Succès-surprise de l'année, "Une séparation" arrive en dvd le 8 novembre. A cette occasion, AlloCiné brosse le portrait de 10 cinéastes qui ont en commun la culture iranienne. A chacun son style, à chacun son parcours, entre Europe, Etats-Unis et Iran. Dossier réalisé par Julien Dokhan et Dounia Georgeon
Né en 1972 à Shiraz (Sud ouest de l'Iran)
Comment tout a commencé...
Mohammad Rasoulof étudie d'abord la sociologie à Shiraz, sa ville natale puis, puis part apprendre les rudiments du montage à l'Université Sooreh de Téhéran. Après avoir réalisé six courts métrages oscillant entre la fiction et le documentaire, il assiste de nombreux réalisateurs. Il réalise son premier long, Le Crépuscule, en 2002 mais se fait réellement connaitre en 2005 avec La Vie sur l'eau qui est programmé dans des festivals internationaux.
La marque Rasoulof
"Je crois que c’est une erreur de croire que mes films sont politiques. Mes films peignent la vie et les situations complexes qui nous entourent. C’est l’intolérance et la précipitation des autorités du cinéma iranien qui donnent une dimension politique à ces situations simples." (extraits du dossier de presse) avait confié le réalisateur en 2010, alors inculpé pour actes et propagande hostiles à la république islamique d'Iran. Cette idée reçue tient en partie aux conditions de production propres aux films de Rasoulof . Le dernier en date, Au revoir, avait été envoyé sous forme de cassette DV, par DHL, au bureau du festival. Et le réalisateur n'avait pu assister au festival, il était alors assigné à résidence. Le cinéma de Rasoulof cultive une certaine noirceur (les couleurs froides de sa photographie confinent à la monochromie) et se rapproche d'un symbolisme à la Kiarostami: dans The White Meadows (réalisé en 2009), le cinéaste mettait en scène un homme dont le métier était de recueillir les larmes des iraniens.
Au revoir
Et au-delà des frontières ?
Malgré ses condamnations, dont la plus récente date de 2010, le réalisateur a toujours trouvé le moyen d'exporter ses films notamment grâce à de prestigieux festivals tels que Cannes, qui, en 2011, a largement soutenu les artistes iraniens. C'est ainsi qu' Au revoir a été présenté en Sélection d'Un Certain Regard et y obtenu le Prix de la Mise en scène en 2011.
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