Succès-surprise de l'année, "Une séparation" arrive en dvd le 8 novembre. A cette occasion, AlloCiné brosse le portrait de 10 cinéastes qui ont en commun la culture iranienne. A chacun son style, à chacun son parcours, entre Europe, Etats-Unis et Iran. Dossier réalisé par Julien Dokhan et Dounia Georgeon
Né en 1972 à Khomein Shahr (dans la province d’Ispahan, au centre de l'Iran)
Comment tout a commencé...
Bien avant de signer au cinéma de remarquables portraits de groupe, Asghar Farhadi est encore un enfant lorsqu’il travaille auprès d’un photographe, qui développe des photos de famille… Et il n’a que 16 ans lorsqu’il tourne son premier court métrage, grâce à la Young Cinema Society, un institut fondé en 1974. Fasciné par l’image, il se dirige pourtant vers l’écriture. Après de longues études de cinéma et (surtout) de théâtre -son mémoire porte sur Harold Pinter-, il se fait un nom comme dramaturge et scénariste pour le petit et le grand écran. En 2003, Asghar Farhadi, qui admire aussi bien Coppola que Fellini, De Sica qu’Inárritu, tourne son premier long métrage, Raghs dar ghobar (Danse dans la poussière).
La marque Farhadi
L’authenticité qui se dégage des films d’Asghar Farhadi s’accompagne d’une densité qui vient à coup sûr de sa formation théâtrale : dès La Fête du feu (son troisième long métrage, mais le premier distribué en France), apparaît son goût pour le huis clos, des scènes très dialoguées, un cinéma de personnages, présentés dans toute leur complexité. En découvrant A propos d'Elly en 2009, on est aussi frappé par la frâicheur et la liberté qui émane de ce groupe de jeunes gens partis en vacances au bord de la mer –un point de départ peu fréquent dans le cinéma iranien vu jusqu’alors en Occident. Le conflit entre tradition et modernité est d’ailleurs au coeur de Une Séparation, un film qui doit une partie de son immense succès à son équilibre subtil : d’un côté, un puissant ancrage dans la réalité iranienne, et de l’autre, une efficacité dramatique qui lui donne presque l’allure d’un thriller.
Et au-delà des frontières ?
Berlin occupe une place à part dans le cœur d’Asghar Farhadi : sélectionné par le Festival allemand, A propos d'Elly lui vaut un Ours d’argent du Meilleur réalisateur et un début de reconnaissance internationale. C’est encore lors d’un séjour dans la capitale allemande que germe l’idée du scénario de Une Séparation… futur grand vainqueur de la 61e Berlinale : le jury d’Isabella Rossellini lui décerne l’Ours d’or ainsi qu’un Prix d’interprétation saluant l’ensemble de la distribution. Le festival étant marqué par les hommages à Jafar Panahi, certains journalistes –qu’on soupçonne d’avoir séché la projo- parlent, avec un brin de condescendance, d’un Ours politique. Le succès du film, candidat iranien dans la prochaine course aux Oscars, dépassera toutes les espérances : sorti dans plus de 70 pays, il connaît logiquement un joli succès en Allemagne (120 000 entrées). En France, il s’impose comme un des cartons de l’année secteur art et essai : avec plus de 915 000 entrées au total, c’est même le plus gros succès du cinéma iranien en France. Au printemps, Asghar Farhadi tournera son nouveau long métrage… à Paris, avec Tahar Rahim.
Notre interview avec Asghar Farhadi (février 2011)
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Hugo R.
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Mickelwhite
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Mickelwhite
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Cyrus A.
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Cyrus A.
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- Terrifier 3 J-28
- Gladiator 2 J-7
- Sur un fil J-21
- Louise Violet J-21
- Vaiana 2 J-0
- Jamais sans mon psy J-21
- Wicked Part 1 J-0
- Mufasa: le roi lion J-21
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-14