Alors qu’il est en train d’acheter le montage de Tamara, Alexandre Castagnetti est contacté par les producteurs Mathias Rubin et Éric Juhérian, qui lui suggèrent la lecture de La Colle, écrit par Christophe Turpin (auteur de Jean-Philippe).
Le film suit Benjamin, injustement collé pendant deux heures un samedi. Mais une fois sur place, celui-ci se rend compte que Leila, la fille dont il est secrètement amoureux, fait partie des collés ce jour-là. Soudain bloqué dans une boucle temporelle qui le renvoie automatiquement au début de la colle dès qu’il s’éloigne de Leila plus de trois minutes, Benjamin va tout tenter pour en sortir. Il va alors devoir se coltiner un pion tortionnaire, un gardien libidineux, une infirmière un peu spéciale et la pire bande de cancres du lycée…
Séduit par la thématique de groupe et l’exploration de l’adolescence par le prisme de l’école, Alexandre Castagnetti reprend le scénario, essentiellement centré sur l’histoire d’amour, afin d’y ajouter davantage d’humour, notamment en exploitant les nombreuses péripéties qu’impliquent un voyage temporel.
En ce sens, le réalisateur s’inspire du film culte Un jour sans fin d’Harold Ramis, mais également de Retour vers le futur, L'effet papillon, Terminator, Edge of Tomorrow ou encore Source Code. Quant à la mise en scène au sein d'un même décor, il s’appuie sur des références toutes aussi classiques : Entre les murs de Laurent Cantet, 12 Hommes en colère de Sidney Lumet et, bien évidemment, Breakfast Club de John Hughes.
Construite sur ce concept ludique, puisant dans le meilleur de la comédie américaine, La Colle s’avère être une belle surprise au casting attachant (citons Arthur Mazet, Karidja Touré, Thomas VDB, Issa Doumbia et Sonia Rolland), aux situations amusantes avec, en prime, un message touchant sur l’acceptation de soi.
La Colle de Alexandre Castagnetti avec Arthur Mazet, Karidja Touré, Thomas VDB...
À partir de 10 ans
Ce soir sur TFX à 20h50