Cinéma iranien d'aujourd'hui : 10 portraits, 10 parcours - Page 10

Né en 1966 à Hamedan (à 400 km à l'est de Téhéran).

Comment tout a commencé...

C'est à l'âge de 17 ans que Reza Serkanian réalise ses premiers courts-métrages. Il s'oriente par la suite vers des études de cinéma et part tenter sa chance à Téhéran. A partir de 1989, ses films obtiennent une reconnaissance au-delà des frontières de l'Iran (Festivals de Clermont Ferrand , Vila do Conde, Bilbao etc). C'est en 1997 qu'il décide de quitter son pays où la voix d'un cinéma traditionnel semble pourtant tracée pour lui. Après deux années passées aux Pays-Bas, il s'installe en France où il réalise plusieurs courts-métrages et documentaires (entre autres, Retrouvailles une fiction en co-production avec l'Iran). Parallèlement, il poursuit une carrière de chef-monteur et de chef-opérateur (On ne devrait pas exister - Quinzaine des réalisateurs 2006). En 2006, il revient à ses origines avec l'écriture de Noces éphémères qui sort en France en 2011.

La marque Serkanian

Il a débuté sa carrière par des documentaires: Ceux qui mangent le bois, tourné au Gabon, lui a permis de se confronter à une société de rites. Il reste attaché au cinéma direct dans Noces éphémères puisqu'il y mêle fiction et images documentaires justifiant son choix comme un parti pris de mise scène: "J’ai fait le choix de mêler la fiction et le documentaire dans la seconde partie du film. Ce long métrage commence dans une ambiance très traditionnelle, très posée. La mise en scène est assez statique, esthétique. Puis, petit à petit les personnages s’ouvrent sur l’extérieur, sur la société."

Et au-delà des frontières ?

Le cinéma iranien est à l'honneur en 2011. Profitant du grand succès de Une Séparation de Asghar Farhadi, Noces éphémères sortira sur nos écrans le 9 novembre 2011, distribué par Jupiter Communications (connue pour ses paris audacieux). Par ailleurs, le film a déjà fait parler de lui en France puisqu'il a été nommé au festival du film de Cabourg.

Précision : ce dossier ne prétend pas à l'exhaustivité, nous aurions pu évoquer des dizaines d'autres cinéastes iraniens, de Mohsen Makhmalbaf (Kandahar) à Samira Makhmalbaf (Le Tableau noir) en passant par Majid Majidi (La Couleur du paradis), Marzieh Meshkini (Chiens égarés)...

La bande-annonce de Noces éphémères

Revoir le dossier

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