Ils forment le premier couple homosexuel de l’histoire de Mariés au premier regard. Pedro, tapissier décorateur de 40 ans et Jefferson, directeur d’agence de 31 ans, se sont dit oui à Gibraltar dans le cadre de l’émission de M6 et apprennent doucement à se connaître.
“Je me suis laissé porter par l'expérience. Mes invités étaient plus stressés que moi durant le mariage !, a expliqué Pedro à TVMag dans une interview parue le lundi 24 avril 2023. J'ai vécu le moment présent. J'ai découvert quelqu'un de charmant et de solaire. Il m'a fait très bonne impression et c'était réciproque. Dans mes critères, j'avais donné ma préférence à un homme brun de 35-45 ans et d'un mètre 80. On n'y était pas du tout !“
Un drame familial
Pedro, qui regardait Mariés au premier regard depuis la saison 5, n’avait jamais imaginé pouvoir y participer avant d’être contacté par l’équipe de casting via les réseaux sociaux. Il confie à TVMag avoir hésité avant de se lancer dans l’aventure.
“J'ai beaucoup réfléchi avant d'accepter. J'étais dans une période délicate puisque mon père était malade et il est décédé pendant l'expérience, a expliqué le jeune marié. Mes priorités étaient ailleurs, je me suis posé la question de mon retrait du tournage. Est-ce que je continue ou pas ? J'ai vu Mariés au premier regard comme un cadeau de la vie, une manière de tourner une page et de penser enfin à moi.”
Son décès a été un choc pour moi.
Réconcilié avec son père quelques mois avant sa disparition, Pedro était donc complètement tiraillé durant le tournage. “Nous avons eu un passé compliqué tous les deux [avec le papa de Pedro, ndlr] mais nous nous sommes retrouvés. J'avais de l'empathie pour lui dans l'épreuve qu'il traversait et je ne me voyais pas le laisser affronter cela tout seul. J'ai arrêté tout ce que je faisais pour être à ses côtés au Portugal et m'occuper de lui pendant ses derniers mois de vie. Nous nous sommes redécouverts, avec simplicité, et je lui ai pardonné le passé. Son décès a été un choc pour moi. À ce moment-là, Mariés au premier regard était la seule chose positive à laquelle je pouvais m'accrocher.”