Ce n’est pas encore terminé. Il y a un peu plus d’un an, en janvier 2022, Ophélie Meunier présentait un numéro de Zone Interdite consacré à l’islam radical à Roubaix. Un reportage qui avait créé la polémique. Résultat : Ophélie Meunier avait été menacée de mort, ainsi que plusieurs intervenants du reportage comme le militant Amine Elbahi. La présentatrice avait carrément dû être placée sous protection policière. “Une situation très difficile à vivre“, avait confié Jean-Marie Tricaud, producteur de l’émission, au micro d’Europe 1.
“Elle va bien”, assurait-il, ajoutant : “Évidemment, c’est intolérable de se retrouver dans cette situation pour avoir fait son métier. Ophélie fait face, elle travaille. Elle est revenue au bureau. Mais, je ne vais pas vous raconter d’histoire, c’est une situation qui est très difficile à vivre.”
“Une enquête est en cours“
Un peu plus d’un an plus tard, Ophélie Meunier va beaucoup mieux. Même si l’affaire n’est pas encore totalement derrière elle. “On a porté plainte avec Amine Elbahi suite aux menaces“, a-t-elle révélé dans une interview accordée au magazine Gala à l’occasion de la diffusion de Zone interdite fête ses 30 ans, sur M6, dimanche 26 mars 2023. Et d’ajouter : “On ne s’exprime pas trop sur le sujet car une enquête est en cours. Ce qui est sûr c’est que ce reportage l’an dernier aura marqué l’histoire de l’émission.”
Malgré les menaces, Ophélie Meunier n’a aucun regret
Malgré la polémiques et les menaces, Ophélie Meunier ne regrette pas le numéro de Zone interdite sur l’islam radical. Bien au contraire, elle pense qu’il était nécessaire. “C’est vrai que c'est un sujet sensible qui est souvent récupéré par l'extrême droite. Pour autant, à deux mois de la présidentielle, c'est un sujet qui est dans l'actualité et qui mérite d'être soulevé”, confiait la présentatrice sur le plateau de Quotidien, en février 2022. Et d’ajouter : “Nous, journalistes, on ne doit pas être coincés entre l'extrême droite, qui s'approprie totalement le sujet, et des islamistes radicaux, qui nous empêchent carrément d'en parler. Nous, journalistes, notre boulot c'est de parler des sujets le plus factuellement possible, sans idéologie, et c'est ce qu'on a fait.“ Une grande fierté.