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    Conversation secrète
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    3,7
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    138 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Je n'ai pas du tout aimé. 2 heures de vide pour arriver à un résultat médiocre et bâclé à mon goût. Perso, je me suis ennuyé du début à la fin malgré le jeune casting d'acteurs connus. C'est long, c'est chiant, c'est inintéressant.
    Jacbar
    Jacbar

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Un film tenu par la magistrale interprétation de Gene Hackman du personnage parano et heureusement car sans lui que resterait-il ? Ben pas grand chose car il est là tout le temps.
    Il faut remettre le film dans son contexte, de l'époque et des affaires politiques, pour comprendre sa palme.
    Mais le scénario est quand même bien mince, il y a beaucoup de longueurs que l'on supporte par l'intrigue bien cachée.
    Le plaisir de voir le jeune Harisson Ford et une petite scène qui a sûrement inspiré Tarentino pour le final de Kill Bill.
    JacksVDL
    JacksVDL

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2020
    1/ Pour l'agilité avec laquelle Coppola joue avec le mode de narration. Les retours au gré des rembobinement des bandes d'écoute ne viennent jamais perdre le spectateur ;
    2/ Pour la volonté de presenter une histoire d'espionnage sous un angle totalement original ;
    3/ Pour la qualité du portrait du personnage principal ;
    4 /Pour la bande originale ;
    5/ Pour John Cazale, et le tour jeune Harrison Ford.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Thriller paranoïaque mystérieux et angoissant avec des scènes folles mais aussi quelques longueurs, doté d'une mise en scène sublime, avec un Gene Hackman monumental. Palme d'or pour Coppola.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2020
    Un film qui malgré quelques facilités et des seconds rôles parfois bâclés réussit à nous faire pénétrer dans l'esprit torturé puis paranoïaque (suite aux questions innocentes d'une prostituée) d'un homme méfiant et méthodique grâce à une tension finement distillée et l'interprétation intense de Gene Hackman.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Bon film mais sans plus malgré une belle copie rénovée et un son irréprochable.
    Très belle prestation de Hackman, un homme muré dans sa paranoïa, perfectionniste sans âme, qui traite sa petite amie mécaniquement, tout comme son boulot d'enquêteur privé. Coppola filme le déraillement, l'apparition soudaine d'un sentiment de culpabilité personnelle, le retournement du chasseur devenu chassé. Cependant le temps et les avancées technologiques depuis les années 70 ont entamé la force de cette confrontation intime chez l'homme robot qui découvre l'impact de ses écoutes. La lenteur assumée de la mise en scène devient aujourd'hui des longueurs un peu pesantes.
    Je reste sur ma faim malgré cette nouvelle tentative de revoir cette palme d'or. Ce sera la dernière. Festival Lumière-vo3-octobre 19
    .
    Pit
    Pit

    10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Quand j'ai vu les excellentes notes reçues pas ce film par les médias, je me suis évidemment précipité pour le regarder. Malheureusement, quelle déception. Un film sans rythme, filmé n'importe comment (c'est Coppola donc il a le droit) avec un scénario plutôt mince. Je veux bien qu'on créé une ambiance pesante, des silences qui en disent long et des scènes qui n'en finissent pas mais à part endormir le spectateur, je ne vois rien d'utile là-dedans, au moins dans ce film. Sans Gene Hackman en acteur principal et Coppola à la réalisation, je n'aurais même pas fait l'effort de rester jusqu'au bout.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    Un film intimiste, qui nous amène à voir le monde avec les yeux de Harry Caul, espion-plombier free lance, spécialisé dans l'écoute à l'aide moyens de haute technologie. De tempéramment, il est solitaire, asocial, méfiant, et deviendra peu à peu paranoïaque après être allé au delà de la mission d'enregsitrement ddes conversations d'un couple illégitime pour le compte d'un magnat. En filtrant, écoutant et écoutant encore ce qu'il à enregistré, il pressent un crime qui pourrait, à l'instar de l'exécution d'une famille suite à une écoute précédente dans un autre lieu, engager sa responsabilité. Partagé entre son devoir de discrétion, ses remords, et sa morale de catholique fervent, il hésite et cherche à éviter le drame. Las, celui-ci se produira quand même, mais pas comme il l'avait envisagé ou plutôt inféré...Se sentant lui même l'objet de surveillance et en danger, il va sombrer dans la paranoïa la plus totale en démontant l'appartement dans lequel il vit, à la recherche de micros.
    La msie en scène est précise, le ton sombre et sobre, le rythme lent comme est lente la chute de Harry dans la folie et la misanthropie. Jolie bande son jazzy alimentée de temps à autre par les morceaux de saxophone du héros ou plutôt de l'anti-héros lui même.
    On notera que ce film est contemporain des affaires Wattergate et de l'émergence de la technologie dans la surveillance des autres (voir les jolies scènes sur la convention des spécialistes de l'écoute). Certains ont vu dans ce film un écho à Blow-Up d'Antonioni. Personnellement j'ai plutôt vu un clin d'oeil à Hitchcock ( Scène de la douche et Psychose, ou l'ambiance de l'Homem qui en savait trop)
    Beaucoup de choses échappent manifestement à une première projection de cette pépéite qui a obtenu la palme à Cannes en 1974, mais a été occultée par les productiosn plus grandioses dans leur mise en scène que sont le Parrain et Appocalypse Now de ce même Francis Ford Coppola
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Entre film d'espionnage et portrait psychologique d'un homme seul, 'Conversation secrète' surprend constamment par son inventivité formelle et l'intelligence de son propos, qui dépasse largement le sujet initial pour évoquer autant la solitude moderne que la nature même du cinéma. Pourtant, théorique sans être austère, ce film de Coppola est aussi un extraordinaire divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Ecrit sous l’influence déterminante de Blow up d’Antonioni, le film de Coppola s’articule cependant autour d’un protagoniste fort différent : Harry est un être solitaire – pour ne pas dire asocial – et inquiet : c’est un écouteur compulsif qui est lui-même taraudé par l’angoisse d’être écouté. Son catholicisme n’est évidemment pas étranger à cette phobie (« l’œil de Dieu » à qui n’échappe aucune pensée secrète ou honteuse), mais aussi à ce sentiment de culpabilité qui va peu à peu le ronger. Dans sa mise en scène, Coppola adopte entièrement le point de vue de son héros (à part dans la séquence d’ouverture, où semble s’illustrer cette idée de « L’œil de Dieu » - ou du spectateur), ce qui confère au film son style si particulier et sa grande originalité : le cinéaste retranscris visuellement le « flux de conscience » d’Harry.
    Revoir aujourd'hui Conversation secrète, qui fut la première Palme d'or de Coppola, c'est mesurer tout ce que le cinéma américain a perdu depuis vingt-cinq ans. D'abord, un certain grain de lumière, une matière quasi tactile de l'image. Ensuite, une façon de ne pas craindre les durées et les silences, de laisser du temps au non-événementiel pour mieux pénétrer l'intériorité des personnages. Enfin, l'ambition de construire des œuvres denses, en phase avec la réalité contemporaine dans ses dimensions politique, existentielle, métaphysique.Tourné à l'époque du Watergate, Conversation secrète est bien sûr un thriller sur la surveillance, la paranoïa et le pouvoir, plus que jamais d'actualité vu le développement exponentiel des technologies. C'est aussi un film sur la glaciation des rapports humains et la solitude urbaine. Coppola est ici à cheval sur deux idées du cinéma se nourrissant mutuellement : il ordonne un polar politique "à l'américaine" avec atmosphère tendue, suspens et violence, mais en retenant tous les acquis de la modernité européenne. En somme, Conversation secrète évoque autant Pollack qu'Antonioni, sonne autant le plein que le vide. A la fin, Harry Caul démolit méthodiquement son appartement, comme si l'exécutant falot devenait artiste contemporain : la scène fonctionne aussi bien sur le plan immédiat (recherche d'un hypothétique micro dissimulé) que d'un point de vue allégorique (la révolte et la destruction comme seules issues au statu quo esthétique ou politique). Cette alliance constante du fait et de l'idée, du concret et de l'abstrait fait tout le prix de ce très grand film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2019
    "The conversation" s'ouvre sur un plan en plongée et une place sur laquelle se baladent quelques personnes; une telle ouverture nous pousse à nous demander : qui regarde ? quel est cet œil omniscient ? Or, la question qu'il importe de se poser serait plutôt : qui écoute ? Ce que l'on voit importe moins que ce qui se dit, et le contenu de cette conversation saisie par bribes est déjà analysée par quelques spécialistes de la filature, dont le mystérieux Harry Caul. Voyeur malgré lui, serait-on tenté de dire – puisque son métier l'y oblige –, Caul est un homme paranoïaque, rattrapé par sa conscience (il se croit en partie responsable de meurtres des affaires qu'il étudie) et ne supporte pas qu'on l'interroge, même sur de dérisoires détails. Parce qu'il sait trop bien que le détail peut être un point de bascule décisif, il ne laisse rien transparaître : opaque de bout en bout, il s'enferme dans sa solitude et des visions cauchemardesques, potentiellement prémonitoires. Déroutant parce qu'épousant sans relâche le point de vue de son personnage, "The conversation" avance sur un faux rythme parce que la pensée de Caul ne progresse jamais – esprit complexe qui bute sur l'invisible alors que l'évidence est sous ses yeux –, s’enfonçant dans la folie, manipulé par une organisation qui l'a sans aucun doute mieux cerné que le spectateur. Enfin, si le film prend parfois trop des allures de brillant exercice de style, le geste de mise en scène accompli par Coppola reste impressionnant, inspiré par le meilleur du cinéma d'Antonioni.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Palme d'or à Cannes pour ce film d'espionnage en pleine période du cinéma parano américain des 70's (une de mes périodes de cinéma favorite!). Celui-là prend son temps, tout est dans les nuances, Gene Hackman est formidable en personnage secret et torturé. La mise en scène de Coppola est précise. Et le travail sur le son est évidemment brillant mais le film aurait à mon goût mérité quelques coupures et plus de rythme. Reste la fin qui dynamise et dramatise tout le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 février 2018
    Un espion qui suit un couple et enregistre la moindre conversation de leur part et s'aperçoit au fil de son enquête que ce couple est en danger. Un scénario et une histoire certes passionnante mais ce film de Coppola des années 70 m'a pas particulièrement captivé, j'ai trouvé beaucoup trop de passages redondant et long, de plus le dénouement final n'est pas à la hauteur et bien trop ficelé rapidement.
    Francis Ford Coppola est habitué à nous montré des œuvres bien meilleurs et nous l'a prouvé dans Le Parrain, Apocalypse Now ou Outsiders, une déception pour celui-ci car je m'attendais à un bon thriller percutant comme tant d'autre de cette décennie
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    S'il y a une chose à retenir de ce Conversation Secrète, c'est bien Gene Hackman. Rare sont les personnages aussi charismatiques et intriguants. De toute façon, venant de Coppola, cinéaste ayant porté à l'écran des mythes tels que le capitaine Willard, le lieutenant Kilgore, le colonel Kurtz, Vito Corleone, Michael Corleone, Dracula, j'en passe et des meilleures, cela ne me surprend guère.

    Coppola est un cinéaste du visuel, du sonore, et des personnages forts. Et ce film a beaucoup d'atouts pour figurer dans le haut du panier de sa filmographie. L'ambiance y est géniale, nous plongeant dans la vie intimiste et discrète d'un expert en filature, le film respire le réalisme par tous les pores. Rien ne paraît forcé, écrit et planifié, le film se suit tel un cours d'eau et, malgré quelques étonnantes baisses de rythme, force le respect dans le jusqu'au boutisme et la précision de sa réalisation.

    Je n'ai pas été aussi captivé et impressionné que pour un Parrain ou un Apocalypse Now mais j'ai tout de même apprécié le film. Il s'agit avant tout, comme dit plus haut, d'un film de personnage et l'intrigue se veut souvent ralentie pour justement donner la part belle à l'exploration psychologique d'Harry Caul.

    Malgré un rythme un peu lourdeau, Conversation Secrète reste un film extrêmement intéressant en terme de mise en scène, de réalisation et de jeu d'acteur. L'intrigue est quelque peu entachée par des petites baisses de rythme mais rien de catastrophique. Cela n'empêche pas de passer un très bon moment de cinéma.

    A voir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Le thème du voyeurisme parce qu'il touche chacun d'entre nous à divers degrés sans que l'on veuille se l'avouer a souvent inspiré les plus grands réalisateurs et donné des films qui ont marqué les esprits. On pense bien sûr immédiatement à "Fenêtre sur cour", le brillant exercice de style d'Alfred Hitchcock (1954), au "Voyeur", le film dérangeant de Michael Powell (1960) ou encore au révolutionnaire "Blow up" de Michelangelo Antonioni (1967). De bien des manières, le thème continuera tout au long des décennies suivantes d'imprégner la pellicule via des réalisateurs de tous calibres. Brian De Palma un des plus fascinés par le phénomène y consacrera deux films référentiels avec "Blow out" en 1981 et "Body Double" en 1984, sortes de synthèses entre "Fenêtre sur cour", ""Blow-up" et "Vertigo". Coppola toujours intrigué par les nouvelles technologies écrit le scénario de "Conversation secrète" en 1967 après s'être longuement documenté sur le sujet des écoutes longues distances auprès de Hap Lipset (qui analysera les bandes du Watergate) qui lui a été présenté par le réalisateur Irvin Kershner. Il saisit l'opportunité du laps de temps entre les deux épisodes du "Parrain" pour réaliser le film. C'est en réalité le portrait d'un homme écartelé par ses préjugés moraux que le jeune réalisateur nous propose derrière un suspense mené de main de maitre malgré quelques incohérences narratives. Harry Caul (Gene Hackman) est "un plombier" ou en termes plus explicites, un expert reconnu dans le domaine des écoutes. Il loue ses services à tous particuliers ou entreprises qui ont de bonnes raisons d'interroger la vie d'autrui mais aussi les moyens de se les payer. Devant exploiter les écoutes et les photos qu'il recueille, la condition première du bon exercice de sa pratique est de ne jamais s'impliquer dans les motivations de ses clients. spoiler: Mais quelques années auparavant à New York, une des interventions de Caul pour un syndicat puissant a provoqué la mort par assassinat de trois personnes
    . Depuis le doute et le remords assaillent Harry Caul qui progressivement s'est installé dans une forme de paranoïa qui lui embrouille l'esprit, le conduisant à des précautions inutiles qui lui masquent parfois les évidences qui sont sous son nez. Sa vie personnelle rebâtie sur la côte Ouest est essentiellement recluse. Coppola qui a rédigé le scénario, navigue de manière très fluide entre le portrait psychologique et l'intrigue qui découle en partie de celui-ci. Il nous montre à travers sa petite amie (Terri Garr) et son jeune employé (John Cazale) comment la paranoïa qui envahit Caul, l'isole inéluctablement, le rendant à son insu de plus en plus vulnérable. Le remords qui le taraude, s'exprimera par la pratique religieuse régulière comme souvent chez les héros de Coppola. Très habilement, est introduit dans le récit un congrès annuel des "plombiers " pour montrer en creux comment tout en restant un professionnel d'élite admiré, Caul est devenu une sorte de paria au sein de sa profession. C'est le statut des cadors à qui est arrivé un gros pépin qui les transforme en porte poisse. Immanquablement, cette tâche indélébile leur revient en pleine face. Pour Harry Caul c'est lors de la soirée arrosée de clôture du congrès que ses collègues après lui avoir tressé des louanges, lui rappellent l'incident sur le ton de la moquerie hypocrite. Dès lors on comprend mieux la suite et la conclusion pitoyable de l'intrigue pour Caul. Il en va ainsi de tous les métiers et principalement de ceux à hauts risques. Un chirurgien peut-il encore opérer avec la même dextérité après qu'il a provoqué par sa faute la mort d'un patient ? Caul a cru qu'en traversant le continent il pourrait résoudre son problème de conscience. Pour quelles raisons, bonnes ou mauvaises, a-t-il continué ? L'appât du gain ? La passion inextinguible de résoudre les problèmes techniques soulevés par son métier ? Une propension maladive à compenser son mal-être relationnel par le truchement du voyeurisme ? Ce sont toutes ces questions que le film de Coppola nous pose en empruntant brillamment la voie du film de genre. Gene Hackman qui est alors au sommet de sa gloire, ayant remporté un Oscar pour "French Connection" (William Friedkin en 1971) et une Palme d'or à Cannes pour "L'épouvantail" (Jerry Schatzberg en 1973), est tout simplement magistral dans ce rôle d'introverti qui selon Coppola le mit profondément mal à l'aise car lui renvoyant de lui-même une image incommodante. Bien lui en a pris, car en 1974, Gene Hackman verra à nouveau un des ses films récolter la Palme d'or à Cannes. La partition minimaliste de David Shire, à l'époque marié avec Talia, la sœur de Coppola, rend à merveille grâce à son thème lancinant au piano, l'atmosphère inquiétante qui résulte tout à la fois du complot qui se joue sous nos yeux et des états d'âmes d'Harry Caul. Très fier de ce film depuis devenu culte, Coppola indique souvent que c'est vers ce type de productions écrites par lui-même et réalisées avec peu de moyens qu'il aurait souhaité orienter toute sa carrière. On le croit volontiers, mais dans tel cas, il nous aurait tout de même manqué la trilogie du Parrain et l'indépassable "Apocalypse Now" (1979) ! C'eût été quand même fort dommage !
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