Elle est l'une des premières à avoir brisé le tabou de l'endométriose. Enora Malagré a abandonné sa place autour de la table de Touche pas à mon poste et mène un tout autre combat. L'ex-acolyte de Cyril Hanouna souffre depuis une dizaine d'années de cette maladie gynécologique qui touche 2,5 millions de Françaises. Elle peut compromettre la fertilité et provoquer des crises douloureuses, comme en a été témoin la comédienne, ce lundi 30 janvier 2023.
Un coup de gueule contre la science
A bout de nerfs, et de force, Enora Malagré a donc pris à témoin ses nombreux abonnés sur Instagram pour leur raconter son calvaire. "Aujourd’hui c’est un jour sans. Je perds des litres mais des litres de sang. J’ai mal comme jamais. Je me dis que j’en ai ras-le-bol parce que décidément, sur moi, rien ne fonctionne", a-t-elle entamé son récit, presque désespérée. Désespérée de voir qu'aucun traitement n'existait pour endiguer complètement l'endométriose.
"Je veux vraiment qu'on trouve un remède. Un vrai à cette saloperie, l'endométriose. Car oui, on en parle beaucoup maintenant mais ça n'avance pas ! On n’en guérit toujours pas ! (...) Je ne veux pas que cette maladie me vole absolument tout ! Elle qui m'a quasi déjà ruinée. Force à vous. Force à nous !!", a longuement écrit la porte-parole de toute une malheureuse communauté.
De retour une nouvelle fois aux urgences
Un peu plus tard, dans une nouvelle vidéo, Enora Malagré a souhaité montrer la réalité de cette maladie chronique, alors qu'elle se trouvait à l'hôpital. "Alors voilà. On continue dans la transparence. Je finis à l'hôpital. Je partage pour que vous preniez bien conscience de ce qu'est cette saloperie de maladie. C'est ça notre réalité. Il faut continuer le combat. Il faut que la recherche avance", a-t-elle fait savoir depuis sa chambre où elle a été perfusée.
Elle a néanmoins souhaité rassurer ceux qui la suivent sur les réseaux en leur confiant qu'elle était, malheureusement, coutumière des faits : "Pas de panique hein mais quand c'est insoutenable et qu'on a perdu trop de sang, on se retrouve aux urgences. On m'a donné de l'Oramorph, c'est pas désagréable, c'est à base de morphine, et puis voilà, on va faire des examens".
Une triste routine pour l'autrice du Cri du ventre, ouvrage dans lequel elle évoquait les lourdes conséquences de cette affection. Sans enfant à 41 ans et sujette à de nombreuses fausses couches, elle avait admis ne pas avoir fait le deuil de cette situation. "C'est le grand drame de ma vie de ne pas être mère. Je me réveille tous les matins avec cette tristesse-là. Ça a détruit un peu ma vie. Il faut encore que je me répare", déclarait-elle au site internet Auféminin. Une prise de parole forte et courageuse mais comment en pouvait-il être autrement pour l'ancienne grande gueule du PAF ?