Une autre comédie culte sur l'Occupation : La Grande Vadrouille. "L’un des plus grands succès du cinéma populaire français - plus de 17 millions d’entrées lors de sa sortie en 1966 - dont la force comique réside essentiellement dans l’inégalable tandem Bourvil / De Funès. Maintes fois rediffusé sur le petit écran, ce film réalisé par Gérard Oury a également le mérite d’évoquer les temps troublés de l’Occupation sur un ton léger. Une façon ô combien salutaire à l’époque d’exorciser un traumatisme national." Guillaume Martin
Jean-Marie Poiré et Le Splendid, un duo hilarant : Le Père Noël est une ordure. "A l'instar de Papy fait de la résistance, Le Père Noël est une ordure fait partie de ces comédies qui ne prennent pas une ride avec le temps. Que dire d'un film aussi culte du catalogue français ? Vous l'avez probablement déjà vu, vous connaissez les dialogues par cœur, vous les ressortez à chaque occasion et pourtant vous ne résistez pas à l'appel de l'inévitable visionnage hivernal. Il faut dire que les dialogues de la bande du Splendid font toujours mouche grâce à un sens du gag que la troupe a su peaufiner avec le temps (et qui manquait sûrement aux Bronzés pour en faire une comédie intemporelle)." Caroline Langlois
Un rôle culte de Jacques Villeret : Le Dîner de cons. "Assurément l'une des meilleurs comédies françaises des années 1990, dont l'intrigue en huis clos ne souffre d'aucun temps mort. Face à cette avalanche de gags plus drôles les uns que les autres, ces situations tordantes et ces dialogues croustillants, il est impossible de ne pas rire ! En bourgeois mesquin et égoïste, Thierry Lhermitte est génial, tout comme Jacques Villeret dans le rôle du naïf François Pignon, sans oublier Daneil Prévost en contrôleur fiscal zélé." Laurent Schenck
Et pour les plus cinéphiles, le premier long-métrage de Jean-Marie Poiré : Les Petits câlins. "Bien avant de mettre en scène de gros succès populaires comme "Le Père Noël est une ordure", "Papy fait de la Résistance" ou encore "Les Visiteurs", Jean-Marie Poiré avait signé dans un tout autre registre ce touchant premier long métrage, tendre portrait d’un trio de jeunes femmes au crépuscule des seventies. Il y est question de chassés-croisés amoureux, de rapports désinhibés au sexe, de l’innocence d’une époque à laquelle mettront fin les années Sida. Cette œuvre hybride entre film d'auteur et comédie traditionnelle est également l’occasion de (re)découvrir une génération d’acteurs un peu tombés dans l’oubli comme Roger Mirmont et surtout la regrettée Dominique Laffin, ici bouleversante de fraîcheur." Guillaume Martin
