J'ai été assez déçu. Le début partait plutôt bien, histoire intéressante, bien menée, mais le film s'essouffle au fur et à mesure qu'il verse dans le thriller paranoïaque. Il l'est soit trop, soit trop peu. Mais le résultat est peu convainquant et il est surprenant que le film ait obtenu la palme d'or.
J'ai vu un film... de Francis Ford Coppola, que je considère comme un Maître absolu du 7ème art... Il nous plonge ici un thriller sombre et captivant, digne des meilleures (dernières) œuvres (de Hitchcock. Dès les 1ères minutes, on est immergé dans une intrigue palpitante, où la filature et la traque prennent une dimension presque obsédante (avec un musique, hypnotique... Incroyablement répétitive...).
La 1ère partie est captivante et envoûtante, la 2nde perd un peu de rythme, mais c'est un excellent film, avec une fin inattendue, et angoissante.
C'est un rôle en or pour Gene Hackman qui joue un "mouchard" spécialisé dans la surveillance par écoute et la collecte d'informations (pour... ?). Son personnage, d'abord enquêteur, se retrouve bientôt lui-même traqué, avec une dose croissante de paranoïa et de tension. Qui chasse qui ? Ce film (1974) résonne particulièrement avec l'époque (scandale du Watergate, et écoutes systématisées depuis le 11-septembre...) et présente une certaine idée d'un cinéma politisé aux USA.
Quelle mise en scène ! Et le twist final, impressionnant ! Ce polar noir, comme pas deux, a eu la Palme d'Or à Cannes. La musique jazzy et l'ambiance urbaine neurasthénique ajoutent une dimension supplémentaire. Dans son style, c'est œuvre magistrale, bénéficiant d'une mise en scène d'une rare intelligence, à la fois pudique et audacieuse.
Je ne peux m'empêcher de penser à certains réalisateurs ayant su capter avec finesse et sobriété la solitude inhérente des êtres au delà même du sujet traité et qui, en filigrane, font surgir un puissant sentiment de mélancolie. Rien que pour cela, ce film vaut la peine d'être découvert.
Film pas mal nul. Du sous-espionnage qui explore les scrupules et états d’âmes d’un espion solitaire. L’intrigue est vaseuse, difficile à comprendre, faute de réels enjeux (un couple en danger de mort, bof). Bande musicale horripilante. La toute fin est d’un très profond ri-di-cu-le. Un petit film, quoi !
Le réalisateur manipule son héros et nous aussi. Il est tourmenté par ces paroles qui tournent en boucle. Très bon film de suspense dans lequel le héros est témoin d’un complot mais l’attribue en quelque sorte à sa paranoïa. La musique aussi est très réussie. Minimaliste mais inquiétante. GH est toujours excellent.
Un excellent thriller d’espionnage, réalisé et diffusé juste avant l’affaire du Watergate, et donc annonciateur à sa manière de ce scandale. Francis Ford Coppola rend parfaitement compte de cette période des années 1970, avec ses avancées technologiques qui permettent toutes sortes de pratiques intrusives et abusives dans la vie privée, son climat social de méfiance et de défiance. En évoquant le pouvoir de l’image et du son, et en jouant habilement d’une confusion entre apparence et vérité, il s’inscrit aussi dans le sillage d’Antonioni et de son Blow Up, mais en développant un style différent : réaliste, sobre, tendu, d’une ingéniosité (en termes de réalisation, de montage d’images et de sons) totalement en adéquation avec le profil du personnage central. Personnage dont Coppola dresse un portrait complexe et passionnant : celui d’un homme secret et seul, obsessionnel, doté d’une carapace vaguement inhumaine, qui se fissure… Gene Hackman est l’acteur idéal pour ce rôle, avec son physique passe-partout et sa capacité à exprimer névroses et tourments de manière retenue et intense à la fois. Il donne formidablement à voir une certaine descente aux enfers de la culpabilité et de la paranoïa, jusqu’aux portes de la folie. La séquence finale, au terme d’un scénario renversant, avec crescendo angoissant, est mémorable.
On oublie souvent de citer « Conversation Secrète » quand on évoque la filmographie de Francis Ford Coppola, alors que ce film lui valu sa première Palme d’Or. Sortie l’année de la démission de Nixon (1974) et abondamment nourrie de paranoïa, l’intrigue ne m’a hélas guère captivé. Je retiens toutefois la belle performance de Gene Hackamn, expert obsessionnel et introverti de l’écoute, ainsi qu’au soin apporté au son.
Conversation secrète se veut un thriller psychologique, mais il peine à captiver. Malgré un concept intéressant basé sur l'espionnage et la paranoïa, le film tombe rapidement dans la lenteur, avec des dialogues qui manquent de profondeur et un scénario trop confus pour réellement impliquer le spectateur. La tension, censée être au cœur de l’intrigue, est mal exploitée, et les enjeux finissent par sembler flous et anecdotiques.
Palme d'or en 1974, Francis Ford Coppola se détache des 2 films " Le Parrain" pour nous pondre un thriller d'espionnage efficace ! Par une réalisation "lourde" et un scénario bien écrit, Coppola plonge le spectateur dans le doute et dans la paranoïa. Malgré un creux à la moitié, "Conversation Secrète" se remarque par une fin marquante ! Un grand film de Coppola
Le film est bon mais pas excellent, avec quelques longueurs qui le rendent trop étiré. Certaines séquences sont incroyables, tandis que d'autres tombent à plat. J'apprécie les films où un personnage découvre progressivement la vérité, comme dans Blow Up. Conversation secrète suit la même veine, mais avec moins de succès. Gene Hackman, impeccable dans son rôle d'espion, tient le suspense. Le film dresse le portrait d'un homme dévoré par son métier, avec une dernière séquence inoubliable....
C’est long, confus et ennuyeux, je n'ai pas accroché du tout. Le jeu sobre et réussi de Gene Hackmann embourbé dans sa paranoïa ne permet pas de percer cette histoire énigmatique et pas passionnante du tout. On est très loin de « Blow Out ».
J'aime beaucoup ce genre de films, où un personnage ne comprend que très progressivement le sens véritable du matériau qu'il a accumulé. J'ai adoré Blow Up : un photographe finissait par découvrir un élément capital à force d'examiner et d'agrandir les photos prises dans un parc. "Conversation secrète" est de la même veine, mais un peu moins réussi à mon goût. Gene Hackman espionne, avec l'aide de son équipe, un couple dans un lieu public pour le compte d'un donneur d'ordre. En réécoutant les enregistrements, l'espion prend conscience de certaines choses lourdes de conséquences. Le rythme du film est lent et certains séquences trop étirées. Mais le suspense fonctionne, porté par le jeu de Gene Hackman, génie de la filature qui ne baisse jamais la garde. Il en ressort le portrait d'un homme dont le métier, véritable passion, bouffe littéralement la vie. La dernière séquence est inoubliable : se sachant espionné, il recherche des micros dans son appartement comme un enragé, traduisant sa peur viscérale de perdre le contrôle des choses.
Thriller absolument brillant, Conversation Secrète a remporté le Grand Prix du Festival de Cannes 1974 (équivalent de la palme à l'époque). Il a été réalisé par Francis Ford Coppola, entre les Parrain 1 et 2, à une époque où ce dernier enchainait les chefs d'œuvre. Et ce film ne fait pas exception, tant il réussit à instaurer une atmosphère pesante, un climat de suspicion et de paranoïa permanente. L'œuvre s'appuie notamment sur un scénario intelligent et particulièrement bien ficelé et une mise en scène étouffante, et toujours signifiante.
Déception pour ce film de Coppola. Je me suis assez clairement ennuyé devant ce qui a été la Palme d'Or du festival de Cannes 1974. Le film, malgré la réalisation très soignée (photographie style "cinéma vérité") d'un de mes réalisateur favori - Monsieur Francis Ford Coppola qu'on ne présente plus - a trop vieilli et est trop éloigné du contexte social et historique (cf. vie politique américaine, scandale du "Watergate" etc.) de la France. Dit autrement, cette histoire d'espionnage a pour cadre les États-Unis d'Amérique et s'attache à décrire des mœurs politiques (questionnement sur le 1er et 4ème amendement ?) et une société bien éloignée de la nôtre. française. J'ai néanmoins apprécier les prestations d'acteurs de Gene Hackman et John Cazale. Pour terminer, ce sera donc la moyenne pour ce long-métrage.