Frédéric Lopez a l’habitude de recueillir les confidences de vedettes. Mais cette nouvelle escapade bucolique avait une saveur particulière pour l’animateur d’Un dimanche à la campagne, ce 18 février 2024. En plus de la romancière Aurélie Valognes et du comédien Stéphane De Groodt, il recevait dans son humble demeure Christophe Dechavanne, soit l’homme qui a mûri sa vocation. D’ailleurs, d’entrée de jeu, l’hôte de ce week-end a fait savoir son admiration pour l’homme qui lui a donné envie de faire de la télévision. Une confidence qui a ému l’intéressé, plus habitué à composer avec son image d’homme ingérable auprès de ses collaborateurs.
Christophe Dechavanne en larmes dans Un dimanche à la campagne
D’ailleurs, pour se débarrasser de cette étiquette, le comparse de Léa Salamé a décidé de vider son sac dans son autobiographie Sans transition. Un ouvrage dans lequel il explore certaines facettes mystérieuses de son parcours d’animateur mais aussi d’homme. Un cheminement qu’il a poursuivi dans Un dimanche à la campagne, où il a fendu l’armure plus d’une fois.
Après avoir craqué dans le grenier au moment de révéler les pulsions suicidaires de son paternel alcoolo-dépendant, Christophe Dechavanne s’est laissé envahir par l’émotion lorsqu’il a été question de son propre statut de père. Après, un long silence, l’habituel Zebulon a pris le temps de boire un verre d’eau et de sécher ses larmes avant de répondre à l’interrogation, la gorge toujours nouée. Un moment d'émotion à revivre ci-dessous :
"Je l'ai vu cinq minutes en 2015" : Christophe Dechavanne n'a plus de contact avec son fils Paul-Henri
"J'ai été un bon père, je crois", a d'abord déclaré le papa de trois enfants. "J'ai fait avec ce qu'on me donnait, comme je me suis séparé à chaque des mamans, mais j'ai sûrement merdé, oui. J'ai un peu négligé la grande parce que je me suis beaucoup occupé de la petite. Pour mon fils, c'est plus compliqué", a-t-il ensuite avoué. Car, avec Paul-Henri, les relations sont désormais réduites à néant. "Il y en a un dont j'ai été obligé de faire le deuil. Il n'est pas mort. Il est vivant, mais il n'est plus là. Ni pour moi, ni pour ses sœurs, ce qui est très dur à vivre et très inattendu", a-t-il confié au sujet d'un fiston qu'il n'a vu que "cinq minutes en 2015 au mariage de ma fille". Malgré cette distance, il ne ferme pas la porte à une potentielle réconciliation.