C’est un témoignage fort et utile qu’a livré Capucine Anav dans le podcast Parentissage. “Ça va mieux, beaucoup mieux. J’ai traversé des mois un peu difficiles au début”, a commencé la jeune femme, annonçant tout de suite la couleur. Si elle est aujourd’hui une maman épanouie totalement gaga de sa petite Lola, 7 mois, elle a traversé une période compliquée quelques semaines après la naissance de sa fille.
Capucine Anav évoque le point de départ de sa dépression post-partum
“Le manque de sommeil c’est terrible. Je me suis fait suivre parce que j'ai fait un babyblues, et ma psychologue m’a clairement dit : 'Vous savez Capucine, la privation de sommeil avant c'était un mode de torture. Quelqu’un qui ne dort pas, c'est très très compliqué'", a expliqué la comédienne et influenceuse, avant de raconter combien les premiers jours après la naissance de sa fille avaient été épuisants.
Hospitalisée à 21 jours pour une bronchiolite, Lola a été couvée par sa maman, qui en a oublié de manger et de dormir. ”Je n’avais plus de force, j’étais épuisée… [...] Ça a été une période très compliquée qui a fait que j'ai déclenché une hyper vigilance. Et c'est important de le dire, c'est à cause de cette hyper vigilance que je suis passée en depression post-partum”, a-t-elle expliqué avec transparence.
Le compagnon de Capucine Anav l'a aidée à traverser sa dépression
Pudique, la jeune femme n’a pas réussi à parler de son état à son fiancé Victor... c’est lui qui a fini par comprendre que quelque chose n’allait pas : ”C’est Victor qui s'en est rendu compte à un moment donné parce qu'il partait le matin je pleurais, il rentrait je pleurais… il ne comprenait pas. On en a beaucoup parlé, il a été tellement à l’écoute…C’est hyper important pour une maman, une femme, de se reposer sur son compagnon”
Capucine Anav, qui confie avoir été suivie par un psychologue, encourage toutes les mamans à demander de l’aide quand elles se sentent vaciller : “C’est la chose dont je suis la plus fière durant mon post-partum : ne pas avoir hésité, ne pas avoir eu honte de demander de l’aide.”