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    Autant en emporte le vent
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    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2021
    Considéré comme l’un des meilleurs films de tous les temps par plusieurs sondages et organisations, décuple lauréat des Oscars 1940, Autant en emporte le vent multiplie les honneurs et les récompenses pour atteindre le cercle prestigieux des films les plus populaires de l’histoire du cinéma.
    En 1936, Margaret Mitchell publie le roman « Autant en emporte le vent », qui remporte un incroyable succès : traduit en 14 langues, vendu à plus de 35 millions d’exemplaires dans le monde et récompensé par le célèbre prix Pulitzer. Pour la première fois, la guerre de Sécession (1861-1865) est racontée du point de vue du Sud vaincu avec, certes, beaucoup de romanesque, mais surtout un incontestable réalisme. La publication de ce roman et ses conséquences sont essentielles pour comprendre la naissance et l’essence de l’unité américaine. En effet, à la suite de son succès, l'opinion américaine prend conscience des souffrances subies par plusieurs dizaines de millions d'américains du Sud et que l'unité de la nation américaine s'est forgée dans une épreuve très dure, loin de l'histoire officielle.
    Dès 1936, le producteur David O. Selznick (qui a notamment été le producteur exécutif de King Kong en 1933, montre son intérêt pour l’œuvre de Mitchell et en acquiert les droits. Trois scénaristes sont engagés pour porter l’intrigue à l’écran, mais Sidney Howard ayant été le plus efficace et le plus productif, il est le seul à être crédité au générique.
    Au départ, Selznick envisage Gary Cooper pour incarner l’élégant Rhett Butler, mais l’acteur refuse la proposition, accusant le film de devenir le « plus grand flop de l’histoire d’Hollywood ». Le choix du producteur se rabat donc sur Clark Gable, adoré par le public et lauréat de l’Oscar 1935 du meilleur acteur pour son rôle dans New York – Miami. Mais l’acteur est déjà sous contrat avec le puissant studio de la Metro Goldwyn Mayer, en plein âge d’or, ce qui n’empêche pas Selznick de solliciter le producteur emblématique du studio à la tête de lion, Louis B. Mayer, pour que Clark Gable puisse lui être confié, ce que Mayer accepte.
    Pour interpréter la séductrice et capricieuse Scarlett O’Hara, de nombreuses jeunes femmes, connues ou non, se présentent aux auditions : Katharine Hepburn, Jean Arthur, Norma Shearer, Barbara Stanwyck, Carole Lombard, Joan Crawford, Claudette Colbert, Bette Davis et Paulette Goddard notamment. Au terme d’une première sélection, Selznick confie l’identité de ses dernières candidates : Paulette Goddard, Jean Arthur, Joan Bennett et Vivien Leigh. La première manque de près le rôle du fait de sa liaison, mal vue par la société de l’époque, avec Charles Chaplin. Il ne reste alors plus que trois prétendantes, mais quand le tournage du film commence en 1939, le producteur n’a toujours pas arrêté sa décision.
    Dès février 1938, Vivien Leigh exprime son intérêt de passer les auditions à son agent, Myron Selznick, qui n’est nul autre que le frère du producteur du film, David. Mais ce dernier n’est d’abord pas convaincu par la candidature de l’actrice, qu’il juge « trop Britannique ». Qu’importe, Vivien Leigh se rend à Los Angeles pour rencontrer le producteur et le convaincre de la recruter. Le lendemain, elle tourne un bout d’essai en compagnie du producteur et du réalisateur George Cukor. Tous deux, emballés par sa « sauvagerie incroyable », choisissent d’un commun accord l’encore méconnue Leigh pour incarner le personnage féminin le plus convoité de l’histoire du septième art. Comme l’a été le producteur, le public est au début réfractaire à l'idée qu'une Britannique incarne la sudiste Scarlett, mais ils finissent par accepter ce choix car, disent certains, « mieux vaut une Anglaise qu'une Yankee ! ».
    Le tournage peut enfin continuer avec une distribution fixée, mais pour autant, il ne se déroule pas avec sérénité. Le réalisateur George Cukor est licencié par Selznick, au grand dam des deux actrices principales, Vivien Leigh et Olivia de Havilland, qui n’hésitent pas à rendre visite en secret au cinéaste licencié pour obtenir de précieux conseils dans leur interprétation respective. Selon la légende, Gable, ayant eu du mal à exister face à sa partenaire, aurait demandé, parmi une liste de cinéastes, à ce que le film soit réalisé par son complice Victor Fleming.
    De plus, Leigh doit parfois travailler sept jours par semaine, souvent jusque tard dans la nuit. Appelant un jour son époux, l’acteur Laurence Olivier, elle lui déclare qu'elle haït les tournages de cinéma et qu'elle ne veut plus jamais jouer dans un film.
    Dans un premier temps, c’est le réalisateur Victor Fleming qui est désigné pour lui succéder, mais celui-ci démissionne, submergé par le travail, et laisse sa place à Sam Wood. Pour un temps seulement, car ce dernier jette à son tour l’éponge pour cause de maladie, et Fleming revient pour récupérer le flambeau et conclure le tournage, retrouvant des acteurs exténués après cinq mois de tournage intensif. Car une chose est néanmoins certaine, Selznick a laissé peu de liberté à ses réalisateurs, supervisa tout le tournage et précisant même dans le détail la composition de certains plans.
    D’une durée démesurée de quatre heures et dotée d’un budget colossal de quatre millions de dollars, cette épopée est un pari audacieux pour l’époque car Selznick savait qu’il risquait gros avec l’important et fidèle lectorat du best-seller originel, mais il est réussi. De la puissance lyrique de la musique de Max Steiner aux sublimes ciels orangés en toile de fond, de la maîtrise des travellings-arrières aux costumes ravissants de Walter Plunkett, Autant en emporte le vent mérite d’être complimentée pour sa mise en scène de qualité.
    Depuis 1934, le Code Hays régit strictement la production des films et n’hésite pas à drastiquement censurer des séquences considérées comme obscènes, vulgaires ou immorales. Dans ce contexte, Selznick reste pionnier en matière de lutte contre le rigoureux « code de protection ». A l’inverse de ses contemporains qui déjouent la censure par le second degré et les sous-entendus, il parvient à garder deux scènes-clés et polémiques : le sourire ravi et coquin de Scarlett au lever du lit après sa nuit d’amour avec Rhett Butler ; et la réplique mythique de fin, jugée à l’époque trop vulgaire : « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis ». Elue meilleure réplique de l’histoire du cinéma par l’American Film Institute en 2005, cette phrase légendaire a failli être supprimée, la censure préférant la phrase suivante : « Franchement, ma chère, peu importe ». Mais en mettant en valeur le caractère essentiel de cette réplique, et en faisant preuve de compromis pour d’autres points litigieux du film, Selznick obtient une dérogation et conserve la phrase originale.
    Aux sources de l’esthétique somptueuse du film, l’usage du Technicolor trichrome, technologie très récente (utilisée notamment pour Les Aventures de Robin des Bois en 1938 et Le Magicien d’Oz en 1939), est essentielle et offre une qualité d’image chatoyantes. De plus, dans certaines plans, l’influence de l’expressionnisme ne laisse aucun doute, bien qu’elle puisse surprendre. À l’instar du mouvement né en Allemagne dans les années 20, Autant en emporte le vent utilise la géométrie des plans fixés sur les éléments essentiels du décor (comme le regard perdu du père de Scarlett dans une résidence en décrépitude), et l’immensité de ces derniers (comme dans les séquences avec le magnifique escalier recouvert d’un tapis rouge). Dans la scène précédant le « viol » de Scarlett par Rhett éméché, le sommet du gigantesque escalier que le personnage gravit est plongé dans l’obscurité, marquant ainsi la noirceur d’une situation qui les dépasse.
    Le scénario feuilletonnesque de film-fleuve prend un parti qui a suscité, et qui continue de le faire, des accusations de racisme et de transformation historique : celui d’une époque « dorée » vécue par les Blancs du Sud, où leur existence se mêle à celles des Noirs dans une parfaite harmonie et dans le respect des statuts respectifs de maîtres et d’esclaves. Dans ce contexte idyllique, la guerre de Sécession aurait brutalement abrégé ce paradis, au grand désespoir des Blancs comme des Noirs. Même en 1939, vingt ans avant la bataille de ces derniers pour les droits civiques, le sujet est périlleux, d’autant qu’Hollywood se veut à l’avant-garde du progrès démocratique. Cette nostalgie d'une époque perdue, qui est d’ailleurs souvent évoquée par Ashley et Scarlett, se retrouve dans le titre du film, qui en traduit l’importance : « Gone with the wind » (« emporté par le vent ») désigne une glorieuse époque pour les sudistes, une civilisation emportée par le vent.
    C’est cette nostalgie du vieux Sud que cherche à faire revivre le film et qui a sa véracité historique. Aujourd'hui, alors que la Guerre de Sécession n'est plus comprise, qu'elle est uniquement perçue sous l'angle du racisme, le message peut sembler aberrant, mais il existe. Ainsi, le récit décrit avec justesse le destin partagé de ces maîtres et de leurs esclaves. Si l'on comprend mal aujourd'hui l'attachement de certains Noirs pour le Sud, il faut réaliser que la liberté a d'abord été pour eux une plongée dans un monde inconnu, loin de ce qu’ils ont toujours connu. En revanche, la nature paternaliste des rapports raciaux du film fait l’objet d’un quasi consensus de la part des critiques.
    Côté distribution, il y a là aussi beaucoup à dire. Vivien Leigh interprète une Scarlett O’Hara vaniteuse, capricieuse et manipulatrice pour laquelle il peut sembler difficile de ressentir de la compassion lorsque Rhett l’abandonne sur le palier de la porte. Néanmoins, il serait biaisé de ne la juger que d’une manière péjorative. En effet, à seulement 19 ans, elle n’hésite pas à prendre les rennes de Tara dans un contexte très difficile : en plus de la Guerre de Sécession, la mère O’Hara est décédée, le père a perdu la raison, les sœurs cadettes sont affaiblies et les esclaves ont pris la fuite. Avec l’aide de Mélanie, elle fait preuve d’un dévouement et d’un courage exemplaire pour sauver sa famille, n’hésitant pas à tuer un intrus nordiste venu piller la demeure. Le portrait de cette jeune femme de la haute société est donc à nuancer, en dépit d’une attitude agaçante et de comportements répréhensibles. Dans son Dictionnaire passionné du cinéma, Laurent Dandrieu résume parfaitement l'esprit du personnage, et derrière lui, du film et du livre : « Derrière la dureté de cette dernière [Scarlett O'Hara] peut se lire une violente charge contre les valeurs corruptrices du Nord, dont Scarlett a été obligée d'adopter les pires travers pour survivre. »
    Face ou avec elle, le cynique Rhett Butler est incarné par Clark Gable, au sommet de sa carrière. L’acteur est largement à la hauteur et sa prestation colle parfaitement avec l’image que l’on se fait d’un séducteur capitaine. Ensemble, Vivien Leigh et Clark Gable incarnent le romantisme d’une époque révolue, celle du Vieux Sud comme du Grand Hollywood.
    Pour le rôle de Melanie, le producteur a choisi Olivia de Havilland sur les conseils de sa sœur Joan Fontaine, d'abord envisagée. Les deux sœurs vivent encore en bons termes à cette époque. Le tempérament du personnage tranche parfaitement avec celui de Scarlett. Toutefois, si Melanie est parfois innocente et naïve, elle sait aussi braver les interdits. Courageuse, elle est droite et bienveillante, elle est la gardienne de toute la dignité élégante d'une époque et d'une aristocratie de gens d'honneur. Un personnage réconfortant dans les évènements tragiques de la guerre civile américaine.
    Selzinck construit une distribution presque parfaite, si ce n’est le choix de Leslie Howard, dans le rôle d'Ashley Wilkes, qui semble discutable. Son impassibilité, son immobilité et son incertitude persistante le rendent fade et inconsistant, un constat d’autant plus vif lorsqu’on le compare avec la fougue de Scarlett. Difficile de comprendre, et encore plus de croire à l'amour que lui porte la jeune femme durant tout le film. Il présente cependant un intérêt : sa nostalgie, qui s’inscrit dans le récit mélancolique des jours heureux des planteurs du Sud avant la guerre civile.
    En dépit d’une production chaotique, Autant en emporte le vent se démarque par un romanesque incroyable pour la fin des années 1930. La mise en scène est correctement maîtrisée, avec un usage pertinent du Technicolor, dont les couleurs ternes ou vives suivent le ton du récit, ainsi qu’avec des plans sublimes. La musique de Steiner est en parfait accord avec la nostalgie du Sud et la force de caractère de Scarlett, l'espoir, l'énergie, la volonté de survivre, le désir et la rage de vaincre. Toutefois, la grandiloquence des interprétations semble sortie d’un ancien temps et donne parfois l’impression d’être confronté à des acteurs qui surjouent, mais Autant en emporte le vent mérite tout de même d’être applaudi pour ses qualités qui ne prennent pas une ride.
    Lors de la cérémonie des Oscars de l’année 1940, avec 8 récompenses sur 11 nominations, le film réalise une razzia et bat le record de victoires de l’époque, avant d’être à son tour détrôné par Ben-Hur et ses 11 trophées en 1960. Autant en emporte le vent aurait pu réaliser l’exploit d’être nommé dans les cinq catégories phares, « Le Big Five », mais son scénario est adapté d’une œuvre déjà publiée et Clark Gable manque le trophée du meilleur acteur, ce qui exclut donc le long-métrage de cette performance prestigieuse. Néanmoins, le film n’a pas à pâlir de sa réception critique, remportant tout de même les trois autres récompenses principales (Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice), ainsi que cinq autres trophées, dont l’un d’eux consacre Hattie McDaniel comme meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation réussie de Mamma. A 44 ans, elle devient ainsi la première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, ce qui contribue une fois encore à faire entrer Autant en emporte le vent dans la légende du septième art.
    shmifmuf
    shmifmuf

    179 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Un film mythique qui garde malgré les ans, un souffle romanesque intact.
     Marilyn M.
    Marilyn M.

    10 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Un excellent film. Sans doute le meilleur de tous les temps avec un casting de rêve:
    Vivien Leigh plus radieuse que jamais et Clark Gable, Olivia de Havilland et Leslie Howard.
    Bref ce film est un chez d'oeuvre à voir et à revoir.
    L'histoire est vraiment bien et le scénario est assez bien fichu.
    Je le conseil vivement
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Trois heures, quatre heures... on ne sait même plus depuis combien de temps on tente et retente de regarder cette soupe périmée, cette bouillie de niaiserie sans s'endormir automatiquement. Bon sang de bois, mais que le vent t'emporte et le diable avec ! Le ton compassé des années 30 combiné au paternalisme hollywoodien avec toute la guimauve qui était disponible à l'époque, y compris la musique à se tirer une balle, y compris ces deux stars complètement à la masse, tout cela donne juste envie de pouffer... de rire. Encore faudrait-il avoir le temps de perdre autant... son temps avec une telle mièvrerie : aussi se contentera-t-on de pouffer de dépit entre deux siestes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2013
    Chef d'oeuvre absolu avec quatre grands acteurs et actrices dans les rôles principaux : Vivien Leigh, qui porte tout le film sur ses épaules tant elle est omniprésente tout au long de ce dernier, Clark Gable, charismatique à souhait et tellement arrogant et fier, ce qui fait tout son charme, Leslie Howard, personnage réservé avec Scarlett O'Hara, et qui fond devant la gentillesse et l'amabilité de la douce et tendre Olivia De Havilland. Sans oublier deux excellents second rôles, Thomas Mitchell, dans le rôle du rugueux et obstiné père de Vivien Leigh, et Hattie Mac Daniell, dans celui de la nounou black de scarlett O'Hara.
    Durant ces 3h15 de grand spectacle et ou les sentiments et les disputes font la part belle dans cette histoire, on ne s'ennuie pas le moins du monde à voir évoluer les personnages. Quand on pense que Vivien Leigh fut choisie au tout dernier moment, alors que tant d'actrices connues passèrent des bouts d'essai pour ce rôle, et que Olivia De Havilland vit toujours à 96 ans, et qui porte tous les récits possibles pour le tournage de ce film, du fait que ces partenaires sont décédés depuis si longtemps !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 septembre 2008
    J'ai toujours détesté l'histoire d'Autant en emporte le vent, que ce soit dans le livre ou dans le film le personnage de Scarlett O'hara est insupportable. Je donne une étoile à ce film car les costumes sont magnifiques et Clark Gable est parfait. Sinon il y a beaucoup trop de longueurs, certains passages sont ennuyants et l'héroine est trop tête à claque. La fin rattrape le reste de l'histoire.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Manifestement à l'encontre des autres critiques, je n'ai pas été séduit par ce film.
    C.Dervaux
    C.Dervaux

    136 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2011
    Peu stimulant, cette fresque assez pittoresque ne révèle en aucun cas que le cinéma des années 40 fût le meilleur. Quand l'arrogance se mèle à un réel manque de compétence, Autant en emporte le vent n'est guère envoutant ni même audacieux. Si la mise en avant artistique du film y est fervoyante, sa sorte de frime indigeste fourvoi d'une manière abjecte.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Œuvre hollywoodienne mythique à grand spectacle et aux dix oscars, au lyrisme irrésistible, à la magnifique Technicolor, incarnée parfaitement par Vivien Leigh (inoubliable Scarlett) et Clark Gable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    un film de mauvais goût. les personnages sont tous plus insupportables et irréels les uns que les autres, l'histoire est ennuyeuse au possible, d'une mièvrerie à toute épreuve, et on sent comme un regret malsain de la belle époque esclavagiste... incroyable (et triste) le succès que ce film a pu avoir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 février 2013
    techniquement remarquable, visuellement splendide. mais c'est à peu près tout ce que j'accorderai à ce film globalement surestimé. le propos est machiste, raciste... la romance qui lui sert de trame est inconsistante. clark gable, pourtant génial d'habitude, est insupportable dans ce film. le surjeu est pesant, et je n'entendrai pas l'argument du jeu théâtral : les révoltés du bounty, pour citer un film de clark gable, n'en souffrait pas (je suis par ailleurs grand amateur de théâtre). c'est un classique du cinéma à voir étant donné son influence, mais qui a affreusement vieilli. il ne doit fondamentalement son succès qu'à l'attachement des américains pour leur histoire. l'équipe technique, et notamment le directeur de la photographie, sont les seuls à s'en sortir honorés.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Malgré une histoire bien écrite et une belle reconstitution en terme de costumes et de décors, le film ne capte jamais réellement en raison d'un manque cruel d'intensité ou encore de rythme, et bien sur c'est long. Après le film est très âgé.
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2013
    L'un des plus beaux films au monde!! Pourquoi? Et bien déjà par les images, la musique magnifique et les décors somptueux. Une fresque historique ambitieuse où se mêlent la tragédie, l'injustice, la décadence et l'espoir. Des acteurs superbes et un élan d'optimisme et de volonté hors du commun. Ce film réussit quand même le pari insensé de nous faire aimer une héroïne antipathique, égocentrique et arriviste, mais justement, on l'aime car elle est déterminée, pleine de courage et de caractère. On aime Clark Gable, en gentilhomme calculateur et pas très honnête. Vivien Leigh est si forte qu'à aucun moment, malgré l'âge du film, elle nous semble ridicule ou démodée. Elle est l'essence même du film. Indispensable pour tout cinéphile qui se respecte.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    J’ai pu visionné enfin le populaire film des oscars, c’est bien réalisé pour une production lucrative, il faut noter les prestations des acteurs, une liste de noms anthologies, dont Clark Gable, Vivien Leigh, Olivia de Havilland, la dernière des monuments vivants du classique Hollywood. Un film connu pour sa longue épopée de 3h50, qui avait formidablement remplis les salles du vieux cinéma, un lieu de divertissement avant la télévision et internet, il y en a des choses à discuter dans cette intrigue du 19eme, pendant la guerre de sécession comme effet dramatique, je n’ai pas trop ressentie d’émotion, une mise en scène plus tôt doux dans le contexte, avec ces histoires de cœur feuilletonnante. Une telle est amoureuse d’un tel au caractère indécis, préférant une vie rangée, choisi d’épouser une autre au sein de sa propre famille, une affaire de consanguinité, le partage de richesse entre génération chez ces familles aisées issues des traditions du vieux continent, voit l’arrivée d’un nouveau, un séduisant personnage de prestance qui finit séduit par la première mais ne l’aime pas, le comble pour la personne la plus détestée du film, ce n’est qu’au final que la sincérité se dévoile pour la joueuse des sentiments, le cadet de ses soucis pour le romantique très déçu, qui s’en moquait éperdument après moult péripétie. Une réplique culte et soit disant en passant controversée, la morale de la censure ne voulant pas d’une telle séparation, des scènes en avance sur son temps pour oser en parler, la fausse couche par exemple et des morts tragiques, de la vie du quotidien qui marque et attriste même pour une époque désuète venu du fond en noir et blanc, alors que cela a toujours existé en dehors de cette fiction, la version anglophone diffère du francophone. Dans le milieu de riches bourgeois, des propriétaires terriens, possédant des droits sur les esclaves noirs, du temps des deux nations séparées des États-Désunis, le sud confédéré et le nord de l’union s’entredéchira, avantage à ce dernier par la nature géographique et du climat, le racisme correspond à son époque et à son auteur littéraire.
    Laurent H
    Laurent H

    45 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Une vision de la femme un peu étrange, un grand film pour, il faut le dire une tête à claques
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