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    Autant en emporte le vent
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    354 critiques spectateurs

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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2008
    Pétri de romanesque et bercé de romantisme, «Gone with the wind» (USA, 1959) de George Cukor et Victor Fleming présente les formes idéales pour la matrice du film épique sentimental. L’immensité des décors, magnifiés par un Technicolor flamboyant, fait écho à la musique mickey-mousing de Max Steiner. Parsemé de déictiques pour ne pas perdre le spectateur, le film s’ouvre avec une ambition, celle sempiternelle de répercuter les effets de la grande Histoire sur la petite, avant de s’achever sur la médiocre décadence d’une petite bourgeoise égoïste. Ce changement tangible s’explique par l’abandon de Cukor en cours de production au profit de Fleming. Pour mieux percevoir l’insupportable teneur de l’intrigue et de ses protagonistes fantasques, il faut voir le remake non-avoué que François Ozon en a fait avec «Angel» (France, 2006). L’écrivain arrogante d’Ozon n’est autre que l’héritière de la vaniteuse Scarlett O’Hara. Les deux héroïnes partagent cette même hargne hautaine. Scarlett O’Hara, même encore dans sa solitude folle, délaissée au final par son ultime époux, s’octroie le plaisir d’un rêve sans fin, se réfugiant une dernière fois dans les landes chatoyantes de ses souvenirs. A s’y pencher de plus près, le film-fleuve produit par Selznick n’est autre qu’un plateau immense au-dessus duquel cours innocemment une petite peste bourgeoise sans ne rien voir du mal qui l’entoure. Le plus grand échec du film et de préférer au point de vue de ce mal perdu de vue, celui aveugle de cette enfant trop gâtée. Les poncifs du conte sont présents pour mener cette belle danse amaurose, où chacun n’est que l’outil de l’incroyable maîtresse O’Hara. L’hostilité du contenu renvoie l’intérêt du film à la joliesse des images. Pour peu, Selznick invoquerait l’impressionnisme d’un Monet. Mais le glabre froid qui recouvre les images font glisser notre regard, abolissant toute communion avec l’œuvre. Rares sont les épopées aussi velléitaires.
    svtlben
    svtlben

    24 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Pur chef d oeuvre. Vivien Leigh est exceptionnelle, magnifique et belle. L histoire et le scénario sont grandioses. Un film inoubliable
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Plus qu'un grand film. Un chef d'oeuvre, copié de temps à autre mais jamais égalé ! Inoubliable.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Cette œuvre de près de quatre heures, réalisée par Victor Fleming en 1939, constitue une énorme fresque romantique sur fond de guerre de Sécession. Qui n’a jamais entendu parler de Scarlett O'Hara, femme de caractère, aussi détestable que pugnace, mais partagée entre plusieurs amours ? L’interprétation qu’en a faite Vivien Leigh lui a valu l’Oscar de la meilleure actrice. Clark Gable, son partenaire à l’écran, offre également une solide prestation tout comme les autres acteurs. La longue durée du film permet de retracer un pan de l’Histoire des Etats-Unis, période où les Sudistes se battaient contre l'abolition de l'esclavage souhaitée par les Nordistes. Cette interférence entre d’un côté la guerre civile et de l’autre la passion sentimentale trouve ici une alchimie parfaite sans que l’on puisse envisager un quelconque contenu raciste au récit. Bref, un très grand classique du cinéma hollywoodien.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Le vent du racisme !

    Un film absolument immonde qui suinte le racisme quasiment à chaque instant !
    1939, c'était l'époque vous allez me dire, et il est tiré d'un bouquin sorti 2 ans auparavant, écris par Margaret Mitchell, une femme dont les ancêtres sudistes ont tout perdu dans les conflits.
    Cela n'excuse pas tout ! Ni le fait de faire passer les sudistes pour des héros (au passage, précisons que les "Yankees" (Nord) ne l'étaient pas non plus, puisque la Guerre de Sécession était plus pour des questions économiques que humanitaires. Comme on dit, y'avait pas de gentils, juste un vainqueur !), ni de présenter l'esclavage comme un mode de vie normal et respectable.
    Et que livre et film aient été un triomphe me laisse pantois !
    Vous allez me dire "c'était la société d'alors, c'est normal que le film présente plein d'esclaves". Certes, sauf qu'il y a une grande différence entre présenter un fait, et porter un jugement évident.
    Ici tous les noirs sont présentés comme des gens, soit complètement stupides, limite demeurés, soit résolument vils... soit les 2. Ecoeurant ! Il y a même un personnage noir qui s'appelle 'Pork' (porc) ! Faut peut-être arrêter de délirer, non ??
    Il y a là un parti pris qui n'a plus rien à voir avec une position historique !
    Donc si celle qui a écrit ce roman, et ceux qui l'ont adapté sont d'évidents racistes, que dire de ceux qui ont porté tout ça aux nues ?
    Et non à "l'alibi" facile du "c'était l'époque", l'esclavage était aboli depuis longtemps non ? Alors pourquoi ne pas fustiger une oeuvre aussi résolument pro-esclavagisme ??
    Maintenant quand on sait que les lois raciales de l'époque en vigueur aux États-Unis empêchèrent l'actrice Hattie McDaniel, interprète du rôle de Mama, d'assister à la première à Atlanta (Géorgie), le 15 décembre 1939... Glorieuse société, en plus auto-satisfaite !
    (Cependant, l'esprit ségrégationniste de l'époque n'empêcha pas Hattie McDaniel de recevoir l'Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin. Elle fut d'ailleurs la première artiste noire à recevoir cette récompense.

    De plus le personnage principal de cette histoire, Scarlett O'Hara, est certainement l'héroïne la plus antipathique qui ne m'ait jamais été donné de voir !
    Narcissique, égoïste, vaniteuse, capricieuse, envieuse, ingrate, bornée, pleurnicheuse, intolérante, colérique, possessive, calculatrice, manipulatrice, arriviste, vénale, raciste (je n'exagère pas, je constate)... et... aucune qualité... Aucune !
    (Je rajouterai même stupide et irresponsable, en pensant à la scène où elle promet sur le lit de mort de sa soeur de s'occuper de sa fille, qu'elle lui achètera un poney; alors que sa propre fille est morte quelques jours auparavant d'une chute de poney... ??)
    Tout tourne autour d'elle, elle ne pense qu'à elle, toutes ses inquiétudes et décisions sont en fonction d'elle uniquement.
    Mais comment est-ce possible que les femmes se soient identifiées (reconnues ?) à un personnage aussi odieux ? Comment ?!?
    Il y a de quoi sérieusement s'inquiéter sur les valeurs et mentalités des fans de Scarlett...

    Ce qui est finalement aussi ironique que paradoxal, c'est que la plus grande esclave dans tout cette boue sociétale, c'est bien Scarlett O'Harra !
    Totalement esclave du paraître et de tout ses propres défauts qui la conduisent irrémédiablement à des malheurs mérités, qui auraient pu être moins cinglants si elle avait été une meilleure personne, moins auto-centrée, plus à l'écoute des autres...
    Jouissif paradoxe inconscient dans un film présentant l'esclavage comme un mode de vie acceptable !

    Et puis "La plus grande histoire d'amour du cinéma", paraît-il... ?!?
    PARDON ?!?!?? Mais on n'a pas vu le même film, c'est pas possible !!
    La relation entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler n'a rien à voir avec de l'amour. RIEN ! Des gens amoureux se cherchent, font tout pour ne jamais être désunis contre vents et marées.
    Mais là, ça n'est que les événements et les intérêts personnels qui les réunissent. Et rien d'autre !!!
    Ils s'allient plus que ne s'aiment, pour mieux se séparer et se détester. Leur "relation" est profondément superficielle et puante.

    Sinon heureusement que le viol conjugual n'était pas un délit à l'époque, mais plutôt une "preuve" affligeante de pseudo-virilité, car notre valeureux Brett nous en donne un splendide exemple cautionné par la mise en scène, qui laisse songeur.
    Et cette gourde de Scarlett de se réveiller le lendemain matin toute guillerette se s'être faite besogner de force...
    Un montage aux petits oignons qui piquent les yeux, pesant sur l'image de la femme et ses droits vis-à-vis du "sexe fort", qui dégoûte plus qu'il ne fait fantasmer.
    Elle est belle l'histoire d'amour ! Encore plus touchante quand Rhett demande le divorce dès le lendemain et s'en va juste après à Londres en emmenant leur fille, sans avoir oublié de lui balancer avant de claquer la porte un "J'ai toujours pensé que quelques coups de fouets te feraient du bien !" bien senti...

    Quant au reste, certes des images sont très belles, et quelques scènes bien faites, mais le tout est cliché et d'un pompeux !
    Et les acteurs surjouent de façon très théâtrale parfois. Crispant ! Et risible...
    Il y a même une scène où un acteur (Leslie Howard) donnant la réplique à Vivien Leigh, surjoue exactement comme Didier Bourdon quand il parodiait la série ringarde Santa Barbara (dans un sketch des Inconnus, "Ça te Barbera"): il sort sa "réplique qui tue" avec la tronche du mec qui souffre "plein beaucoup", et tourne la tête vers la droite d'un coup sec "porté par la douleur". Hilarant !!!! Sauf que ce n'est pas censé être une parodie...

    Si le fait que cette chose cinématographique et le soit-disant chef-d'oeuvre littéraire dont il est issu, aient été des succès phénoménaux me rend perplexe et m'agace profondément; ce qui m'insupporte au plus haut point c'est que "Autant en Emporte le Vent" continue d'être présenté comme un chef-d'oeuvre essentiel, impérissable et intouchable du 7e Art, alors qu'il est aussi mauvais et contestable à de nombreux niveaux (racisme ambiant étouffant, personnage principal hautement méprisable, histoire d'amour bancale, culte du fric et du gâchis associé, clichés à gogo, acteurs parfois contestables) ! JE NE COMPRENDS PAS !!!

    Pour moi, il n'y a que la fabuleuse musique de Max Steiner à sauver. Le reste aurait dû brûler dans l'incendie d'Atlanta !

    0.5/5 pour la musique et parce que le site ne permet pas de mettre 0.

    PS. Si ça vous intéresse, y'a eu une suite à ce "chef-d'oeuvre" en 1994: "Scarlett".
    Est-ce que Scarlett va s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'elle même ? Suspense, suspense...

    Pour finir, je dirai que je ne comprends pas non plus (et m'inquiète) qu'autant de personnes ici mettent autant de bonnes notes sur ce film, pour toutes les raisons décrites plus haut, tant tout cela est pourtant d'une criante évidence...
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Je viens de redécouvrir ce grand classique qu'est « Autant en emporte le vent » et j'y ai pris beaucoup de plaisir ! Cette saga de plus de 4 heures est à la hauteur de sa réputation et les superlatifs manquent devant tant de talent et de virtuosité. Tout est hors norme dans ce film : La réalisation, tellement rude que plusieurs équipes ont dû se succéder pour mener le projet à son terme. Les décors aussi, parmi les plus grandioses de toute l'histoire du cinéma, notamment avec l'incendie de Philadelphie, surveillé par 5 casernes de pompiers. L'incroyable galerie de stars bien sur, emmenée par le légendaire couple Clark Gable, Vivien Leigh toujours aussi glamour. Sans parler du scénario, profondément touchant et qui donne une dimension inédite à la guerre de sécession. Le racisme enfin, dernière pierre angulaire du film, traitée avec une classe et une dignité exceptionnelle pour l'époque. A tel point que l'actrice noire Hattie Mc Daniel remporte le premier oscar attribué à un acteur de couleur (même si elle n'aura pas l'autorisation d'assister à la première). Au final le film sera nominé 13 fois et remportera 8 oscars en 1940, ce qui fait de lui un irremplaçable monument du cinéma. A voir tout simplement !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    186 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Ce film demeure un chef d'oeuvre. Malgré son incroyable longueur, on se lasse pas, on ne s'ennuie pas. Ce film est l'une des premières grandes claques cinématographiques ! Je n'arrive toujours pas à lui trouver de défaut...
    Anthony O
    Anthony O

    57 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2011
    Un monument de cinéma. Suffisant pour le regarder, n'est-il pas?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Tout d'abord, avant de rentrer dans les détails, il est important de remettre Gone With The Wind dans le contexte où il a été réalisé. Son écrivain(e), Margaret Mitchell, est une dame qui a été élevé dans une famille sudiste ( faisant partie des états confédérés et donc pro-esclavagiste), forcément elle expose sa vision de la guerre de sécession mais aussi ses idées sur les noires qui étaient à la merci des blancs. Aujourd'hui, on peut effectivement dire que c'est raciste, mais ce ne serait pas totalement vrai dans le contexte de l'état de Georgie de 1861 où cela était normal et légal. Sachant tout cela, on peut commencer à débattre. On est loin du chef d'oeuvre romantique que l'on me vendait quand j'étais enfant, ce n'est pas la plus belle histoire d'amour que l'on a pu voir au cinéma, je ne vois même pas ce qui transcende les gens... Ensuite, on peut parler du personnage de Scarlett O'Hara, qui joue bien, car il faut l'avouer on adore la détester, peut-être pas autant que l'on aime détester Nellie Oleson, mais pas loin. Et pour finir, y'a trop de longueur, les 4h n'était pas utile, on aurait facilement pu rendre le film beaucoup plus efficace et percutant... Surtout, que je trouve le tout inégal, la première partie est parfaite, la seconde beaucoup moins. A voir pour votre culture cinématographique.
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2010
    une légende qui mérite sa renommée. Ce n'est pas spécialement mon type de film (surtout à l'époque où je l'ai vu) et pourtant ça m'avait bien pris. Du bon cinéma classique et réussi.
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2022
    Des 1500 pages du roman de Margaret Mitchell déjà sublime, Victor Fleming (mais surtout David O.Selznik) ont modelé ce bijou du 7ème art. Tout ce que l'on est en droit d'aimer dans un film est présent ici: romance, drame, grand spectacle, guerre, paysages et costumes à couper le souffle, un jeu juste et brillant, la magie du technicolor.
    Vous l'aurez compris! Si je ne devais garder qu'une seul film, ce serait celui-ci. Il réunit tout ce qu'Hollywood à fait de plus majestueux à ses grandes heures.
    Le chef d'oeuvre de la littérature est également celui du cinéma. On peut mettre 6 étoiles ?
    LeLobo
    LeLobo

    45 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Du gnangnan interminable sur fond de carte postale. Excellente caricature du ciné fleuve hollywood des années 50, dans toute sa ringardise et théâtralité.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    "Autan en emporte le vent" est considéré comme un monument du cinéma, en témoigne la dizaine d'oscars qu'il a raflé, mais ce film ne m'a personnellement vraiment pas convaincu et m'a même profondément dérangé. Alors oui, visuellement le film est grandiose c'est indéniable. La mise en scène est superbe, la photographie est magnifique et les décors sont extraordinaires. Mais au delà de ça, comment regarder ce film en 2017 sans s'offusquer du traitement réservé aux personnages de couleur noir? N'en déplaise à certain, ce film est profondément raciste et il n'y a qu'à constater la différence de traitement entre les personnages blancs et les personnages noirs pour s'en assurer. Certes, le film épouse le point de vue des sudistes mais ça n'excuse pas le fait que le film ne prenne jamais de distance avec ce qu'il montre à l'écran. En ne s’embarrassant d'aucune nuances comme il le fait, le film se révèle au mieux discutable et maladroit ou au pire volontairement dégoûtant et inhumain. En plus de cela, le film est difficile à suivre tant l'ensemble des personnages qu'il met en scène sont antipathiques et insupportables à commencer par l'héroïne principale. Sur près de 3h30 de film, c'est tout simplement indigeste de n'avoir aucun personnage auquel se rattacher. Si on ajoute à cela les dialogues qui sont trop explicatifs, la musique qui appuie lourdement ce qui se passe à l'écran et les ficelles dramatiques qui se révèlent trop lourdes et prévisibles, on se rend compte qu'on est tout de même loin du chef d'oeuvre annoncé. Reste que même si ce côté drame shakespearien parait très pompeux, il n'en demeure pas moins souvent très efficace dans le style. Je suis donc embêté au moment de noter ce film, charmé par son visuel mais rebuté par l'idéologie repoussante qu'il véhicule. Je coupe la poire en deux car même si on ne peut pas nier certaines qualités à ce long-métrage, il n'en demeure pas moins une oeuvre abjecte.
    J31frites
    J31frites

    9 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2023
    A la fois le premier film en couleur (et quelles couleurs !), le premier film au box-office mondiale si on prend en compte l'inflation, et lauréat de 8 oscars, "Autant en emporte le vent" est un monument du cinéma !
    Ce que j'ai d'abord adoré dans ce film, ce sont les couleurs et la photographie !! Elles sont riches, clairs, splendides, elles rendent si bien, je n'ai jamais vu de si belles couleurs dans un film ! Bon après quand on nous montre les champs de blessés de la guerre peut-être aurait il fallu des couleurs plus sombres dans ces scènes là qui sont violentes et tristes. Mais il y a même parfois des jeux d'ombres chinoises sur les éléments de premier plan par rapport à l'arrière plan qui est composé de couleurs chaudes, et c'est magnifique ! Pour le premier film en couleur franchement, on dirait un film de la fin du 20ième siècle, pas un film de 1939 ! En plus de ça le film bénéficie de supers décors, on est vraiment plongé dans l'ambiance.
    Pour l'histoire on suit surtout quatre personnages spoiler: : une femme hypocrite, égoïste, insensible, amoureuse et qui fait que se plaindre, une autre femme plutôt altruiste et emphatique, un homme plein de rêves qui privilégie l'honneur à son bonheur, et un homme cynique, drôle, vaniteux et aimant.
    Les quatre personnages sont assez insupportables mais si bien développés et au bout de 3h30 on finit par s'attacher un minimum à eux. spoiler: Néanmoins, on ne comprend à aucun moment ce que Scarlett trouve à Ashley et pourquoi elle repousse Rhett Buttler qui lui a pourtant sauvé la vie plusieurs fois et qui est l'homme qui lui faut, étant à la fois drôle et aimant.

    Et oui le film fait 4h !! Et qu'est ce que c'est long ! Je veux bien qu'à l'époque le cinéma c'était vraiment pour les plus riches et qu'il y avait une entracte et tout ça, mais franchement aujourd'hui, 4h pour un film entièrement composé de dialogues et d'histoires d'amour assez quotidiens, c'est barbant ! Il y a d'énormes longueurs et c'est dommage, car je suis sûr que si on avait gardé que les meilleures scènes et qu'on les avait réarrangées un peu pour en faire un film de deux heures, ça aurait été vraiment top ! Surtout que c'est que des dialogues quasiment, il n'y a pas énormément d'action, c'est vraiment les histoires d'amour de Madame Scarlett ! spoiler: Et on est ici dans le seul film dans lequel quand il faut faire mourir les personnages on les fait monter à cheval et on leur fait faire une chute d'un mètre parce qu'ils essayé de sauter au dessus d'une barrière !
    Alors je veux bien que oui c'est la vie, on nous montre que c'est pas facile y'a des périodes dures à traverser, les histoires d'amour qui tournent mal, les morts, la misère, mais c'est vraiment pas ma tasse de thé !
    Même si l'histoire des personnages principaux est assez ennuyeuse par moments, il y a quand même un grand fond historique avec la guerre de Sécessions vue (et c'est rare) par les sudistes. Et le film ne prend pas parti, il n'est ni raciste, ni contre le racisme, il montre juste l'Histoire en restant neutre, ce que je trouve plutôt intérressant.
    Les acteurs sont tous très bons mais surtout Clark Gable est énorme de charisme et d'humour dans ce film spoiler: , parmi toutes ses répliques drôles on retrouve le fameux "Franchement ma chère, c'est le cadet de mes soucis".
    Vivien Leigh n'est pas mauvaise, mais elle est pas toujours très juste, on dirait parfois qu'elle comprend plus rien à son personnage, pour moi ça vaut pas l'oscar de la meilleure actrice, même si elle fait très bien l'hypocrite.
    Niveau mise en scène difficile de faire quelque chose de raccord étant donné qu'il y a 4 réalisateurs qui se sont relayé pour chaque partie du film, et le film ressemble surtout à une succession de scène aléatoire mais on peut apprécier de beaux sous-titres pour mettre dans le contexte, une assez belle façon de filmer, spoiler: et à la fin des flash-back de la voix d'Ashley dans la mémoire de Scarlett.

    La musique de Max Steiner est très sympa, le thème principal est superbe, et même le reste sans être splendide accompagne bien les images et l'histoire.
    La morale enfin spoiler: , celle qui dit que le plus important c'est le travail de la terre, qui certes
    est belle mais arrive au dernier moment, elle n'est pas traitée suffisamment tout au long du film, on a l'impression qu'on nous la balance à la tête, et pourtant en 4h il y avait le temps pour nous l'amener petit à petit non ?
    En conclusion "Autant en emporte le vent" est une grande fresque romantique et historique qui pour ses qualités mérite quatre étoiles et une demi étoile en plus pour sa place dans l'histoire du cinéma. Son grand bémol : son rythme lent et sa longueur exagérée pour un film qui au final ne raconte pas énormément de choses. Mais tout le monde devrait voir des classiques comme celui-là, à condition d'avoir quatre heure devant soi.
    Yann
    Yann

    14 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    3 heures et 58 minutes d'ennui à contempler les demeures et amours des esclavagistes...Seule la fin, avec lourdeur et lenteur, créé lun intéret.
    A réserver à ceux qui aiment les romances débiles.
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