On dirait bien que les anciennes émissions de télé-réalité ont la côte. Le Parisien révèle que le service de streaming américain Amazon Prime Video serait très intéressé à l'idée de relancer Popstars. Ce télé-crochet a connu ses heures de gloire au tout début des années 2000. Cette nouvelle version serait produite par l'entreprise Banijay, associée à DMLS TV. Si le nom de cette compagnie ne vous dit rien, elle est pourtant à l'origine du grand retour de la Star Academy.
D'après un connaisseur, "le succès de la 'Star Academy' sur TF1 a visiblement ouvert l'appétit" à ce genre de retour. "C'est malin car l'écriture de 'Popstars' correspond bien à une plateforme. Ça serait un joli coup pour Amazon", explique-t-il à nos confrères du Parisien. Pour l'heure, aucun contrat n'est signé et la réflexion est toujours en cours. Difficile, évidemment, de ne pas y songer, au regard du succès rencontré par la nouvelle édition de la Star Academy.
Popstars, l'autre télé-crochet des années 2000
Treize élèves, et une compétition courte, de seulement six semaines. Un goût de trop peu, face à l'engouement qui s'est accru de semaine en semaine. Un ingrédient bien particulier explique en partie une telle réussite : les réseaux sociaux. Cette petite touche qui n'existait pas encore au tout début de la télé-réalité. Cette fois, les téléspectateurs, et surtout les jeunes, ont pu s'identifier à leurs candidats favoris. Certains n'étaient même pas nés lors du sacre de Jenifer. Et il se pourrait bien que le château de Dammarie-les-Lys ouvre à nouveau ses portes…
Cependant, tout un travail reste à faire pour Popstars. D'abord lancée entre 2001 et 2003, l'émission a tenté quelques come-backs, en 2007, puis en 2013. Avec un succès mitigé pour les nouvelles éditions. Le programme a quand même vu naître de grands noms de la chanson française, comme M. Pokora, Chimène Badi et Sheryfa Luna. À voir si le format proposé par Amazon Prime Video pourrait dépoussiérer pour de bon l'émission… Sur les réseaux sociaux, l'information fait déjà parler. Si certains se réjouissent d'un tel retour, d'autres regrettent déjà le flop, ou s'agacent de l'exclusivité de la plateforme.