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Benjamin A
707 abonnés
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4,5
Publiée le 19 avril 2014
Que dire de ce monument du cinéma... ? Un chef d'œuvre ? On n’en est pas loin !
Autant en emporte le vent représente tout ce que le cinéma peut apporter. Oui il y a cette dramaturgie, cette amour, qui marchera, marchera pas et remarchera... ou non, cette histoire d'attente, de passion, d'honneur aussi, qui est fascinante et passionnante. Mais il n'y a pas que ça sur les 220 minutes de très grand cinéma que nous propose ce cinéma, il y a tout un fond autour la guerre de sécession avec notamment une image des nordistes assez inconnu et peu montrée au cinéma, sur les conditions humaines et des esclaves, les conventions et sur une époque emportée par le vent. "Autant en emporte le vent" bénéficie d'une très bonne qualités d'écrire, sur les thèmes abordés, le scénario réadapté mais surtout les personnages et notamment les deux protagonistes, l'une, Scarlett O'Hara, est complexe, boudeuse ou encore semblant insensible pendant que l'autre, Rhett Butler est à la fois et cynique et pragmatique. Les deux sont passionnant voir même fascinant et les émotions qu'ils vivent, on les vit avec eux. De plus il bénéficie de superbes interprétations, Clark Gable c'est LA classe incarnée et s'approprie de merveilleuses manière son personnage, pendant que Vivien Leigh, au sommet de sa beauté, en fait de même (notamment à la mort de ses maris où elle n'en a que faire !). L'alchimie entre les deux est excellente et fait partie des plus belle réussite du film et on n'oubliera pas les très bons seconds rôles à l'image de Leslie Howard et Olivia de Havilland. De plus, on ne ressens aucun ennuie tant on est captivé et les touches d'humours ne sont pas oubliées. La reconstitution est parfaite, cette grosse production a mis les moyens que ce soit dans les décors, les costumes ou les maquillages et ca se voit. L'utilisation du technicolor est impeccable.
Donc oui, ses dix oscars sont amplement mérité, tout comme le fait qu'il est à ce jour, le film ayant le plus vendu de tickets à travers le monde. Du vrai, du beau et du grand cinéma.
Plus gros succès de liste l'histoire du cinéma pendant 26 ans (il le reste aujourd'hui si on prend en compte l'inflation), Autant en emporte le vent est l'accomplissement du rêve de David O. Selznick. Le véritable auteur du film ici est, en effet, ici le producteur plus que les multiples réalisateurs (George Cukor qui s'occupa de toute la préparation qui assura le début du tournage avant de tout abandonner, Sam Wood, William Cameron Menzies et enfin Victor Fleming qui signa le film et en tourna la grande majorité). Selznick voulait en faire le plus grand film de l'histoire du cinéma et s'en donna les moyens : une durée de presque 4 heures, des décors impressionnants, une musique grandiose (signée par le grand Max Steiner), une distribution prestigieuse (Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard, Olivia De Havilland) et exigeante (il auditionna plus d'une centaine d'actrices pour le rôle de Scarlett O'Hara et débuta le film sans avoir trouvé son interprète), un travail sur la photographie en Technicolor prodigieux (les travellings arrières avec un contraste entre les personnages non éclairés et l'arrière-plan aux couleurs chaudes et flamboyantes clôturant certains séquences), des mouvements de caméra soulignant un nombre de figurants gigantesque (le célèbre travelling arrière partant de Scarlett O'Hara et dévoilant petit à petit un champ de bataille jonché de cadavres)... Dès le générique, on se trouve dans la démesure avec de multiples décors, de très nombreux cartons annonçant un nombre d'acteurs impressionnant et surtout un titre se déroulant en lettres gigantesques (un style d'affichage très peu réutilisé depuis à l'exception de la saga des Rocky). Mais le film arrive brillamment, comme Titanic 58 ans plus tard, à mélanger la Grande Histoire (la guerre de Sécession) à la petite (l'histoire de Scarlett O'Hara). Selznick réussit donc l'exploit de rendre passionnant l'histoire d'un personnage antipathique (Scarlett est une femme très égoïste même si elle peut faire preuve d'un grand courage) dans un milieu très critiquable (le milieu sudiste). Le seul reproche que l'on pourrait faire au film se situe au niveau de son traitement des esclaves noirs, en particulier celui de Prissy qui est représentée comme une esclave assez simplette. La version française du film renforce d'ailleurs cette impression en accentuant les accents des personnages noirs (même si la voix un peu enfantine de Prissy se rapproche de celle de la véritable actrice). Toutefois, il faut resituer le film dans son contexte en le comparant au traitement des noirs dans le cinéma hollywoodien de cette époque (Tarzan, l'homme singe, tourné 7 ans, auparavant était beaucoup plus caricatural et utilisait même des acteurs blancs peints en noirs). Il faut d'ailleurs noter que le roman serait apparemment beaucoup plus raciste et irait même jusqu'à vanter le Ku klux klan. David O. Selznick (appartenant à la communauté juive qui connaissait à cette époque les horreurs du racisme et voulant éviter d'éventuelles émeutes) préféra supprimer au maximum cet aspect, ce qui est une décision plus que louable. Ainsi, on peut plus reprocher au film une vision un peu stéréotypée et enjolivée qu'une vision réellement raciste. D'ailleurs, le personnage de Mamma est représentée comme une femme plutôt sage et perspicace. Ce rôle vaudra d'ailleurs à son actrice, Hattie McDaniel, l'Oscar de la meilleur actrice dans un second rôle. Cette récompense (la plus connue pour le film car c'était une première pour un acteur ou une actrice noire) fut accompagnée de 7 autres Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleure actrice, meilleure photographie pour un film en couleur, meilleur montage et meilleure direction artistique), de 5 autres nominations (meilleur acteur, meilleure musique, meilleur son et meilleurs effets spéciaux) qui sont tout à fait justifiés, ainsi que de deux autres récompenses spéciales lors de la même cérémonie (récompense technique spéciale pour le décorateur William Cameron Menzies et récompense scientifique ou technique collective pour d'importantes contributions en faveur du développement de nouveaux matériels et procédés d'éclairage). Produit par David O. Selznick et réalisé par Victor Fleming (qui réalisa la même année rien de moins que Le Magicien d'Oz), Autant en emporte le vent reste donc aujourd'hui un film éblouissant qui est un pur exemple de la splendeur que pouvait offrir le cinéma hollywoodien des années 30 dans ses plus grandes réussites.
Les bases du film romantique proviennent toutes de cette fresque romanesque. Du chassé-croisé amoureux au drame familial en passant par les échanges de regards symbolisant le coup de foudre initial, tout est dans cette adaptation du roman le plus vendu de l’époque de la Grande Dépression. Si la vision d’un tel film-fleuve épique peut aujourd’hui faire peur, on ne doit pas se contenter de n’y voir qu’une belle utilisation du technicolor afin rendre flamboyants les superbes décors et les costumes de cette célèbre reconstitution de la Géorgie déchirée par la guerre de Sécession. Le producteur David O. Selznick a su réunir toute une flopée de scénaristes pour réussir à transformer ce qui commence comme une simple histoire d’amour impossible en un drame psychologique d’une jeune fille que les différents tristes épisodes de sa vie fera passer de l’état de gamine gâtée en une manipulatrice avide d’argent. En construisant leur romance épique comme une vaste tragédie grecque et en réunissant l’un des plus beaux couples d’acteurs de l’histoire du cinéma (la gracieuse Vivian Leigh et le charismatique Clark Gable), le trio de réalisateurs parvient en à faire une réflexion inégalable sur l’accès impossible au bonheur pour des êtres qui sont incapables d’assumer leurs sentiments.
" autant en emporte le vent " très grand classique du 7e art . L'histoire se déroule en Géorgie en 1861 . Scarlett o'hara ( vivien leigh ) est une jeune femme de la haute société sudiste qui est courtiser par tout les bons partis du pays dont le cynique rhett butler ( Clark gable ) qui aimerais conquérir son cœur . Mais elle n'a de yeux que pour Ashley wilkes ( Leslie Howard ) dont elle est éperdument amoureuse . Mais Ashley va épouser Mélanie sa cousine. Scarlett est bien décider a le faire changer d'avis. Au même moment la guerre de sécession éclate . Scarlett va alors être emporter dans une véritable tragédie entre son amour impossible avec Ashley et la guerre qui ravage le pays ... On ne présente plus " autant en emporte le vent " ce monument du 7e art qui a été pendant 26 ans le plus grand succès de l'histoire du cinema . Il est également l'un des films les plus oscariser avec pas moins de 10 oscars remporter a Hollywood . Ce film est une fresque grandiose . L'histoire est tout simplement prenante et captivante . On se laisse emporter pendant plus de 4 heures dans cette superbe histoire mêlant drame , tragédie , romance , guerre . 4 heures passionnante sans aucun ennuie . Le film est porter par le couple mythique vivien leigh / Clark gable . Vivien leigh est tout simplement exceptionnelle dans le rôle de Scarlett o' hara cette enfant gâter égoïste , prétentieuse et fier qui veut a tout prix conquérir le cœur de Ashley ( très bien interpréter par Leslie Howard ) alors que ce dernier va épouser une autre jeune femme . Elle fera tout pour essayer de le conquérir quitte a souffrir et passer a coter du véritable bonheur . Elle va également subir les dommage de la guerre de sécession qui fait rage . Toutes ses souffrances et Ses épreuves tragiques vont l'endurcir . Elle remportera l'oscar de la meilleur actrice pour son incroyable prestation . Clark gable est excellent également dans le rôle du cynique rhett butler qui fera tout pour conquérir le cœur de Scarlett alors que cette dernière n'a de yeux que pour Ashley . Ces histoires d'amour impossible sur fond de guerre de sécession avec leur lot de souffrance et de tragédie sont vraiment passionnante a suivre pendant près de 4 heures. La reconstitution de l'époque et du contexte historique ( la guerre de sécession ) est magistral grâce une mise en scène grandiose , des costumes superbes et des décors tout simplement grandiose . Les paysages sont également de toute beauté . Evasion garantit . Le spectacle est totale et grandiose grâce notament l'utilisation pour la première fois au cinema du Technicolor qui donne lieu a des plans de toute beauté . On s'évade pendant 4 heures dans une autre époque. La musique est également grandiose et accompagne chaque scènes magistralement . Le film malgré ses 75 ans au compteur n'a pas énormément vieillit. Franchement on dirait pas que le film a été tourner en 1939 . Un film prenant , captivant et émouvant . La fin du film est très émouvante avec spoiler: rhett butler qui brise le cœur de Scarlett en sortant l'une des répliques les plus célèbres du cinema " ma chère c'est le cadet de mes soucis " . L'un des plus grand classique de l'histoire du 7e art .
"Autant en emporte le vent", "Gone With the Wind" date de 1938. Ce n'est pas seulement une histoire sentimentale, c'est la guerre de sécession vue depuis les états du sud, c'est l'aventure d'une civilisation emportée par la guerre et son incapacité à adapter son schéma social après l'abolition de l'esclavage, c'est les prémices du Klu Klux Klan ... 4 heures sans ennui car, c'est 4 h passées au milieu des plus beaux décors réalisés pour un film jusqu'au tournage des "Dix Commandements". Tout y est naturel, même l'incendie d'Atlanta nécessita 4 casernes de pompiers pour le provoquer et le surveiller afin qu'il éclate à l'écran. "Autant en emporte le vent" est aussi le premier film en technicolor, ce procédé magique qui garde fraîches et pétantes de rouge, de vert et de bleu, des images vieilles de 74 ans. C'est aussi les interprétations fabuleuses de Clark Gable, de Vivien Leigh, ainsi que l'inoubliable sœur de Joan Fontaine, Olivia de Haviland. Clark Gable renouvellera cet exploit dans un autre film du même genre en 1952 : "Je suis une esclave libre" cette fois avec Sydney Poitier et Yvonne de Carlo. "Autant en emporte le vent" est une superbe adaptation du roman de Margaret Mitchell qui reste pour moi, un des plus grands films du cinéma avec "Ben Hur" de 1959 et "Les Dix Commandements" de 1956.
Immense ! Magnifique ! Les mots manquent pour qualifier ce chef-d'œuvre passionnant malgré sa durée. Chaque scène est un régal et aucune n'est inutile : pas de remplissage ici. On arrive à s'attacher à des personnages égoïstes et favorable à l'esclavage, tant les acteurs qui les campent sont fabuleux. Loin d'être une simple romance à l'eau de rose, l'histoire est cruelle et tragique, et les protagonistes souffrent sous le poids de la guerre et de leurs ambitions. Les envolées lyriques sont nombreuses et le destin de Scarlett O'Hara restera à jamais gravé dans l'histoire du septième art.
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5,0
Publiée le 30 septembre 2019
Un monument hollywoodien à lui tout seul pour l'un des plus gros succès de l'histoire du cinèma! Parlant de la guerre de Sècession, il est difficile de faire mieux que "Gone with the Wind", produit par David O. Selznick et mis successivement en scène par George Cukor, Sam Wood et enfin Victor Fleming qui se taille la part du lion en inscrivant son nom en lettres d'or! A partir du cèlèbre roman romanesque de Margaret Mitchell, le film fut rèalisè avec d'ènormes moyens, comme on n'en avait encore jamais utilisès jusqu'à alors! Des acteurs inoubliables (Vivien Leigh, Clark Gable, Olivia de Havilland, Trevor Howard...), des amours contrarièes et exaltèes par le guerre de Sècession, une musique lègendaire et 10 Oscars à l'arrivèe! Cette vaste fresque colorèe de 3h30 a fait date! C'est en quelque sorte le triomphe du technicolor où l'on n'oubliera pas de sitôt les dures èpreuves de la vie de Scarlett O'Hara qui mettent son orgueil à rude èpreuve! Immense chef d'oeuvre...
Le tâcheron Fleming n'est sans doute pas pour grand-chose dans la réussite de ce film auquel a participé Georges Cukor est qui est avant tout un film de producteur (David O. Selznick) Balayons déjà les critiques habituelles. Oui, c'est un film sudiste et le point de vue est donc sudiste, il est peut-être idéalisé mais il n'est pas révisionniste (la sanglante bataille de Gettysburg en 1863 et le rasage de d'Atlanta par les nordistes en 1864 sont des réalités historiques. De plus le film n'est raciste qu'aux yeux de chercheurs de petites bêtes. Quant à ceux qui critiquent le personnage de Scarlett en lui reprochant son inconsistance et tout ce qui s'en suit, il faudrait peut-être qu'ils comprennent que c'est le sujet du film Alors qu'en est-il du film : une double histoire, spoiler: celle de l'écroulement du Sud, c'est la partie la plus spectaculaire du film, au lieu de nous montrer des combats, le film nous montre les morts, les blessées, par centaines, par milliers, le feu, les destructions, la peur, le désespoir, et ces images sont fortes et terrifiantes, l'autre volet est l'itinéraire d'une espoiler: nfant gâtée, se fichant des convenances, mais capricieuse, manipulatrice , vénale, et aussi prisonnière de son amour fou et irraisonné pour le beau Ashley, mais ce qui ne l'empêche pas d'avoir des moments d'intense bonté. Eh oui personne n'est tout noir, personne n'est tout blanc. Le rôle est joué par une Vivien Leigh, fabuleuse, magnifiquement photographiée et éclatant l'écran de son talent et de sa beauté. Clark Gable lui aussi est un personnage complexe, pas trop clair mais attachant. Olivia de Havilland en second rôle nous joue une femme bien plus intelligente qu'elle ne veut bien le paraître, et si Leslie Howard est réduit à nous jouer les Droopy, c'est que c'est le personnage qui est ainsi. On ne peut parler de la distribution sans évoquer la présence d'Ona Munson, introduite avec des pincettes dans le récit puisque le Code Hays interdisait que l'on parle de prostitution. Un beau rôle, très digne, très classe. La réalisation est parfaitement maîtrisée, parfois une scène très courte suffit comme quand Scarlett dont spoiler: la liaison avec Ashley alimente les cancans se rend à sa fête d'anniversaire et qu'elle est reçu par sa belle-sœur avec le sourire. A la fin du film quand les malheurs ne cessent de s'empiler, le film sait nous éviter de sombrer dans le pathos. Il y a aussi ces touches d'humour insolite comme quand la femme du docteur apprend que son mari revient du bordel, elle lui demande pas fâchée du tout comment est la décoration. On ne s'ennuie jamais pendant ces quatre heures de projection, il n'y a aucune longueur, les couleurs sont flamboyantes, la musique de Max Steiner est magique. Que du bonheur !
Sans hésiter 5 étoiles, un chef d'oeuvre culte, classique mais bon, tout juste peut-on reprocher les attitudes et le jeu de Clark Gable au début, toujours reconnaissable à ses rictus mais c'est sa marque de fabrique de vieux beau sur le retour, et c'est pas si dérangeant alors ne boudons pas notre plaisir. Que dire qui n'a déjà été fait ? 4h de film ? Oui mais ça les mérite, ça ne parait pas trop long, ça permet de bien cerner la psychologie des personnages et de voir leur évolution ; ça amène une histoire complète servie par une mise en scène efficace, on ne se perd pas en chemin et on ne devine pas la fin. L'histoire est tout bonnement géniale, peu de drames romantique l'égalent, la trame inédite à l'époque (et pas copiée depuis ou mal), la musique joue un rôle à part entière tant elle sert les scènes, les décors (carton pâte bien visible) ne dénaturent pas l'image le tout sans d'anachronismes ni pathos. Les acteurs jouent vraiment, pas comme au théâtre mais comme dans un vrai film, pas de surjeu, pas de platitudes, tout juste regrettera-t-on le doublage français rendant incompréhensible certaines répliques notamment des bonnes. Il faut surtout noter les costumes, très beaux, et les couleurs, qui elles aussi jouent un rôle (entre Scarlet au début, puis en patronne, puis au réveil après une nuit avec Butler, toujours différent et ça a un sens). Je finirais en disant que certes le film a vieilli, mais ça reste une valeur sure, à l'instar d'un "The artist" qui renoue avec ce vieux style, on voit que c'est ce qui marche, et si on le remet dans le contexte de l'époque c'est trop bien.
Force est de constater que ce chef d'oeuvre de 1939 ne viellit pas vraiment. Victor Fleming signe là une oeuvre titanesque qui nous exposent, pendant près de 4 heures, une histoire d'amour impossible sous fond de guerre civile. Amour impossible quasiment aussi forte que celle décrite dans la tragédie Romeo et Juliette, des hommes et des femmes dans l'impossibilté d'aimer les bonnes personnes, courant sans cesse à la recherche d'un bonheur perdu d'avance.
La fresque de Fleming se distingue en trois actes : - La présentation de l'univers de Scarlett et de sa personnalitée d'enfant gâté, faisant la connaissance du perso de Clark Gable, l'homme qui lui donnera tout son amour...mais sans avoir de retour. - La mise à sac du petit univers privilégié de Scarlett dû à la guerre faisant rage entre les "Yankees" et l'état du Sud. Evolution du personnage de Scarlett qui passe de jeune fille capricieuse à celle de femme généreuse qui, pour sauver des vies, doit affronter les cadavres et horreurs de la guerre. Acte particulièrement riche, plein de conflits, la confrontation de Scarlett avec la Mort et autres épreuves se révélant particulièrement interressant. - Le troisième acte est celui qui se concentre le plus sur l'interaction entre les protagonistes, révélant sentiments forts, incompréhension amoureuse à son paroxysme, drames familiaux, jusqu'à un final renversant de beauté et de sincérité.
"Autant en emporte le vent" est un film profondemment noir, d'un réalisme effrayant sur les rapports humains et particulièrement amoureux et dans le même temps, une fresque grandiose poétique, belle, onirique et totalement décomplexée. Le duo Gable/Leigh (Leigh d'une beauté intense) est magique, intense, touchant, les acteurs nous faisant partager le désarroi, l'amour fou, toute la complexité d'un couple ne parvenant pas à accorder leurs coeurs au bon moment.
Je recommande vivement le film en Bluray, l'image, retravaillée est magnifique, les couleurs éclatantes, c'est un vrai bonheur de revoir cette grande oeuvre dans de telles conditions.
"Autant en emporte le vent"(1939)est l'un des films les plus mythiques de l'Histoire du cinéma,et assurément le plus connu de l'âge d'or hollywoodien.Cette grande fresque mélodramatique et historique de près de 4 heures est passionnante,foisonnante,vibrante.Le producteur David O.Selznick ne compta pas ses sous,pour que la reconstitution soit somptueuse et irréprochable.Le film ne fait pas du tout son âge,et doit désormais beaucoup à son Technicolor si éclatant,qui met en valeur le domaîne de Tara et les costumes d'époque de tous les protagonistes.Si la Guerre de Sécession sert de toile de fond à l'histoire,on assiste surtout aux indécisions amoureuses de Scarlett O'Hara,jeune fille bourgeoise trop gâtée,qui se révélera en femme de conviction et de ténacité.Vivian Leigh lui donne toute sa magnificience,sa prestance et son caractère impétueux.Elle est craquante,et son duo/duel avec un Clark Gable éternellement séduisant,reste pour toujours dans les annales.Le destin contrarié de Scarlett ressemble à un vrai drama,avec des pertes considérables et des révélations douloureuses.La musique de Max Steiner maintient en haleine,et offre un lyrisme constant à cette oeuvre monumentale,qui aura vu passer 4 réalisateurs et qui a obtenu 10 Oscars.
Un chef d'oeuvre absolu, éternel. Ce film est sans aucun doute le meilleur de Victor Fleming, de par sa sublime mise en scène et par les magnifiques couleurs de ce film, rarement égalées au cinéma. La musique est elle aussi formidable, tout comme le contexte, passionnnant. De plus, les personnages sont passionnants, rendus intenses par les remarquables acteurs de ce film, à savoir Clark Gable, Vivien Leigh, Leslie Howard et Olivia De Havilland. C'est l'un des plus beaux films qu'il m'aie été permis de voir.
Autant en emporte le vent est un film mythique, et on comprend pourquoi. Cependant, on ne comprend pas vraiment la deuxième partie du film, après la guerre. Tout le monde meurt, ok, et ensuite ? Il ne reste que Tara. Bref, me voilà quelque peu déçu par un des plus grands chef d’œuvre du cinéma américain, qui, certes, en met plein la vue, mais qui est l’archétype d’un succès : des bons acteurs (Gable est excellent), une histoire tragique mais pas trop pour qu’on pleure mais pas trop, aucune audace dans la réalisation (chapeautée par Selznick), un savoir faire évident dans la mise en scène et un budget qui plafonne un compte de millionnaire. Alors, certains vont me dire « oui, nan mais ya des super acteurs, des costumes incroyable, pis bon, il a quand même fait cramer un décor pour la scène mythique du chariot ». Oui, c’est sûr, Autant en emporte le vent ne manque pas de qualités, mais je m’y suis ennuyé, j’ai trouvé cela long et –je vous le disais- presque inutile. C’est plein de grands sentiments, et ce n’est donc pas ma tasse de thé.
Fresque épique & mythique de l’Histoire du cinéma Hollywoodien, adapté du roman éponyme de Margaret Mitchell. Autant en emporte le vent (1939) n'aura pas seulement été qu'une adaptation monumentale, il l'aura aussi été de par sa réalisation hors-norme, entre son tournage dantesque, son budget (près de 4 millions de $, une folie pour l’époque !), des réalisateurs qui se seront succédé (George Cukor, Sam Wood & Victor Fleming), sans oublier des décors impressionnants (dont plusieurs qui furent réquisitionnés sur de précédents films).
L'adaptation de Victor Fleming nous replonge en plein coeur de la guerre de Sécession (1861-1865), opposant les États-Unis d'Abraham Lincoln et les États confédérés de Jefferson Davis. Le film suit le destin de la jeune Scarlett O'Hara, une jeune femme de la haute société sudiste qui n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes (qui s'apprête à se fiancer avec sa cousine).
Une épopée longue de 4h (!), à la fois somptueuse (remarquablement retranscrite par le biais du technicolor trichrome) et passionnante (impossible de trouver le temps long, il se passe tellement de chose à travers cette oeuvre chorale). Le film nous entraîne dans les tourments de Scarlett, tiraillée entre son désir de ne faire qu'un avec Ashley et celui de protéger ses proches tout en sauvegardant Tara (la propriété familiale).
La mise en scène est flamboyante & dantesques, des décors extérieurs en passant par les innombrables reconstitutions, de l'utilisation de la transparence en passant par le matte-painting. Le film a largement mérité ses distinctions (13 nominations aux Oscars, il en remporta 10, dont celui de Meilleur Film, de Meilleure Actrice & du Meilleur Réalisateur).
Le film doit beaucoup à son imposant casting, entre l'éblouissante Vivien Leigh, le séducteur Clark Gable, la radieuse Olivia de Havilland, l'inaccessible Leslie Howard, ou encore Jane Darwell.
80ans plus tard, force est de constater que le film n’accuse pas une seule fois le poids des années, il a une patine, un je-ne-sais-quoi qui le rend enivrant et nous subjugue avec la même intensité comme si on le découvrait pour la toute première fois.
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Mais je suis déçu. Déçu parce que le film m'a laissé de marbre la plupart du temps. Je m'explique. Déjà c'est le second film de Fleming que je vois après le pas terrible Dr Jekyll et Mr Hyde, mais malgré tout j'attendais une grande romance "comme on n'en fait plus". Et j'ai cru au début que j'aurai ce que je voulais.
Effectivement le film commence en narrant une autre époque, une civilisation emportée par le vent. Déjà ça laisse rêveur, on a cette photographe somptueuse, cette belle jeune fille et la promesse d'une douce nostalgie. Seulement quelque chose s'impose à moi dès le début, si l'actrice qui joue Scarlett est très belle, Scarlett comme personne me sort par les trous de nez. Disons que j'ai du mal à la trouver attachante ou intéressante, elle me semble juste être une fille pourrie gâtée qui pique une crise parce que le mec qu'elle veut est déjà pris. Sauf qu'elle ne lâche pas l'affaire et elle ne lâchera pas l'affaire de si tôt.
Alors qu'à côté de ça on Clark Gable ultra classe, cynique, drôle, un peu moi quoi, qui lui dit qu'il l'aime, etc. Et elle on sait qu'elle l'aime aussi, qu'elle refuse de se l'admettre. Sauf qu'attendre une plombe pour qu'elle le comprenne enfin ça me gave un max.
Je comprends bien cette histoire de on s'aime à contre temps, etc. Et sur le papier je dis oui, putain ça peut être émouvant, sauf que là ça ne me touche pas, j'ai l'impression de voir deux autistes qui ne savent pas se dire : "je t'aime".
En fait dans le film du coup j'ai aimé le début et la fin. Parce que c'est le moment où il se passe un truc dans leur histoire, sinon tout le reste c'est un peu du remplissage. Pourtant le film n'est jamais chiant, il n'est pas niais, etc. On a toujours une photographie superbe. Après j'ai trouvé que Leslie Howard (Ashley) a une interprétation un peu à côté de la plaque parfois. Et son personnage m'énerve. Je pensais qu'il allait mourir après 10 min de film moi.
J'aime la façon dont Scarlett apprend les morts successives de ses époux, comme si de rien n'était, genre je m'en fous complètement. J'aime un peu son côté désinvolte et charmé par Clark Gable, notamment lors du bal où elle est en veuve.
Mais pour moi c'est une romance qui ne décolle pas. Je comprends que la fin n'est que plus belle parce que justement ils n'ont jamais réussi à être heureux ensemble, mais bordel, 4 heures pour en arriver là, c'est long. J'ai lu que le film avait beaucoup écourté le roman, les intrigues secondaires, etc. Je trouve que c'est une bonne idée, mais il aurait dû dégrossir plus encore. Faut dire que pendant longtemps j'attendais juste que Clark Gable apparaisse.
Ce que j'ai apprécié c'était de voir la guerre des sécessions de l'autre côté, de voir ce que le nord leur a fait subir. Ce que Spielberg et son Lincoln ne dit pas par exemple.
Tout ça pour dire que les ingrédients sont là, mais que ça ne prend pas et pourtant j'ai vu la première heure plein d'enthousiasme, mais il reste le final qui est très beau. Mais dans les grands classiques américains je préfère Casablanca en romance, plus spontané, allant à l'essentiel.