Sur le plateau de M6 mercredi 1er février 2023, de nombreux entrepreneurs sont passés devant Marc Simoncini, Delphine André, Éric Larchevêque, Anthony Bourbon et Jean-Pierre Nadir. Pour cause, ils participaient à l'émission Qui veut être mon associé ?, un programme durant lequel des patrons d'entreprises viennent pitcher leurs projets afin d'obtenir de nouveaux investissements. Durant la soirée, Gaël, 56 ans, est passé devant le jury pour parler d'Emova, une start-up bretonne. Cette société, fondée à Rennes en mai 2022 "propose le premier service d'essayage virtuel sur la base de votre jumeau numérique de produits de luxe et de la mode autour du visage", explique le cofondateur en premier lieu. Sa démonstration ne s'est finalement pas passé comme prévu.
En début d'émission, les investisseurs avaient dû passer en cabine d'essayage pour être photographié, "un processus qui s'appelle la photogrammétrie, qui prend plusieurs photos et qui reconstruit ensuite le modèle, c'est-à-dire, une mèche et une texture de vous-même". Seulement, Emova est encore en cours de prototypage, et le résultat du scanner n'est pas forcément excellent. Gaël a donc demandé l'indulgence de son jury, mais ce dernier a éclaté de rire devant leurs jumeaux numériques.
"On dirait Ramses II"
Après la présentation de Gaël, avant de découvrir son avatar numérique, Eric Larchevêque a senti le vent tourné. "Ca c'était la promesse. On va voir la réalité." Delphine André a été la première à se découvrir. "Vous êtes plus belle en vrai", s'est défendu Gaël, avant que les choses ne se corsent. Jean-Pierre Nadir est apparu à l'écran avec très peu de cheveux et Anthony Bourbon a découvert que son jumeau numérique ressemblait étrangement à "Fonzie", s'est amusé Marc Simoncini. De son côté Eric Larchevêque a été pris d'un rire incontrôlable.
Son image virtuelle s'est alors affichée à l'écran et tout le monde sur le plateau a éclaté de rire. "On dirait Ramses II", s'est amusé Marc Simoncini, avant de découvrir son profil. "Mais qu'est-ce que c'est que cette chose ?", a-t-il déclaré. Gaël, confus, a adressé ses excuses aux investisseurs hilares, avant de se justifier.
Un problème de cheveux
Si l'idée est très ingénieuse, la photogrammétrie n'est pas encore à jour et particulièrement sur la reproduction des cheveux. Parmi les investisseurs, certains ont été dégarnis, tandis que d'autres ont vu apparaître une touffe de cheveux sur la tête. "Une pub pour les implants marcherait à fond avec votre système", a déclaré Jean-Pierre Nadir. À Gaël d'expliquer que leur prototype est en cours de réalisation depuis seulement trois mois. Quant aux problèmes capillaires, il le reconnait. "On est en train de travailler là-dessus, donc là ce n'est pas encore au point." Néanmoins, Jean-Pierre Nadir estime que c'est finalement "plutôt bien réussi". Une belle prouesse qui pourrait révolutionner l'achat en ligne !