. S'ensuit une inévitable dégringolade dans la mythomanie extrème qui le poussera aux actes les plus fous. Une comédie intelligente parfois grinçante mais convaincante.
C’est une vision très cynique que nous donne ici Martin Scorsese du show-bizness et des abus auxquels peut pousser le rêve suscité par le star-system. Ce film surprenant, dont l’échec commercial fut vraiment injustifié, se base sur le malaise existentiel du personnage de Rupert Pupkin, joliment mis en avant par la mise en scène alternant scènes réelles et fantasmatiques ainsi que sur un face-à-face entre deux acteurs mythiques. D’un coté, Jerry Lewis est génial en interprétant une star de la comédie désabusé et harcelé par ses admirateurs (un rôle de composition?) et, de l’autre, Robert De Niro est éblouissant dans ce rôle littéralement tragicomique du fan violemment excentrique en quête de la reconnaissance du public malgré son manque de talent.
Après "Mean Street", "New York, New York" et "Taxi Driver" Martins Scorsese enchaine les collaborations mythiques avec Robert De Niro, qu'il s'agisse de "Casino", "Les Affranchis" ou "Raging Bull", des films qu'on ne présente plus, mais après son chef d'oeuvre coup de poing sur la boxe le couple le plus célèbre du cinéma américain aura enchainé avec "La Valse des Pantins", injustement oublié et qui se démarque admirablement du lot.
Ici point de violence esthétisée, ni d'éjaculation de sang, "La Valse des Pantins" suit juste un comédien au nom attachant qu'est Rupert Pupkin (Robert de Niro), obsédé par la célébrité et qui veut à tout prix participer au "Jerry Langford Show", il va donc commencer à harceler le présentateur de l'émission (Jerry Lewis) jusqu'à le prendre en otage.
Outre le fait que Jerry Lewis trouve son premier rôle dramatique "La Valse des Pantins" offre surtout une critique de l'obsession humaine pour la célébrité et la reconnaissance de sa personne, emmenant le tout dans une comédie burlesque et cruelle qui explore la société du spectacle et le harcèlement médiatique que le héros va prendre pour un jeu. Scorsese, ultra féroce explose ici tout ce qui fait le charme de son cinéma, légèreté, second degré et talent et une grande pertinence. Rupert Pupkin n'est qu'un hurluberlu parmi tant d'autres et ne semble pas se rendre compte qu'il s'attaque à quelque chose de sérieux et se donne sans cesse à des drôles de quiproquos autant improbables que jubilatoires, mais finalement, est-ce que Pupkin a du talent ? La question qui rend probablement le film aussi grand. Car finalement Pupkin ne connait de la célébrité qu'une illusion et ne se rend meme pas compte de ses actes criminels. Pratiquement à la meme hauteur que "Taxi Driver", "La Valse des Pantins" offre un aperçu noir et tragique de la solitude de l'homme moderne, de sa naïveté et sa raison perdue qui conduit au drame.
Scorsese et De Niro forment donc un duo de génie comme rarement ils l'auront fait dans une comédie sociale et paranoïaque absolument magistrale. Un drame de l'image pétillant et névrosé.
A première vue différent par son sujet des autres films de Scorcese, "La valse des pantins" est au contraire emblématique du réalisateur par son personnage principal totalement obsessionnel capable de tout pour arriver à ses fins. Faussement léger, ce film véhicule un malaise qui va crescendo à mesure que l'affrontement psychologique entre De Niro (exceptionnel) et Jerry Lewis s'intensifie.
Je me demande bien pourquoi ce film a connu un échec commercial à sa sortie, j’en ai vu quelques-unes des œuvres de Martin Scorsese et cette valse des pantins est un de ses films qui m’a le plus plu, j‘ai adoré. De Niro est formidable dans son personnage de looser, on compatit beaucoup pour lui dans la première partie du film, il montre une fois de plus pourquoi il est considéré (à juste titre) comme un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma. J’ai trouvé l’histoire géniale et intéressante, on sourit beaucoup, aucune longueur, un très beau final, en gros un excellent film.
Avec La valse des pantins, film assez méconnu de son auteur, Martin Scorsese livre une vraie satire sociale questionnant notre rapport aux stars, et nos désirs de célébrité, à travers des personnages excessifs, fous, effrayants et risibles. Robert De Niro et Jerry Lewis livrent tous deux d'excellentes prestations, sans compter le fait que Scorsese, en brouillant habilement les frontières entre fantasmes et réalité, donne au film plusieurs clés de lecture. Pour finir, l'esthétique du film est assez sympathique : colorée et assez kitch. Un film sympathique et bien rythmé, qui fait réfléchir. À voir.
Comédie dramatique de Martin Scorsese, La Valse Des Pantins est une belle réussite. L'histoire tourne autour de Rupert Pupkin un trentenaire, comédien qui rêve de participer à l'émission de son présentateur préféré qu'il adule totalement à savoir Jerry Langford. L'homme nourrit une véritable névrose obsessionnelle envers le présentateur au point ou il va aller jusqu'à l'enlever et prendre en otage la chaîne de télévision qui diffuse le programme afin de réussir son objectif. C'est très plaisant à suivre et les une heure quarante passent rapidement grâce au ton qui est léger et surtout grâce à Rupert qui est aussi pathétique qu'attachant. Il faut dire qu'il est interprété par un Robert De Niro au sourire communicatif qui est excellent dans son rôle et qui prend toute la place dans ce long-métrage. Il campe ce Rupert qui se veut déterminé, très insistant, menteur, un peu gauche, d'une assurance déconcertante et sans gènes malgré qu'il soit toujours très courtois et poli. Malgré ses défauts il est attachant car ce n'est pas quelqu'un de mauvais, il est juste envahissant et pas très patient. Il va même jusqu’à fantasmer ses rencontres avec Jerry. Ce dernier interprété par Jerry Lewis se contente de subir. Cette star de la télé très sollicité est complètement désabusé par le comportement de Rupert et de son amie. Car oui Rupert côtoie une femme aussi folle que lui - avec qui il est très souvent en désaccord - voir encore plus car cette dernière est carrément amoureuse de Jerry. Tout cela est une critique du fanatisme et de ses dérives, de ces fans qui croient que leur star leur appartient et c'est très bien démontré. Les dialogues eux sont bien écrits et font sourires notamment avec le comique de répétition qui fonctionne à merveille concernant le nom Pupkin qui est à chaque fois mal prononcé. La réalisation de Martin Scorsese pour sa part se veut efficace et sobre, peut-être un peu trop mais elle rempli son rôle. Il en va de même pour la b.o. que j'ai beaucoup aimé principalement constituée de soul et de rhythm and blues, elle est apaisante et douce. La fin quant à elle m'a plu et conclut parfaitement ce bon moment. Vous l'aurez compris, La Valse Des Pantins n'est pas un Scorsese mineur, c'est un très bon film qui mérite d'être vu et vous vous souviendrez pendant encore longtemps de la vedette Rupert Popcorn.
une satire féroce sur la société du spectacle et ses exces. le film est terriblement ironique, suivant les efforts louables d'un De Niro parti à la recherche de la gloire le décrivant ambitieux, obsessionel. La vanité est aveuglante. La farce prend ensuite un tournant plus violent. Pathétique, ridicule, un scorsese inhabituel dans le ton mais fidèle à certains thèmes (obsession, megalomanie, paranoia).
Un film assez novateur pour son époque qui ne connaissait pas encore la télé réalité. Sous forme de comédie, il traite d'un sujet plutôt pathétique et d'une illusion tellement vaine....
Bonne idée, satire de la soif de célébrité parfaitement actuelle, mais ce n'est pas un excellent film pour autant. C'est beaucoup trop long à démarrer, il y a au moins 20 minutes à couper. De Niro n'est pas excellent, il joue de façon très monocorde, distanciée, comme si ce personnage ne le concernait pas. Sa partenaire en folie (Sandra Bernahrd), elle, est proprement hallucinante. Un remake beaucoup plus resserré et rythmé pourrait donner quelque chose de très bon, mais là, c'est un Scorcese de petit niveau.
Splendide film ! Prestation atypique de Robert de Niro et réalisation originale du maître Scorsese, mais quelle réussite. Pupkin nous émeut souvent ; nous fait peur parfois et joue avec la ligne rouge tout le long du film, avec une naïveté et une conviction communicative. Ce film, trop méconnu parmi la filmographie et réalisation de nos deux protagonistes ci dessus, gagnerait pourtant à se faire connaître. Il est, pour moi, à ce jour, et après avoir vu une grande partie de ses films, l'un des plus réussi du géniallissime De Niro.
Navet mal foutu, truffé de scènes ridicules. Scorsese est très surévalué, et n'a rien fait de valable depuis trente ans. On est peiné de voir le grand Jerry Lewis exploité dans cette pantalonnade.
Doté d'un scénario atypique, "La Valse des pantins" se perd dans une critique facile du show-bizz. Même si l'histoire est intéressante et réaliste, la mise en scène nous entraîne pas et l'effet comique n'est ressenti que dans le dernier sketch. On est donc ennuyé malgré une bonne prestation de Robert De Niro. Ainsi, le film jouit de bonnes idées mais dans l'ensemble, elles ne sont pas assez utilisées puisque le long-métrage ne captive pas.