La révolution des océans se poursuit ce lundi 12 juin 2023 sur France 2... La chaîne continue en effet la diffusion de la série événement Abysses, dès 21h10. Ici, après des années de pollution et de dérèglement climatique, une force mystérieuse venue des profondeurs utilise des créatures marines pour déclarer une guerre contre l’humanité.
Les critiques de Frank Schärzing
Alors que la société s’effondre, une équipe de scientifiques doit découvrir la vraie nature des attaques et de la créature énigmatique qui les initie avant qu’il ne soit trop tard… Angoissant et catastrophe, le scénario de ce projet avec notamment Cécile de France est l’adaptation du best-seller international du même nom, écrit par Frank Schätzing.
D’ailleurs, qu’a pensé l’auteur de la transposition de son œuvre sur le petit écran ? Interviewé par nos confrères allemands du média Zeit, celui-ci ne semble pas très convaincu par cette nouvelle mouture… malgré quelques (timides) points positifs : l’esthétique, la musique, l’ambiance sonore et les effets spéciaux. C’est déjà ça !
![Abysses](https://fr.web.img6.acsta.net/c_310_420/pictures/23/05/16/15/35/2330743.jpg)
Un manque d’actualisation
Toutefois, Frank Schätzing regrette certains aspects importants de Der Scwharm (nom original de son ouvrage) version télé… Pour lui, la plus grosse faiblesse de la fiction est de manquer d’actualité. Il estime que depuis 2004 (année de la parution de son roman), beaucoup de choses ont évolué.
Par exemple, il n’a pas compris pourquoi des groupes d’activistes pour le climat (tels que Fridays For Future) n’ont pas été ajoutés aux intrigues. Il dénonce également l’absence des réseaux sociaux dans l’histoire. Par rapport à cela, il croit que des événements racontés dans la série se seraient déroulés différemment aujourd’hui...
Enfin, Frank Schätzing considère que les scénaristes d’Abysses (qui n'a en vérité pas été tournée aux quatre coins du monde) auraient dû s’éloigner davantage de son livre, de façon à moderniser le récit, pour l’inscrire plus dans l’urgence écologique que nous vivons. Une manœuvre qui aurait permis à la série de gagner en intensité ?