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    Autant en emporte le vent
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    934 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2015
    Du grand cinéma. Dur de faire une critique si courte soit-elle d'un sommet du 7eme art. C'est une fresque magnifique, non dénuée d'humour et de grandeur d'âme. Une énorme réussite
    Alasky
    Alasky

    291 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Magistral. Tout a déjà été dit sur ce film de l'âge d'or du Cinéma hollywoodien. Le charme désuet de ce film fascine toujours des décennies après sa sortie, la réalisation et l'esthétique du film sont léchées, impeccables. Les couleurs, les décors et les costumes sont somptueux. La musique est sublime, elle me file des frissons encore aujourd'hui. Le couple à l'affiche Clark Gable/Vivien Leigh est vraiment très beau et un des plus charismatiques de l'histoire du Cinéma.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    95 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2020
    Impressionnant de par l’ampleur de ses moyens, la qualité et la fluidité de sa mise en scène, pas le moindre petit détail ne lui échappe. Le plus grand mélodrame de l’Histoire du Cinéma tient encore sacrément le coup 80 ans plus tard. Si l’entreprise surprend toujours pour sa beauté formelle et le réalisme de certaines séquences (la fuite des habitants d’Atlanta avant l’arrivée des nordistes) c’est la modernité et la puissance d’interprétation de Vivien Leigh qui frappe avant tout. Le personnage de Scarlett O’Hara était une partition géniale que la jeune actrice alors âgée de 29 ans a transcendé. On sait que Vivien Leigh après avoir lu le roman lors de sa parution en 1936 s’est immédiatement identifiée au destin du personnage. Elle embarqua pour les Etats-Unis dès qu’elle sut le film en préparation, persuadée d’emporter le rôle de Scarlett.
    La magnificence des décors de Lyle Wheeler, les somptueux costumes de Walter Plunkett et la splendide photographie de Ernest Haller et Ray Rennahan continuent de nous éblouir. L’émotion, intacte, parcourt le spectateur tout au long des passionnantes 3h 40 de projection. Il ne faut pas oublier, rappelle Olivier Eyquem, la contribution majeure du production designer William Cameron Menzies. Il a peint chaque plan et son travail était si minutieux qu'ils « suffisait » de suivre ses indications. C'est lui qui avec Selznick a donné au film son unité. Lyle Wheeler, son directeur artistique, est devenu un pilier de la Fox où il a contribué à quantité de grands films.
    Il serait vain et stupide de vouloir limiter le film à une vision raciste et rétrograde qui faillit aboutir récemment à son interdiction. Remercions Spike Lee dont on connaît la dureté de l’engagement de s’élever contre une telle aberration. Lee insiste à juste titre pour que le film soit montré dans les écoles pour ses qualités cinématographiques et aussi comme témoin d’une vision de l’esclavage dans l’époque où il a été tourné afin d’alerter la conscience des jeunes générations tout en mesurant l’importance du chemin parcouru dans les films depuis.
    Gwen R
    Gwen R

    40 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    Une récit romanesque dans un sud esclavagiste (certes polissé) qui se concentre sur une héroine "attachiante" qui s'attache à un rêve amoureux et passe à coté de l'amour. Sa vie et celle de a terre du sud se confondent; s'éffondrent dans une photographie sublime.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2020
    « Gone with the Wind » est le film de tous les records. Le plus grand nombre d’entrée, la plus grosse recette, le film le plus vu avec « Wizard of Oz » grâce à des ventes vidéo significatives. Considéré comme un des plus grands films de l’histoire du cinéma, il bénéficie donc d’une surestimation évidente. Cocktail souffrant d’un mélange peu homogène. D’un côté les délires baroques et spectaculaires : l’incendie de la gare d’Atlanta, les ciels rouges, les escaliers monumentaux, les soldats mourants par milliers à même le sol (première grande grue de l’histoire du cinéma) qui sont la marque de David O’Selznick (le sommet sera atteint par « Duel au soleil » réalisé en 1946 par King Vidor) et son designer et réalisateur deuxième équipe, William Cameron Menzies. De l’autre un film d’amour tantôt délicat (Cukor), tantôt brutal (Fleming), parfois déchirant avec des ruptures de ton qui font perdre le rythme, générant ci et là quelques bâillements. Malgré la grandeur du sujet cinématographique, le film peine ainsi à assumer ses envolées. Fidèle au roman, la première partie, avec quelques raccourcis, fonctionne bien, marqué par la pâte fluide de Ben Hecht. La suite est caractéristique des réserves décrites plus haut. Margaret Mitchell, vraie sudiste dont les deux grands pères officiers dans l’armée confédérée furent blessés pendant la guerre de sécession, hait les yankees. Le film aborde trop peu les véritables raisons de la guerre : s’approprier l’économie des états du Sud (ah, Wall Street déjà !), en prétextant l’abolition de l’esclavage (un siècle et demi plus tard ce n’est toujours pas gagné pour les afro américains). Il a néanmoins le mérite d’être le premier film parlant qui prend résolument le parti du sud en montrant une image peu flatteuse des nordistes. Il décrit aussi avec beaucoup de justesse les va-t’en guerre excités qui n’écoutent pas la voix de la sagesse (Ashley) ou de la logique (Rhett). Sur le fond les ligues aussi puritaines qu’hypocrites (ça va généralement de pair) reprochèrent un côté raciste et rétrograde au récit. L’esclavage aboli, la grande majorité des afro américains connurent un autre type d’esclavage : celui du travail, avec ses ghettos, ses salaires de misères, ses cadences infernales, les famines, le repos inexistant et son cortège de morts par épuisement. Puis le chômage et le désespoir. De plus jusqu’à la seconde guerre mondiale, par la chasse aux « niggerss », ceux qui furent soit écorchés, soit brulés vifs, se comptaient par dizaines chaque weekend dans les états du sud est des Etats Unis (faits qui brillent par leur absence au sein du cinéma américain jusqu’à la fin des années soixante). C’est dans ce contexte que Margaret Mitchell écrivit son roman, plus qu’ambigüe vis à vis du Ku Klux Klan. Gommant cet aspect, le film retranscrit plutôt bien les maîtres bienveillants, Mamy faisant presque partie de la famille, a tel point que certaines ligues (majoritairement New Yorkaises) reprochèrent à Hattie McDaniel son rôle. Elle répondit qu’elle préférait gagner 700 $ (28 000 $ actuels) par semaine en jouant une servante, que d’en gagner 7 en en étant une). Le nouvel ordre yankee est suggéré lors de la scène des travailleurs bagnards dont le traitement horrifie Scarlett. Une fois ces remarques sur le fond évacuées reste l’interprétation (oscarisée) parfois outrancière de Vivien Leigh (la performance la plus longue connue à ce jour) au sein d’un casting féminin de qualité, avec une Olivia de Havilland très sobre, une Hattie McDaniel qui apporte un peu de profondeur à un rôle caricatural et des deuxième rôles qui font le job. Côté mâle, face à l’excellent Clark Gable (comme toujours), un Leslie Howard qui apporte beaucoup de finesse au seul personnage subtil du film. Avec 222 minutes (plus ouvertures, intermèdes et final), ce très très long métrage, parfois très très long, est davantage l’œuvre monumentale d’un directeur artistique que celle d’un véritable réalisateur.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Au-delà de(s) l'histoire(s) de coeur de Scarlett, Autant en Emporte le Vent nous montre la guerre de Sécession et le choc entre le Nord et le Sud.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2020
    “Il était un pays de coton qu’on appelait le Sud. On y trouvait le meilleur de la galanterie, des chevaliers et des dames, des maîtres et des esclaves. Mais tout ceci n’existe plus qu’en rêve. Le vent a emporté cette civilisation.” Réalisé en 1939, la phrase introductive du film “Autant en emporte le vent” a de quoi nous faire bondir aujourd’hui, car cela signifie qu’il était bon d’avoir des esclaves. Pourtant “Autant en emporte le vent” est un classique de la littérature puis cinématographique. L’action se déroule en Georgie en 1891. Scarlett O’Hara est une jeune femme de la haute société sudiste. C’est une femme qui a de nombreux soupirants à ses sabots mais qui ne se satisfait pas de ne pas les avoir tous, une femme qui se trouve trop jeune et trop belle pour se vêtir en veuve, une femme qui traite les noirs comme des enfants, une femme égoïste qui semble bien loin des réalités de la guerre de Sécession qui éclate. Au fur et à mesure que l’intrigue avance, sa personnalité se complexifie et son amour impossible avec Ashley se transforme en véritable tragédie. La reconstitution des décors et des costumes, les dramaturgies et les bons sentiments font d’“Autant en emporte le vent” une fresque de quatre heures épiques et mémorables.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eselce
    Eselce

    1 214 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Plus de 3 heures de film sur la fin d'une époque et la jeune, belle et impitoyable Scarlett. Aujourd'hui, il est difficile de regarder "Autant en emporte le vent" d'une seule traite. Le personnage de "Scarlett" est sans doute le mieux interprété. L'histoire n'est pas mauvaise et les décors superbes. Mais les histoires d'amour à l'eau de rose et les nombreuses niaiseries du film forment une boule d'ennui. Il a mal vieilli sur le début et est à réserver à la gente féminine à mon goût. Bien que la dernière demie-heure est assez grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2007
    Autant le dire d'emblée, "Autant en emporte le vent" (1950) est une grosse production Hollywoodienne qui se démarque par sa grandeur technique plus que pour son expérimentation sensorielle. Car il est vrai l'image est belle, peut-être trop, à l'image de ce couché de soleil récurrent qui renvoie aux clichés cartes postales. Car voilà tout, c'est une carte postale cinématographique, au même titre que "Ben Hur" et "Titanic", avec le rythme plaisant en moins. Mise à part dans la seconde partie où l'intrigue à la dramatique montante nous laisse émerveillé d'autant qu'il est excitant de voir la bourgeoisie Georgienne et Scarlett O'Hara, désagréable à souhait, en pleine décadence. Parlons-en de Scarlett O'Hara : Une interprétation signée Vivien Leigh, un rôle d'actrice surprenant tant on s'éprend à adorer la détester. Au même titre que Clark Gable, plus cabotin, qui réserve son lot de comportements machistes et répugnants. Là où Victor Fleming réussit merveilleusement c'est dans le chemin que le film prend lorsqu'il évoque la douloureuse destinée de ses personnages durant le conflit historique de la guerre de Sécession, de même que sur la construction évidemment difficile d'une femme dont l'égocentricité et la méchanceté grandissante sera payé par un destin éminnement malheureux. En revanche, tout n'est pas parfait. La scène de danse n'arrive pas à la cheville d'une réalisation Visconti, la scène festive n'atteint guère une séquence à la Cimino, une dramaturgie bien en dessous d'un certain "Barry Lyndon" de Kubrick et un formalisme dans le traitement qui ferait sourire un Bergman. Et avons-le, certaines séquences nous accablent d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Comme à l'accoutumée, l'instant Cannes au mois de mai me permet de regarder des métrages oscarisés, césarisés et/ou palmés. Cette année, j'ai décidé de me regarder des films oscarisés qui ont obtenu plus de sept récompenses durant les cérémonies. « Autant en emporte le vent » marque l'ouverture de mon cycle. Suivent l'aventure redfordienne « Out of Africa » (critique déjà publiée), le western « Danse avec les loups », le film de guerre « La liste de Schindler » (critique également publiée) et le naufrage « Titanic » (la critique est en ligne elle aussi). Ma sélection cannoise se clôt par « Slumdog millionaire » (auquel ma critique figure elle aussi) réalisé par l'anglais Danny Boyle.
    Mais revenons un peu à « Autant en emporte le vent », LE classique du septième art par excellence. Il s'agit pour moi d'un film à avoir vu au moins une fois dans sa vie tant il fait partie de la mémoire collective du cinéma.
    Il s'agit de l'unique œuvre écrite de Margaret Mitchell qui mit 10 ans à sortir dès l'entame de rédaction de 1926. Le livre sort donc en 1936 et David O. Selznick en acquiert les droits pour le cinéma à peine un mois plus tard. Selznick avait déjà une vue d'ensemble pour l'adaptation de ce roman puisque c'est lui qui supervisa le projet global. Il avait déjà de l'expérience en tant que producteur : « La chasse du comte Zaroff », le « King Kong » de 1933 et « David Copperfield » de Cukor figure déjà sur son CV. Il se fait ainsi référent de ce long-métrage dont le tournage ne commencera qu'en 1939 suite à des déboires de choix de scénarii (plusieurs auteurs se succédèrent... et se cassèrent les dents par la même occasion), de casting (toujours pas d'héroïne le premier jour des prises de vue !), et de réalisateurs pendant le tournage (Cukor, Fleming et Sam Wood font partie des principaux). Selznick supervisa ainsi l'adaptation d'un roman réputé inadaptable en raison des codes de racisme encore en vigueur malgré l’abolition de l'esclavage quelques décennies plus tôt.
    Pour parler du film en lui-même, autant retranscrire le scénario. En 1861, aux Etats-Unis, Scarlett, une jeune femme des plus en vue de la bourgeoisie sudiste, courtisée de tous les côtés, n'a d'yeux que pour Ashley. Ce dernier est promis à la cousine timide de Scarlett, Melanie. En revanche, c'est d'un certain Rhett Butler, un nordiste, que Scarlett retient l'attention. Ashley envoyé au combat lors de la déclaration de la guerre, Scarlett va rejoindre Melanie... et recroiser le route de Butler !
    Véritable saga familiale sur fond de Guerre de Sécession, ce métrage a de particulier qu'on peut le discerner en plusieurs parties distinctes : l'avant-guerre, Atlanta en guerre, terre de désolation, la revenue des cousines chez elles, l'ascension du couple Scarlett-Rhett, et la fragilisation/déchéance de leur amour. Sous certains angles (lorsqu'on entend parler crise), le propos sonne toujours d'actualité, 76 ans (sic !!) après le commencement de cette œuvre que je peux qualifier ainsi d'atypique.
    En parlant d'Atlanta en guerre, on peut remarquer une scène d'anthologie : celle où Scarlett se trouve en plein milieu d'un champ de morts. La caméra part du visage de Scarlett pour terminer sur une vision de ce chant de tués (mouvement de contre plongée arrière). Mémorable (!) pour ma part. Tout comme l'incendie d'Atlanta, filmé par sept caméras seulement !!
    La MGM a d'ailleurs détruit les décors de « King Kong », du « Jardin d'Allah » (avec Dietrich) et de « Little Lord Fauntleroy » (de John Cromwell) pour parvenir à de telles fins. Les couleurs rouges flamboyantes qui en ressortent sont dantesques (pour l’époque), car il s’agit de caméras Technicolor trichrome, procédé cinématographique révolutionnaire qui a été testé pour la première fois sur « Becky Sharp » (avec Nigel Bruce au casting). Les couleurs s’échelonnent ainsi dans le temps pour arriver à un niveau de démesure insoupçonnable dans la demeure du couple Rhett-Scarlett. Je reviendrai sur ce point plus tard. Les couleurs, tout au long du film, ont ainsi leur importance. Elles montrent le jusqu’au boutisme du sujet filmé pour renforcer cette sensation de mal-être : la force de conviction de Scarlett, l’effroi de Melanie, l’état narcissique de Rhett, le visage mortifère d’Ashley. Toutes ces teintes sont le vecteur d’une partie de nos émotions qu’on éprouve lorsque l’on regarde « Autant en emporte le vent ».
    Tout comme la musique de Max Steiner, impétueuse et aux accents ondulatoires désuets qui marquent toujours autant ce charme vieil école qui fait toujours plaisir à entendre. Merci Max ! Compositeur d’époque, inclassable : « Les quatre filles du Dr March », « L’impossible Monsieur bébé », « Sergent York », « Casablanca », « La prisonnière du désert »… . Cette bande originale nous donnera quelques vertiges… d’amour !, bien sûr (ironie).
    Avant d’évoquer l’implacable mise en scène, comment passer à côté des acteurs ? « Gone with the wind », c’est le duo Vivien Leigh/Clark Gable. C’est aussi Olivia de Havilland, Leslie Howard. Et surtout Hattie McDaniel. Et la toute jeune Cammie King.
    Un point Vivien Leigh (elle accède à la gloire internationale pour le rôle de Scarlett) d’abord. Elle tient le film sur ses épaules d’une force inouïe. Elle a cette classe à l’anglaise qui donne au métrage cette sensation parfois de malaise, parfois de punch, et d’un self-control à toute épreuve. Un rôle de cœur, de composition et de puissance dramatique intense. Vivien Leigh est excellente et nous écrase sur son passage. Merci Madame Leigh ! Un rôle costaud, du sur-mesure, et ça c’est parfait : que du bonheur !!
    Elle forme avec Clark Gable (le Rhett rêveur, narcissique mais autoritaire) le couple glamour digne du vieil Hollywood. Notre bon vieux Clark (la star de « New York-Miami ») représente la douceur alors que Madame Leigh la candeur. A eux deux, ils forment un couple charismatique qui traverse les épreuves. Un Clark Gable sobre donc et dont l’aura repose encore sur ces épaules. Leigh/Gable : un couple de cinéma anthologique indissociable de cette œuvre.
    Madame Flynn (Olivia) assure le personnage de Melanie, timide maladive mais attentionnée et aimante. Un très bon rôle, riche et soignée, qui doit faire partie de ses meilleures interprétations. Bravo Madame de Havilland. J’en redemande ! Avec son visage de déterré, Leslie Howard (connu par ce film, il réalisa son « Pygmalion » l’année précédente) livre lui aussi une interprétation parfaite. Il incarne un Ashley plus vrai que nature, meurtri par la guerre. Une belle gueule cassée, une composition qui tient la hauteur face à l’antiduo Leigh/de Havilland. Il s’agit pour moi d’une interprétation au cordeau. L’une de ses meilleures sans aucun doute. Pour son rôle de comique de service aujourd’hui, Hattie McDaniel, la servante (revue chez Michael Curtiz deux ans plus tard), reçut l’Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940 : elle fut la première comédienne noire nommée et récompensée par l’académie ( !). Cammie King, la fille du duo Gable/Leigh, seulement âgée de 4 ans, prouve déjà beaucoup et doublera le dessin animé « Bambi » trois ans plus tard : sa carrière s’arrêtera nette.
    Un casting solide ancré à jamais pour « Gone with the wind ».
    La durée du métrage ? Quasiment quatre heures. Manque de rythme de la part de la mise en scène ? Aucun. Ennui ? Très léger. Points négatifs ? Zéro.
    Je reviens sur un dernier point. Les couleurs englobant le couple Gable/Leigh durant la scène avant le viol, le jeu du couple, les décors ainsi que la mise en scène m’a fait penser à cet instant précis à du Visconti en raison de l’importance de l’ambiance glauque, misérable et orgueilleuse à souhait, et le tout dans une décadence (déjà dans les propos de Gable) mirobolante au possible. Ces jeux de lumière, d’interprétation et de déchéance humaine ont tout d’un Visconti mineur en devenir (je pense bien sûr au « Guépard », « Mort à Venise », « Les damnés », tous ces chefs d’œuvres baroques). Et pourtant nous ne sommes qu’en 1939 ! Le point mise en scène se résume à cela. Tout s’enchaîne et se déchaîne pour la vie des protagonistes diaboliquement bien filmée par Wood, Cukor ou Victor Fleming. Et une mise en scène sur 4 heures, c’est ce que j’appelle un exercice de style. Une leçon de cinéma à part entière !! Surtout quand je parle de Visconti avant l’heure.
    Pour terminer, « Gone with the wind », le plus grand succès de tous les temps, n’a pas à démériter de la pluie de récompenses (10 oscars !) qui s’est abattu sur lui un soir de 1940.
    « Autant en emporte le vent » : film culte, mythique, anthologique, classique américain. LE Classique par excellence.
    Spectateurs, un spectacle unique à qui veut. Pour une culture cinématographique complète. Attention, chef d’œuvre assuré !!!
    3 étoiles sur 4.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mai 2008
    L'épatant Clark Gable n'est malheureusement pas assez exploité, au profit d'une omniprésente Vivien Leigh, rapidement execrable. Restent de très beaux effets visuels, qui ont du coûter une somme considérable, pour l'époque, on l'imagine, et un scénario joliment évolutif.
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Mis à part les œillades ridicules et la pauvreté du jeu du beau Clark Gable ce film antédiluvien se laisse regarder encore aujourd'hui avec plaisir. "Je t'aime moi non plus" n'a jamais été aussi bien réalisé jusqu'à ce jour....
    NeoLain
    NeoLain

    4 306 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Cette grande fresque sudiste reste toujours aussi passionnante à voir et à revoir et les quelque 3 heures 45 de projection passent bien rapidement. il symbolise à lui seul la splendeur d’Hollywood : on reste ébloui par le grand spectacle qu’il nous offre et on se laisse volontiers porter par son souffle épique. Le couple formé par Vivien Leigh et Clark Gable reste toujours aussi électrique et fascinant. Trois années de préparation et un budget colossal furent nécessaires pour arriver à un résultat si techniquement parfait. Le film n’a pas pris une ride malgré quelques rares passages qui pourront paraître un peu mièvres à nos yeux modernes.
    7eme critique
    7eme critique

    468 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    La romance culte par excellence !
    "Autant en emporte le vent" s'offre une esthétique dingue, finement travaillée, avec une utilisation particulièrement charmante des procédés de l'époque, présentant une photographie remarquable à travers ces somptueux tableaux. Le scénario, quant à lui, est loin d'être bateau, s'épargnant la simple histoire d'amour lambda (comme on en voit tant dans le cinéma), au profit de relations plus complexes. Ce registre s'est donc trouvé un modèle, même s'il faudra un certain courage pour en venir à bout (près de 4h d'images). Une romance mythique du cinéma et un duo Gable/Leigh inoubliable !
    Audrey L
    Audrey L

    560 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Clark Gable est somptueux et la conclusion de ce drame est inattendue (surprenante dans le bon sens), mais hélas s'en sera tout pour mon propre plaisir d'avoir vu Autant en emporte le vent. Je m'y suis passablement ennuyée et n'ai pensé qu'à baffer les personnages tant ils sont tous antipathiques à l'extrême. Une insupportable pimbêche hésite entre tous ses prétendants, sauf que le voyou macho lui plaît bien (un coup oui, un coup non), sur fond d'une musique sympathique les dix premières minutes, si on ne devait pas se la taper pendant 3h30... Car, le principal défaut de ce film, c'est qu'il est infernalement long (je ne compte pas les ouvertures et fermetures ni les entractes musicaux), vous n'aurez que des longs textes à lire pour expliquer l'intrigue (on s'en lasse vite, car on se demande bien à quoi sert le film en lui-même si on doit lire l'intégralité du roman sur ces intertitres), et un jeu d'acteurs digne d'une pièce de théâtre. Toute expression faciale est exagérée au centuple, les dialogues à la limite du caricatural, et la fameuse Scarlett O'Hara est un personnage droit sorti des Feux de l'Amour... L'intrigue gnangnan avait déjà de quoi me rebuter, sans que la forme ne s'y mette. Et, bien que cela soit partie intégrale de l'époque de l'histoire, le traitement presque bestial des personnes de couleur dans ce film n'est pas pour me plaire... Pour conclure, objectivement Autant en emporte le vent est une histoire d'amour complexe et dont la fin reste soignée, mais subjectivement un ennui infernal de 3h30...
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