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    Autant en emporte le vent
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Comme à l'accoutumée, l'instant Cannes au mois de mai me permet de regarder des métrages oscarisés, césarisés et/ou palmés. Cette année, j'ai décidé de me regarder des films oscarisés qui ont obtenu plus de sept récompenses durant les cérémonies. « Autant en emporte le vent » marque l'ouverture de mon cycle. Suivent l'aventure redfordienne « Out of Africa » (critique déjà publiée), le western « Danse avec les loups », le film de guerre « La liste de Schindler » (critique également publiée) et le naufrage « Titanic » (la critique est en ligne elle aussi). Ma sélection cannoise se clôt par « Slumdog millionaire » (auquel ma critique figure elle aussi) réalisé par l'anglais Danny Boyle.
    Mais revenons un peu à « Autant en emporte le vent », LE classique du septième art par excellence. Il s'agit pour moi d'un film à avoir vu au moins une fois dans sa vie tant il fait partie de la mémoire collective du cinéma.
    Il s'agit de l'unique œuvre écrite de Margaret Mitchell qui mit 10 ans à sortir dès l'entame de rédaction de 1926. Le livre sort donc en 1936 et David O. Selznick en acquiert les droits pour le cinéma à peine un mois plus tard. Selznick avait déjà une vue d'ensemble pour l'adaptation de ce roman puisque c'est lui qui supervisa le projet global. Il avait déjà de l'expérience en tant que producteur : « La chasse du comte Zaroff », le « King Kong » de 1933 et « David Copperfield » de Cukor figure déjà sur son CV. Il se fait ainsi référent de ce long-métrage dont le tournage ne commencera qu'en 1939 suite à des déboires de choix de scénarii (plusieurs auteurs se succédèrent... et se cassèrent les dents par la même occasion), de casting (toujours pas d'héroïne le premier jour des prises de vue !), et de réalisateurs pendant le tournage (Cukor, Fleming et Sam Wood font partie des principaux). Selznick supervisa ainsi l'adaptation d'un roman réputé inadaptable en raison des codes de racisme encore en vigueur malgré l’abolition de l'esclavage quelques décennies plus tôt.
    Pour parler du film en lui-même, autant retranscrire le scénario. En 1861, aux Etats-Unis, Scarlett, une jeune femme des plus en vue de la bourgeoisie sudiste, courtisée de tous les côtés, n'a d'yeux que pour Ashley. Ce dernier est promis à la cousine timide de Scarlett, Melanie. En revanche, c'est d'un certain Rhett Butler, un nordiste, que Scarlett retient l'attention. Ashley envoyé au combat lors de la déclaration de la guerre, Scarlett va rejoindre Melanie... et recroiser le route de Butler !
    Véritable saga familiale sur fond de Guerre de Sécession, ce métrage a de particulier qu'on peut le discerner en plusieurs parties distinctes : l'avant-guerre, Atlanta en guerre, terre de désolation, la revenue des cousines chez elles, l'ascension du couple Scarlett-Rhett, et la fragilisation/déchéance de leur amour. Sous certains angles (lorsqu'on entend parler crise), le propos sonne toujours d'actualité, 76 ans (sic !!) après le commencement de cette œuvre que je peux qualifier ainsi d'atypique.
    En parlant d'Atlanta en guerre, on peut remarquer une scène d'anthologie : celle où Scarlett se trouve en plein milieu d'un champ de morts. La caméra part du visage de Scarlett pour terminer sur une vision de ce chant de tués (mouvement de contre plongée arrière). Mémorable (!) pour ma part. Tout comme l'incendie d'Atlanta, filmé par sept caméras seulement !!
    La MGM a d'ailleurs détruit les décors de « King Kong », du « Jardin d'Allah » (avec Dietrich) et de « Little Lord Fauntleroy » (de John Cromwell) pour parvenir à de telles fins. Les couleurs rouges flamboyantes qui en ressortent sont dantesques (pour l’époque), car il s’agit de caméras Technicolor trichrome, procédé cinématographique révolutionnaire qui a été testé pour la première fois sur « Becky Sharp » (avec Nigel Bruce au casting). Les couleurs s’échelonnent ainsi dans le temps pour arriver à un niveau de démesure insoupçonnable dans la demeure du couple Rhett-Scarlett. Je reviendrai sur ce point plus tard. Les couleurs, tout au long du film, ont ainsi leur importance. Elles montrent le jusqu’au boutisme du sujet filmé pour renforcer cette sensation de mal-être : la force de conviction de Scarlett, l’effroi de Melanie, l’état narcissique de Rhett, le visage mortifère d’Ashley. Toutes ces teintes sont le vecteur d’une partie de nos émotions qu’on éprouve lorsque l’on regarde « Autant en emporte le vent ».
    Tout comme la musique de Max Steiner, impétueuse et aux accents ondulatoires désuets qui marquent toujours autant ce charme vieil école qui fait toujours plaisir à entendre. Merci Max ! Compositeur d’époque, inclassable : « Les quatre filles du Dr March », « L’impossible Monsieur bébé », « Sergent York », « Casablanca », « La prisonnière du désert »… . Cette bande originale nous donnera quelques vertiges… d’amour !, bien sûr (ironie).
    Avant d’évoquer l’implacable mise en scène, comment passer à côté des acteurs ? « Gone with the wind », c’est le duo Vivien Leigh/Clark Gable. C’est aussi Olivia de Havilland, Leslie Howard. Et surtout Hattie McDaniel. Et la toute jeune Cammie King.
    Un point Vivien Leigh (elle accède à la gloire internationale pour le rôle de Scarlett) d’abord. Elle tient le film sur ses épaules d’une force inouïe. Elle a cette classe à l’anglaise qui donne au métrage cette sensation parfois de malaise, parfois de punch, et d’un self-control à toute épreuve. Un rôle de cœur, de composition et de puissance dramatique intense. Vivien Leigh est excellente et nous écrase sur son passage. Merci Madame Leigh ! Un rôle costaud, du sur-mesure, et ça c’est parfait : que du bonheur !!
    Elle forme avec Clark Gable (le Rhett rêveur, narcissique mais autoritaire) le couple glamour digne du vieil Hollywood. Notre bon vieux Clark (la star de « New York-Miami ») représente la douceur alors que Madame Leigh la candeur. A eux deux, ils forment un couple charismatique qui traverse les épreuves. Un Clark Gable sobre donc et dont l’aura repose encore sur ces épaules. Leigh/Gable : un couple de cinéma anthologique indissociable de cette œuvre.
    Madame Flynn (Olivia) assure le personnage de Melanie, timide maladive mais attentionnée et aimante. Un très bon rôle, riche et soignée, qui doit faire partie de ses meilleures interprétations. Bravo Madame de Havilland. J’en redemande ! Avec son visage de déterré, Leslie Howard (connu par ce film, il réalisa son « Pygmalion » l’année précédente) livre lui aussi une interprétation parfaite. Il incarne un Ashley plus vrai que nature, meurtri par la guerre. Une belle gueule cassée, une composition qui tient la hauteur face à l’antiduo Leigh/de Havilland. Il s’agit pour moi d’une interprétation au cordeau. L’une de ses meilleures sans aucun doute. Pour son rôle de comique de service aujourd’hui, Hattie McDaniel, la servante (revue chez Michael Curtiz deux ans plus tard), reçut l’Oscar du meilleur second rôle féminin en 1940 : elle fut la première comédienne noire nommée et récompensée par l’académie ( !). Cammie King, la fille du duo Gable/Leigh, seulement âgée de 4 ans, prouve déjà beaucoup et doublera le dessin animé « Bambi » trois ans plus tard : sa carrière s’arrêtera nette.
    Un casting solide ancré à jamais pour « Gone with the wind ».
    La durée du métrage ? Quasiment quatre heures. Manque de rythme de la part de la mise en scène ? Aucun. Ennui ? Très léger. Points négatifs ? Zéro.
    Je reviens sur un dernier point. Les couleurs englobant le couple Gable/Leigh durant la scène avant le viol, le jeu du couple, les décors ainsi que la mise en scène m’a fait penser à cet instant précis à du Visconti en raison de l’importance de l’ambiance glauque, misérable et orgueilleuse à souhait, et le tout dans une décadence (déjà dans les propos de Gable) mirobolante au possible. Ces jeux de lumière, d’interprétation et de déchéance humaine ont tout d’un Visconti mineur en devenir (je pense bien sûr au « Guépard », « Mort à Venise », « Les damnés », tous ces chefs d’œuvres baroques). Et pourtant nous ne sommes qu’en 1939 ! Le point mise en scène se résume à cela. Tout s’enchaîne et se déchaîne pour la vie des protagonistes diaboliquement bien filmée par Wood, Cukor ou Victor Fleming. Et une mise en scène sur 4 heures, c’est ce que j’appelle un exercice de style. Une leçon de cinéma à part entière !! Surtout quand je parle de Visconti avant l’heure.
    Pour terminer, « Gone with the wind », le plus grand succès de tous les temps, n’a pas à démériter de la pluie de récompenses (10 oscars !) qui s’est abattu sur lui un soir de 1940.
    « Autant en emporte le vent » : film culte, mythique, anthologique, classique américain. LE Classique par excellence.
    Spectateurs, un spectacle unique à qui veut. Pour une culture cinématographique complète. Attention, chef d’œuvre assuré !!!
    3 étoiles sur 4.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mai 2008
    L'épatant Clark Gable n'est malheureusement pas assez exploité, au profit d'une omniprésente Vivien Leigh, rapidement execrable. Restent de très beaux effets visuels, qui ont du coûter une somme considérable, pour l'époque, on l'imagine, et un scénario joliment évolutif.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Mis à part les œillades ridicules et la pauvreté du jeu du beau Clark Gable ce film antédiluvien se laisse regarder encore aujourd'hui avec plaisir. "Je t'aime moi non plus" n'a jamais été aussi bien réalisé jusqu'à ce jour....
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Il y a en fait deux histoires dans ce film : d'abord celui de l'écroulement d'un monde, le Sud comme dans la chanson de Nino Ferrer, ensuite celui d'une enfant gâtée frivole qui, à travers toutes les vicissitudes de sa vie devient une vraie femme plus dure qu'un homme. Dommage que son histoire d'amour avec le capitaine Butler soit si longue car, sans cela, ç'aurait pu être un chef d'œuvre !
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Cette grande fresque sudiste reste toujours aussi passionnante à voir et à revoir et les quelque 3 heures 45 de projection passent bien rapidement. il symbolise à lui seul la splendeur d’Hollywood : on reste ébloui par le grand spectacle qu’il nous offre et on se laisse volontiers porter par son souffle épique. Le couple formé par Vivien Leigh et Clark Gable reste toujours aussi électrique et fascinant. Trois années de préparation et un budget colossal furent nécessaires pour arriver à un résultat si techniquement parfait. Le film n’a pas pris une ride malgré quelques rares passages qui pourront paraître un peu mièvres à nos yeux modernes.
    7eme critique
    7eme critique

    533 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    La romance culte par excellence !
    "Autant en emporte le vent" s'offre une esthétique dingue, finement travaillée, avec une utilisation particulièrement charmante des procédés de l'époque, présentant une photographie remarquable à travers ces somptueux tableaux. Le scénario, quant à lui, est loin d'être bateau, s'épargnant la simple histoire d'amour lambda (comme on en voit tant dans le cinéma), au profit de relations plus complexes. Ce registre s'est donc trouvé un modèle, même s'il faudra un certain courage pour en venir à bout (près de 4h d'images). Une romance mythique du cinéma et un duo Gable/Leigh inoubliable !
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Clark Gable est somptueux et la conclusion de ce drame est inattendue (surprenante dans le bon sens), mais hélas s'en sera tout pour mon propre plaisir d'avoir vu Autant en emporte le vent. Je m'y suis passablement ennuyée et n'ai pensé qu'à baffer les personnages tant ils sont tous antipathiques à l'extrême. Une insupportable pimbêche hésite entre tous ses prétendants, sauf que le voyou macho lui plaît bien (un coup oui, un coup non), sur fond d'une musique sympathique les dix premières minutes, si on ne devait pas se la taper pendant 3h30... Car, le principal défaut de ce film, c'est qu'il est infernalement long (je ne compte pas les ouvertures et fermetures ni les entractes musicaux), vous n'aurez que des longs textes à lire pour expliquer l'intrigue (on s'en lasse vite, car on se demande bien à quoi sert le film en lui-même si on doit lire l'intégralité du roman sur ces intertitres), et un jeu d'acteurs digne d'une pièce de théâtre. Toute expression faciale est exagérée au centuple, les dialogues à la limite du caricatural, et la fameuse Scarlett O'Hara est un personnage droit sorti des Feux de l'Amour... L'intrigue gnangnan avait déjà de quoi me rebuter, sans que la forme ne s'y mette. Et, bien que cela soit partie intégrale de l'époque de l'histoire, le traitement presque bestial des personnes de couleur dans ce film n'est pas pour me plaire... Pour conclure, objectivement Autant en emporte le vent est une histoire d'amour complexe et dont la fin reste soignée, mais subjectivement un ennui infernal de 3h30...
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Un chef d'oeuvre intemporel avec Clark Gable et Viven Leigh . Un très beau film. Une très belle romance entre deux personnes qui s'opposent.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    293 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2016
    Une grande fresque mythique du cinéma américain. "Autant en emporte le vent" bénéficie de moyens sensationnels, et une reconstitution impressionnante du XIXème siècle, du temps de la guerre de Sécession. Cette guerre qui constitue la trame de fond du film, autant que les histoires d'amour entre personnages. Alors certes il y a la durée, d'une longueur quasi punitive, mais l'histoire est suffisamment interessante, et les personnages suffisamment attachants, pour que l'on passe un bon moment sans s'ennuyer.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2011
    Le chef-d’œuvre incontesté de Victor Fleming. Certes, on pourra toujours contesté l'académisme bon teint de ce film, mais la performance d'acteur du trio Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard; l'addition de scènes mythiques entrées au panthéon du cinéma (la traversée de la grande rue de Pittsburg jonchée de blessés, la course effrénée de Scarlett à travers le brouillard pour retrouver Rett Butler, le serment de Scarlett et bien d'autres encore); la photographie, le sens aigu des dialogues, le scénario finement travaillé, en font une œuvre immortelle dont on ne se lasse pas. Magique !
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2012
    D'une durée de 3h45, le film de Victor Fleming reste à ce jour la plus grande histoire d'amour jamais faite. Mais, au-delà de son côté romancier, c'est avant tout un film qui parle de la transformation lente et délicate d'une femme, que la guerre aura su changer et rendre plus matûre, parvenant toujours à ses fins. A travers un jeu d'acteur dont il n'y a absolument pas à douter (tant Vivien Leigh que Clark Gable, en passant par Hattie McDaniel), ainsi qu'une musique des plus magnifiques, Autant en Emporte le Vent mérite toutes les éloges qu'on en fait. Malgré de petites scènes plus proches d'un soap que de la réalité, cette production parvient à scotcher le regard du début à la fin, à travers les faits historiques qu'il relate et la relation proche qu'il instaure entre les différents protagonistes et les spectateurs. En effet, au-delà des événements tantôt macabres tantôt joyeux, c'est par ses personnages que le film se distingue tant. Découpant le métrage en deux parties, coupées par un entracte à la manière d'une pièce de théâtre, Fleming signe là l'un des plus beaux films qu'il m'a été donné de voir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    nul, ennuyeux, sans intérêt, complétement dépasser, logique vue l'age du film. A ne surtout pas regarder!
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Grande fresque hollywoodienne comme on n'en fait plus, superbe mélodrame sur fond d'Histoire, "Autant en emporte le vent" n'est pas devenu un classique pour rien. Des décors aux rebondissements du scénario basé sur le roman de Margaret Mitchell, rien n'est laissé au hasard et si l'on constate parfois l'artifice de certaines ficelles scénaristiques, l'ensemble n'en reste pas moins admirable tant le travail de réalisation est impressionnant. Vivien Leigh incarne à merveille Scarlett O'Hara, souvent insupportable mais touchante également face à un Clark Gable au sommet de son charme en homme cynique et effronté. Et puis il y a son fameux "Je vous aime Scarlett. En dépit de vous, de moi et de ce stupide monde qui s’écroule, je vous aime", une des plus belles déclarations d'amour du cinéma.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2015
    Figure emblématique et chef-d'œuvre incontesté de l'âge d'or du cinéma, "Autant en emporte le vent" n'a pas perdu de sa fougue passionnel. L'histoire d'une rencontre entre deux personnalités anti-conformistes, dans un fastueux décors de guerre de sécession. La magnifique Scarlett O'Hara, si facilement détestable par sa vanité, son orgueil et son désir de richesse, est en réalité une femme forte qui, ayant connu la désolation d'un état en guerre, décide d'en tiré les leçons pour ne jamais baisser les bras devant l'adversité, et qu'importe du "quand dira-t-on". Elle est égoïste certes mais ne s'en cache pas. C'est sans équivoque que son insolence attira l'indomptable et cynique Rhett Butler qui tomba immédiatement sous son charme. Sans suivra un amour impossible des plus subtils, et bien loin des idylles que l'on nous sert de nos jours sur grand écran, trop souvent pré-fabriqués, mièvres et soporifiques. Le "je t'aime, moi non plus" de Gone with the wind est toujours aussi passionant. Un jalon mythique dans l'histoire du 7ème art, 4 heures à ne pas louper pour toutes les âmes romantiques (attention à bien connaître le sens du mot romantisme).
    Jérôme H
    Jérôme H

    170 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2008
    Une fresque romantique exceptionnelle avec des acteurs magnifiquement envoutés.
    Une des merveilles du cinémas américains dont on sort bouleversé.
    Rien d'autre à dire que de le recommandé vivement à toute personne se disant cinéphile.
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