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Travis.B33
39 abonnés
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5,0
Publiée le 27 février 2009
Le duo Scorsèse,De Niro a encore su être parfait grâce à un De Niro très drôle,pot de colle et très maladroit qui a encore su être talentueux.Scorsèse a fait une mis en scène parfaite.Un film comique qui tourne au dramatique et qui est culte.
Un film de Scorsese tout bonnement surprenant où l on va De Niro dans un rôle comique et Jerry Lewis dans un rôle sérieux. Le film, de plus, depeint plutôt bien les excés d'un certain fanatisme ici envers un comique. Un film sous estimé !
Une comédie irrésistible avec deux acteurs reconnus. J'ai beaucoup apprécié le personnage de De niro, qui nous inspire de la pitié et nous fait rire. Les situations comiques sont nombreuses et les plus drôles sont très certainement les fantasmes de Pupkin, lorsqu'il s'imagine être le grand ami de Jerry Langford ! Le comique de répétition avec le nom de famille de Pupkin, Popcorn etc est très amusant lui aussi ! Génial.
Cinéaste au style généralement très affirmé, Martin Scorsese prouve avec La Valse des pantins qu’il est également capable de signer un grand film en adoptant une forme plus traditionnelle. En effet, si on excepte l’insertion de certaines scènes fantasmées par Rupert Pumpkinspoiler: (on peut même se demander, comme pour Taxi driver, si la conclusion n’est pas elle-même rêver par le personnage principal puisque, à l’instar de Tarvis Bickle, il devient une star suite à son acte criminel : cette fin est-elle une citrique de la société du spectacle et du public ou le délire d’un fou ?) , le film possède une narration et un style de réalisation très classiques bien que très efficaces et tout à fait réussis. Cela explique peut-être pourquoi Scorsese trouve le film bon mais considère qu’il n’aurait peut-être pas dû le tourner. C’est d’ailleurs un long-métrage qui a été amené à Scorsese par Robert De Niro après que celui-ci ait échoué à faire diriger le projet par Michael Cimino. Il faut dire que cette histoire d’homme désirant la célébrité à tout prix est avant tout un film d’acteurs. Si Robert De Niro est impérial en comique en manque de gloire, La Valse des pantins marque une première dans la carrière de Jerry Lewis car, pour une fois, il joue un rôle dramatique avec son personnage de star méprisante et peu sympathique. Même si cette rencontre entre deux géants du 7ème Art est le moteur principal du film, il ne faut pas pour autant oublier les belles prestations de Diahnne Abbott en femme qui regrette d’avoir rencontré Pumpkin et de Sandra Bernhard en groupie presqu’aussi folle que ce dernier. On pourra trouver que ces comédiens ne soient pas réellement mis en valeur par une version française assez décevante. Ainsi, si elle est assez atypique dans la carrière de Martin Scorsese de par son classicisme, La Valse des pantins n’en demeure pas moins une grande réussite grâce à sa réunion de talents et sa critique de la folie amenée par le besoin de célébrité à tout prix. Une réussite de plus pour le réalisateur qui ne rencontra pas le succès à sa sortie mais obtint une véritable reconnaissance au fil des ans.
Brillamment interprété par ce jeune acteur en devenir, Mr De Niro, l'histoire de ce comique qui rêve d’apparaître et de se faire connaître dans la célèbre émission de jerry, est prêt à tout pour y arriver. On redécouvre l'acteur-humoriste Jerry Lewis, grande figure de cette époque, dans le rôle du présentateur célèbre que tout le monde s'arrache. Martin Scorsese signe là un véritable chef d’œuvre dans la mise en scène, la profondeur des personnages et de l'histoire .Robrert De Niro est un monstre, il joue à la perfection, sans faille, avec une justesse déconcertante, c'est fou. On se laisse vite embarqué dans les tumultes de ce jeune comique prêt à tout pour se faire connaître, une trame fluide, une interprétation fantastique.
« Parenthèse » dans la carrière sombre de Martin Scorsese, « La Valse des pantins » n'est pas une comédie pour autant. On retrouve même à travers ce personnage déséquilibré la passion du réalisateur des « Affranchis » pour les « héros » pas comme les autres, violent et fascinant à la fois. Mais contrairement à d'habitude, Scorsese préfère tourner ici cela en dérision, sans pour autant tomber dans la grosse rigolade. Au contraire, il est difficile d'exprimer le malaise provoqué par certaines scènes, l'insistance dont fait preuve Rupert Pupkin à de nombreuses reprises faisant froid dans les dos. Il a beau être extrêmement aimable et poli, sa façon de quasiment harceler les producteurs tant il est persuadé d'être un génie est terriblement angoissante, d'autant que Robert De Niro le joue à la perfection. Son « affrontement » avec Jerry Lewis est d'ailleurs un remarquable moment de cinéma : ils ont beau ne pas avoir tant de scènes communes, cette façon qu'à Pupkin d'idéaliser son idole est saisissante face au quasi-mépris que ressent ce dernier pour lui. C'en est presque douloureux de voir ces deux hommes talentueux vivre de cette façon : l'un dans une sorte de psychose obsessionnelle complètement déconnectée de la réalité, l'autre dans une solitude quasiment inimaginable... La « comédie » laisse à ce moment totalement place au drame, même si l'ironie dont fait preuve Scorsese dans les vingt dernières minutes vient une fois de plus remettre en cause le « registre » dans lequel nous sommes. Celles-ci sont d'ailleurs étonnantes, ni pro ni anti-show business, même si celui-ci ne sort assurément pas grandi de cette œuvre atypique, à la conclusion aussi grinçante que réjouissante : un sacré tour de force cette « Valse des pantins ».
"La valse des pantins" occupe une place à part dans la filmographie de Martin Scorsese. La tonalité jusque-là globalement noire des films du réalisateur, de "Who's that knocking at my door" (1967) à "Raging Bull" (1980) a longtemps fait passer "La valse des pantins" pour une comédie, sorte d'OVNI traversant une filmographie marquée par le sceau du désenchantement et du dérèglement social, incarnés par des individus en rupture de ban. Impression comique renforcée par la présence au générique de Jerry Lewis. En réalité, Rupert Pupkin le fan kidnappeur, joué par De Niro rejoint Travis Bickle (héros de "Taxi Driver") parmi les laissés pour compte de la société américaine. Le désœuvrement consécutif au retour mal géré des GI ayant combattu au Vietnam pour l'antihéros de "Taxi Driver", l'enivrement aux paillettes d'une jeunesse collée à l'écran cathodique pour Rupert Pupkin. Plus de trente ans après sa sortie, "The king of comedy" se révèle comme prémonitoire de ce qu'est devenu aujourd'hui le rapport à la célébrité, banalisé par la multiplication des reality shows et l'influence insidieuse de la toile sur la mutation des rapports sociaux vers une confusion névrotique entre un anonymat déculpabilisant et l'accès facile à une notoriété éphémère. La prophétie d'Andy Warhol concernant le "quart d'heure de célébrité" auquel chacun d'entre nous peut prétendre, se vérifie tous les jours un peu plus, faisant grimper sans fin la surenchère médiatique qui tourne souvent à l'absurde. Selon ce précepte et avec le recul, la question que l'on peut se poser est la suivante: Rupert Pupkin quand il kidnappe Jerry Langford célèbre showman (Jerry Lewis) souffre t'il d'un syndrome névrotique mégalomaniaque ou plus cyniquement n'est-il qu'un froid calculateur en avance sur son temps ? A y regarder de plus près, Pupkin dont le calme et la détermination sont à toute épreuve, semble avoir patiemment calculé son affaire, manipulant sa collègue groupie fortunée (Sandra Bernhard génialement hystérique) et aussi Jerry, comique à l'ancienne qui n'a visiblement pas intégré le rapport au public qui se modifie à grande vitesse dans les années 80. Cette thèse semble être accréditée par les rêves de Rupert qui montrent bien qu'à ses yeux Jerry n'est qu'un marchepied vers la gloire. Quand la collaboratrice de Jerry (sublime Shelley Hack) lui conseille de faire ses armes en passant par le circuit traditionnel mais très aléatoire des petits cabarets, Rupert n'en n'a cure, connaissant un moyen beaucoup plus efficace et rapide de rejoindre son héros sur le devant de la scène. Scorsese a longtemps hésité à porter à l'écran le scénario de Paul D Zimmerman qui lui avait été proposé au début des années 70 et qui échouera un temps à Milos Forman. Il faudra la détermination de Robert De Niro très sensibilisé au sujet pour que le réalisateur devenu davantage concerné par les revers de la célébrité se saisisse de l'affaire. Pupkin à l'image de Travis Bickle est certes un marginal vivant encore chez sa mère, conservant ses rites et manies d'adolescent mais son statut semble transitoire comme s'il était en couveuse, attendant l'heure propice pour enfin basculer dans sa vie d'homme. Il concentre sur sa seule personne les angoisses des deux complices désormais livrés aux affres de la vie sous les sunlights qui vous condamne à l'isolement sous peine de devenir la proie de tous les Rupert Pupkin qui arpentent les rues. John Lennon à l'époque du tournage venait d'être assassiné par Martin David Chapman (1980) et Jodie Foster l'actrice de "Taxi Driver" avait été harcelée de longs mois par John Warnock Hinckley Jr. l'auteur de la tentative d'assassinat sur le président Reagan (1981). Dans un tel contexte on peut comprendre le regain d'intérêt de Scorsese pour le sujet mais aussi y déceler la raison de la relative violence émanant de Pupkin, le réalisateur ne souhaitant sans doute pas susciter davantage de vocations criminelles. Il n'empêche que sous ses airs de gentille comédie un peu moqueuse, "The king of comedy" reste encore aujourd'hui un des films les plus troublants de son auteur. A voir pour mieux comprendre la transformation de nos sociétés occidentales où l'image est devenue une raison d'être mais aussi pour voir Jerry Lewis et De Niro à leur meilleur, jouer à front renversé.
Certainement pas le meilleur film de Scorcese, et loin d'être celui de DeNiro, "La valse des pantins" reste un film agréable, surtout grâce à un Robert DeNiro étonnant dans un personnage à mille lieux de ses rôles habituels.
Cinquième participation pour Robert De Niro (sur les huit), dans lequel on le retrouve grimé en humoriste méconnu qui décide d’enlever le présentateur vedette d’un show télévisé afin de pouvoir faire son numéro devant les caméra (en échange de sa libération) ! Finis les rôles de mafioso ou de macho, cette fois-ci, il campe un américain lambda (en apparence) mais qui en réalité, cache de graves troubles de la personnalité. Il s’imagine être célèbre, être ami avec un très grand présentateur télé, avoir du talent, il ne va reculer devant rien pour parvenir à ses fins, c’est à dire, être célèbre ! Son personnage est à la fois mystérieux et persévérant, vivant toujours chez sa mère (alors qu’il a la trentaine), il est aussi mégalomane, virulent ou sympathique par moment, Robert De Niro campe un personnage qui à la capacité d’endosser diverses personnalités, toutes plus marquantes les unes que les autres. Le scénario est brillant et la composition de la distribution parfaite, aux côtés de Jerry Lewis & Sandra Bernhard. Une œuvre remarquable de la part de Martin Scorsese, on regrette qu’à l’époque de sa sortie, elle n’ait pas rencontrée le public espéré (le film fut un échec cuisant) !
Au début on se demande vraiment dans quoi on s'embarque, ça paraît lourd, facile, dérangeant, bavard, puis au fur et à mesure que le film s'installe on se rend compte qu'on est en train de visionner un chef d'œuvre d'une richesse extraordinaire. Le film fait preuve d'un cynisme assez réjouissant qu'on avait plutôt l'habitude de voir dans les comédies italiennes. Sauf que là ce n'est pas vraiment une comédie (même si certains passages sont burlesques) mais une vision de ce que la "société du spectacle" (je n'aime pas ce terme) peut faire d'un individu, en l'occurrence deux cas, celui de De Niro où le désir de paraître le rend schizophrène et celui de Sandra Bernhard embarquée dans une logique fétichiste et sexuelle qu'elle est incapable de contrôler. Il est d'ailleurs assez pathétique que le spectateur puisse jouir de la situation dans laquelle de Niro se met, alors qu'en fait c'est assez triste. Quelques mots sur la distribution, en un mot c'est un sans-faute, De Niro est parfait, Jerry Lewis extraordinaire, époustouflant. Sandra Bernhard complètement déjantée (entre la scène du pull-over et celle où elle est à deux doigt de spoiler: violer Jerry Lewis , qu'elle actrice !) Quant à Diahnne Abbott (Madame de Niro à l'époque) son rôle est bien plus effacé, mais quelle belle femme ! Plusieurs scènes sont cultes, l'ouverture, le kidnapping, bien sûr, Lewis marchant dans les rues, mais le must reste la scène dans la maison de campagne de Lewis, où les acteurs n'en peuvent plus tellement c'est bien joué ! On lit çà et là que la réalisation est peu inventive ! Je conseille à ceux qui le pensent d'observer comment Scorsese traite la scène où De Niro est poursuivi dans les couloirs de la maison de production, tout simplement génial. Je m'attendais à un petit film un peu sympa, j'ai vu un chef d'œuvre.
Juste après le film poil à gratter de Spielberg avec "1941", paf voici celui qui peut prétendre au même titre pour la filmo de Scorsese. Ici pas d'audace technique comme nous a souvent habitué le réalisateur, qui là se montre vraiment très discret niveau mise en scène, mais qui est largement contrebalancé par la très grande audace de son sujet et surtout de son traitement. Martin Scorsese réalise une oeuvre très sardonique sur la célébrité et la fascination, et inévitablement la surestimation, qu'elle exerce en opposant deux acteurs au sommet de l'art. Robert De Niro, totalement à l'aise dans le rôle d'un comique loser qui en dépit de, ou grâce à, son apparente bonhomie réussit pourtant à mettre encore plus mal à l'aise que son personnage de Bickle Travis dans "Taxi Driver". Face à lui, Jerry Lewis assume courageusement le rôle d'une grande vedette comique misanthrope et colérique, à qui il a peut-être ressemblé, et fait montre d'un très grand talent dramatique dans ses scènes. L'ironie comme quoi le comique loser fait plus rire que la vedette comique est très bien soulignée. Sandra Bernhard, en furie nympho, complète parfaitement la distribution. Une oeuvre au vitriol qui s'assume donc pleinement et c'est tant mieux.
Quand on pense a Scorsese, La Valse des Pantins n’est pas le premier film qui nous vient a l’esprit. Même chose quand c’est le nom de Robert de Niro qui nous est cité. Et c’est bien dommage car Scorsese dans ce film très peu connu exploite un thème qu’il n’a peu, pour ainsi dire jamais, développé, la comédie. Comédie certes mais sombre. De Niro est excellent dans ce rôle de paumé, prêt a tout pour réaliser son rêve, être la star d’un jour. La Valse des Pantins est drôle, amère et a voir.
Présenté en competition au Festival de Cannes en 1983,The King of comedy est un des flops commerciaux les plus retentissants pour Scorsese.C'est pourtant à mes yeux un Chef d'Oeuvre denoncant les idées de l'American Dream où les frustrations se traduisent par la violence.Violence graduelle traduite dans le film à travers le personnage de Rupert Pupkin,Robert DeNiro qui cassait son image de macho et d'homme violent pour la première fois de sa carrière.Ce film est donc une etape essentielle dans sa carrière.Jerry Lewis dans son premier role dramatique est tout aussi bon,incroyable de sobriété,ce qui ne l'emèche pas d'etre très drole.Dénoncant à la fois le show-business,le pouvoir de la télévision,le fanatisme,Scorsese réalise un film qui sous ses allures de comédies,est un veritable pamphlet.Chef d'Oeuvre.
Dans la lignée des films les plus méconnus de Martin Scorsese, voici "La Valse des pantins", l'histoire de Rupert Pupkin, un homme qui veut devenir comique et qui rêve de participer à l'émission de son idole, Jerry Langford. Avec cette comédie cynique et grinçante, le cinéaste pose un regard implacable sur la célébrité, ses conséquences et ses influences sur les autres personnes. Pour Pupkin, mieux vaut être le roi d'un soir plutôt que d'être un minable toute sa vie et c'est pour cela qu'il ne va pas hésiter à kidnapper son idole pour arriver à ses fins. Dans un rôle aussi drôle qu'effrayant, Robert De Niro s'en sort à merveille face à un Jerry Lewis très convaincant dans son premier rôle dramatique. Satire qui oscille toujours entre le rire et les frissons, "La Valse des pantins" se range aisément aux côtés des grands films mésestimés de son réalisateur, entre "A tombeau ouvert" et "After Hours".
Un classique ou non du grand Scorcese, avec son collaborateur fétiche, les 2 hommes nous livrent une comédie sur ton dramatique du monde de la télé et d'une émission phare comme il en existe des dizaines sur le petit écran américain. Un comédien "raté" s'inventant ses propres show à son domicile mais constamment interrompu par sa mère, un personnage tous le long du film qui ne peut que faire penser au très récent "Joker", qui se fait avoir par la surpuissance des grands animateurs. Un homme qui s'oblige au kidnapping de son favoris pour l'obliger à apparaître dans son show. Une comédie par les gestes et le parler très fluide de l'acteur DeNiro, Un monde télévisé très bien montrer. Des passages secondaires pas très passionnants parfois mais qui s'oubli facilement. Un film globalement réussi dans un New York des années 80 très vintage.