AlloCiné
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Votre avis sur L'Impasse ?
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"L'impasse" fait sans aucun doute parti des meilleurs films de Brian DePalma. Le réalisateur reforme le duo de "Scarface" avec Al Pacino pour un nouveau film de gangsters, mais cette fois plus dramatique, plus mélancolique. L'acteur interprète ici un homme d'honneur élevé au code de la rue, cherchant à tout prix à obtenir sa rédemption et sa liberté, aux antipodes totales d'un Tony Montana. Son chemin de croix en vue de ce nouveau départ sera semé des embuches de son passé de malfrat auquel il n'arrive pas à échapper, de ses amis et anciens associés qui lui mettent des bâtons dans les roues, volontairement ou involontairement. Et si Pacino est parfait dans le rôle de cet homme qui s'accroche à un rêve semblant perdu d'avance, son compère de jeu Sean Penn est tout aussi bon en avocat cocaïnomane, véreux et paranoïaque. Le scénario est lui d'une puissance émotionnelle rare pour un film de ce genre, recèle une certaine dimension shakespearienne, et s'interroge sur le salut, tout en égratignant le petit monde des caïds soi-disant réglos mais toujours près à se faire des coups dans le dos. A travers un regard cinématographique sobre et fluide, DePalma filme cette histoire avec panache et passion, jouant beaucoup sur les reflets et le montage alterné par exemple, inculquant un suspense fou à certains moments (la séquence dans la salle de billard avec Carlito et son jeune cousin, et surtout la dernière scène de course-poursuite dans les couloirs du métro et de la gare de New-York...), sans oublier de superbes instants de grâce, à l'image des étourdissants plans d'ouverture et de cloture. On est pris par la force de ce récit pendant près de 2h20 sans voir le temps passé, et après visionnage, on le range sur l'étagère à côté des "Affranchis" de Scorcese, du "Parrain" de Coppola, ou de "La nuit nous appartient" de James Gray.
Retrouvez mes critiques avec photos et anecdotes sur mon blog cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
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"L'Impasse" est le meilleur film de Brian de Palma selon moi. Même si certains ont fait le rapprochement avec "Scarface", je trouve que "L’Impasse" est plus abouti dans le fond et dans la forme. Et puis, c’est quand même son anti-thèse : dans "Scarface", Tony Montana part de rien pour arriver au sommet, et il fera tout pour y rester, tandis que dans "L’Impasse", Carlito Brigante est un ancien truand, qui a fait de la prison et ne songe plus qu’à laisser son passé derrière lui. Dans les deux cas, dure sera la chute. Carlito aura beau tout essayer, son passé le rattrapera au bout du compte. Dans "L’Impasse", tout le talent de De Palma pour la mise en scène atteint son apogée, notamment dans la scène de la poursuite finale, qui est un grand moment de cinéma. Al Pacino est génial, comme à l’accoutumée. Mais, c’est de Sean Penn que vient la surprise : il est totalement méconnaissable dans son rôle d’avocat pourri jusqu’à l’os. Il livre une prestation incroyable. Et, au milieu d’un casting très masculin, Penelope Ann Miller apporte tout son charme. A noter également une superbe musique de Patrick Doyle (notamment le très émouvant thème principal) et la jolie chanson "You are so Beautiful" de Joe Cocker, utilisée dans une dernière scène qui émouvra les coeurs les plus endurcis. "L’Impasse" est un très grand film que je ne me lasse pas de revoir.
Le cinémas de De Palma est assez varié, entre Mission To Mars, Scarface, Phantom of Paradise… Mais le réalisateur globalement acclamé a aussi a surtout réalisé cette claque pas moins de 10 ans après Scarface toujours avec Al Pacino. Avec Carlito's Way (ou L'Impasse) est sans aucun doute le film culte des deux compères, une claque magistrale qui brille grâce à son humanité et de nombreux retournement de situations à couper le souffle mais surtout grâce aux personnages, la trame est assez classique en soit mais les personnages sont tellement fascinants, tellement incroyables à suivre jusqu'au final chargé d'émotion.
Probablement un des meilleurs films de gangster.
Probablement un des meilleurs films de gangster.
Une interprétation parfaite, Pacino bien sûr, mais aussi un hallucinant Sean Penn, une Penelope Ann Miller dont le physique louche vers celui de Nicole Kidman et qui n'est pas avare de ses charmes, ainsi que la kyrielle de seconds rôles. Une réalisation magistrale dont il faudra souligner cette longue, époustouflante et incroyable course poursuite finale. Bref tout est bon et ce film a assurément sa place dans le top des films de gangsters. Si on ne peut s'empêcher de penser que de la part de De Palma on pouvait s'attendre à quelque chose de plus fou, ce film qui nous surprend pas son côté étonnamment humain est néanmoins un chef d'œuvre.
Alain D.
Carlito Brigante retrouve sa liberté. Il avait pris 30 ans mais en a fait 5. Son ami et avocat Kleinfel l'a sorti de prison pour vices de forme. En 5 années, le milieu a changé : les anciens petits malfrats sont devenus des caïds, la coke à remplacée le shit... Tout a changé.
Carlito fait sa rédemption et désire se ranger, économiser 50.000 $ pour réaliser son rêve : Monter une affaire aux Bahamas. Il retrouve son ex petite amie Gail qui va l'aider.
Le contraste est saisissant entre Carlito, qui se remet aux affaires et Charlie le "Carlito repenti" toujours amoureux de Gail.
Al Pacino est magistral dans ce rôle à doubles facettes : dur avec les caïds et tendre avec ses deux seuls amis. Le jeu des acteurs de "second plan" est aussi remarquable : Sean Penn dans le rôle de l'avocat Kleinfeld et Penelope Ann Miller est simplement superbe dans celui de Gail.
La photographie est magnifique (New York sous la pluie, les couleurs du salon de thé ou Charlie retrouve Gail). La bande musicale est extraordinairement riche et variée, allant de "lady Marmelade" à la voix sublime de Joe Cocker.
Le scénario est si dense que les 2h20 du film passent très vite : intrigue continue, suspense, action, romantisme...rien ne manque dans ce thriller haletant qui démarre très fort : Scène Noir & Blanc, ralentis, musique dramatique, voix Off...
Un chef d'œuvre de réalisation de Bran De Palma
Carlito fait sa rédemption et désire se ranger, économiser 50.000 $ pour réaliser son rêve : Monter une affaire aux Bahamas. Il retrouve son ex petite amie Gail qui va l'aider.
Le contraste est saisissant entre Carlito, qui se remet aux affaires et Charlie le "Carlito repenti" toujours amoureux de Gail.
Al Pacino est magistral dans ce rôle à doubles facettes : dur avec les caïds et tendre avec ses deux seuls amis. Le jeu des acteurs de "second plan" est aussi remarquable : Sean Penn dans le rôle de l'avocat Kleinfeld et Penelope Ann Miller est simplement superbe dans celui de Gail.
La photographie est magnifique (New York sous la pluie, les couleurs du salon de thé ou Charlie retrouve Gail). La bande musicale est extraordinairement riche et variée, allant de "lady Marmelade" à la voix sublime de Joe Cocker.
Le scénario est si dense que les 2h20 du film passent très vite : intrigue continue, suspense, action, romantisme...rien ne manque dans ce thriller haletant qui démarre très fort : Scène Noir & Blanc, ralentis, musique dramatique, voix Off...
Un chef d'œuvre de réalisation de Bran De Palma
Kurosawa
10 ans après avoir filmé la mégalomanie et la fureur du jeune Tony Montana, Brian de Palma met de nouveau en scène Al Pacino, cette fois dans le rôle de Carlito Brigante, en quête de rédemption après un séjour en prison. De Palma filme cette histoire comme une véritable tragédie, en s'attardant sur la destinée à la fois passionnante et terrible d'un homme rattrapé par son passé et punit par sa volonté de changer. La première heure du film prend le temps d'exposer la personnalité de Brigante, ses retrouvailles avec la femme qu'il aime (sublime Penelope Ann Miller) et sa relation complexe avec son avocat (Sean Penn à la coupe de cheveux improbable et à l'interprétation géniale). La suite, elle, est endiablée. Dilemmes moraux concernant le personnage principal, sens du timing et trouvailles formelles sidérantes pour la réalisation, le film se conclut sur une course-poursuite mémorable. Époustouflant, autant dans sa construction que dans sa mise en scène, un chef-d'oeuvre !
Benjamin A
En dix ans, l'insouciance et la folie de Tony Montana ont laissé place à la mélancolie et la maturité de Carlito, les années et les modes passent, l'illusion se transforme en désillusion, le cinéma évolue, les auteurs aussi ainsi que les gangsters, et De Palma ne tarde pas à nous le faire comprendre.
Carlito's Way est une œuvre marquante à bien des égards, une tragédie shakespearienne dans la peau d'un film de gangsters d'apparence assez simple. Pourtant, le début surprend, il conditionne de suite le spectateur et instaure une ambiance fataliste qu'il ne quittera jamais vraiment. Tout le parcours de Carlito sera frappé par cet aspect, chacune de ses connaissances deviendra, qu'il s'en doute ou non, un potentiel traitre et chaque pas qu'il cherchera à faire pour définitivement tourner la page finira par ressembler à un clou en plus dans son cercueil.
Tout le long il parait seul, même lorsqu'il y a du monde autour à l'exception de celle qu'il aime, elle seule parviendra à rendre son but beau et lui donner une dimension tragique, vu qu'il ne se bat plus pour lui-même. Pour renforcer cet aspect fataliste, De Palma a la bonne idée d'inclure une voix-off, pour traduire les pensées de Carlito, en particulier ce qui est en rapport avec le changement. Cette thématique revient souvent et Carlito's Way étudie l'opposition entre le passé et le présent, Carlito cherchant à se débarrasser de ses anciens démons, ainsi que les dégâts du temps et d'une vie qui ne s'interrompt pas, symbole de la relation entre le gangster et sa petite amie.
L'ambiance est tout le long prenante et malgré une tristesse récurrente, De Palma parvient à créer un climat d'illusion. Il y a une montée en puissance, une tension qui s'accentue en même temps qu'un étau se resserrant autour d'Al Pacino. L'une des forces du film, c'est d'arriver à faire cohabiter plusieurs aspects (romances, gangsters, parcours et évolution d'un homme) et de créer de forts personnages secondaires. Derrière un immense Pacino, sans qui le film ne serait pas le même, on trouve une jolie et émouvante Penelope Ann Miller qui participe à la dimension tragique, un Sean Penn tombant dans la parano et la folie et de nombreux personnages rendant ces tableaux vivants.
Pour mettre en scène Carlito's Way, Brian De Palma fait aussi appel à d'illustres cinéastes, Billy Wilder et son Double Indemnity en premier lieu ainsi qu'Hitchcock, comme souvent, et replacer le film dans ce contexte lui donne, encore plus, une saveur particulière. Derrière la camera, il se montre d'abord sobre, avant de se montrer davantage éclatant plus on avance dans le récit, en particulier dans ses cadrages et sa façon de capter les sensations des personnages au plus près de ceux-ci.
Il met ainsi en scène de superbes décors avec une parfaite photographie, tant en extérieurs (notamment ceux nocturnes) qu'en intérieurs, avec une sobriété si besoin, et ce qu'il faut de folie lorsque l'atmosphère et le récit le réclament. Ainsi les instants de grâces et mémorables ne manquent pas, à l'image de vraie retrouvaille au son de Joe Cocker, d'une sortie sur un brancard avec des paroles émouvantes ou d'une observation sous la pluie. Et en parfait pic d'intensité, alors que, plus que jamais, l'illusion se mêle aux doutes, il met en scène une dernière longue course-poursuite entre le métro et la gare sous haute tension et tenant en haleine comme rarement, surtout avec son aspect tragique en toile de fond.
En signant Carlito's Way, Brian De Palma sublime un immense Al Pacino et propose une œuvre teintée de mélancolie et de tragédie, évoquant l'humain, le temps qui passe ou les regrets, et rarement il n'aura été aussi brillant derrière la camera, que ce soit pour mettre en scène une longue course-poursuite ou observer de nombreux sentiments traversant un homme sous une pluie diluvienne.
Carlito's Way est une œuvre marquante à bien des égards, une tragédie shakespearienne dans la peau d'un film de gangsters d'apparence assez simple. Pourtant, le début surprend, il conditionne de suite le spectateur et instaure une ambiance fataliste qu'il ne quittera jamais vraiment. Tout le parcours de Carlito sera frappé par cet aspect, chacune de ses connaissances deviendra, qu'il s'en doute ou non, un potentiel traitre et chaque pas qu'il cherchera à faire pour définitivement tourner la page finira par ressembler à un clou en plus dans son cercueil.
Tout le long il parait seul, même lorsqu'il y a du monde autour à l'exception de celle qu'il aime, elle seule parviendra à rendre son but beau et lui donner une dimension tragique, vu qu'il ne se bat plus pour lui-même. Pour renforcer cet aspect fataliste, De Palma a la bonne idée d'inclure une voix-off, pour traduire les pensées de Carlito, en particulier ce qui est en rapport avec le changement. Cette thématique revient souvent et Carlito's Way étudie l'opposition entre le passé et le présent, Carlito cherchant à se débarrasser de ses anciens démons, ainsi que les dégâts du temps et d'une vie qui ne s'interrompt pas, symbole de la relation entre le gangster et sa petite amie.
L'ambiance est tout le long prenante et malgré une tristesse récurrente, De Palma parvient à créer un climat d'illusion. Il y a une montée en puissance, une tension qui s'accentue en même temps qu'un étau se resserrant autour d'Al Pacino. L'une des forces du film, c'est d'arriver à faire cohabiter plusieurs aspects (romances, gangsters, parcours et évolution d'un homme) et de créer de forts personnages secondaires. Derrière un immense Pacino, sans qui le film ne serait pas le même, on trouve une jolie et émouvante Penelope Ann Miller qui participe à la dimension tragique, un Sean Penn tombant dans la parano et la folie et de nombreux personnages rendant ces tableaux vivants.
Pour mettre en scène Carlito's Way, Brian De Palma fait aussi appel à d'illustres cinéastes, Billy Wilder et son Double Indemnity en premier lieu ainsi qu'Hitchcock, comme souvent, et replacer le film dans ce contexte lui donne, encore plus, une saveur particulière. Derrière la camera, il se montre d'abord sobre, avant de se montrer davantage éclatant plus on avance dans le récit, en particulier dans ses cadrages et sa façon de capter les sensations des personnages au plus près de ceux-ci.
Il met ainsi en scène de superbes décors avec une parfaite photographie, tant en extérieurs (notamment ceux nocturnes) qu'en intérieurs, avec une sobriété si besoin, et ce qu'il faut de folie lorsque l'atmosphère et le récit le réclament. Ainsi les instants de grâces et mémorables ne manquent pas, à l'image de vraie retrouvaille au son de Joe Cocker, d'une sortie sur un brancard avec des paroles émouvantes ou d'une observation sous la pluie. Et en parfait pic d'intensité, alors que, plus que jamais, l'illusion se mêle aux doutes, il met en scène une dernière longue course-poursuite entre le métro et la gare sous haute tension et tenant en haleine comme rarement, surtout avec son aspect tragique en toile de fond.
En signant Carlito's Way, Brian De Palma sublime un immense Al Pacino et propose une œuvre teintée de mélancolie et de tragédie, évoquant l'humain, le temps qui passe ou les regrets, et rarement il n'aura été aussi brillant derrière la camera, que ce soit pour mettre en scène une longue course-poursuite ou observer de nombreux sentiments traversant un homme sous une pluie diluvienne.
Loin de son navrant "Scarface " misant sur la surenchère, Brian De Palma offre à Al Pacino son plus beau rôle dans la période 90,celui de Carlito Brigante voyou au grand coeur sortant de prison ne parvenant pas à se débarrasser de son passé ....perdu avant d 'avoir commencé cette course folle "Carlito " est un homme malchanceux ,seul (même si l 'amour d 'une femme l'apaise et lui donne l 'envie de se battre )la force des choses ne lui permet pas de tourner cette lourde page ...trahie par son meilleur ami (excellent Sean Penn ,comme toujours d 'ailleurs ) impliqué sans l 'avoir souhaité dans une histoire qui lui échappe complètement il doit se livrer à une lutte acharnée pour ne pas flancher et sombrer à nouveau dans les dédales qu'il voulait oublier ....
Brian De Palma nous offre un polar d 'une grande habilité le final étant l ' un des plus grands moments de cinéma jamais vu dans cette catégorie précise ....
A consommer sans modération
Brian De Palma nous offre un polar d 'une grande habilité le final étant l ' un des plus grands moments de cinéma jamais vu dans cette catégorie précise ....
A consommer sans modération
Carlito's Way est sans aucun doute le meilleur film du partenariat Al Pacino / Brian De Palma. Très au dessus du remake Scarface, il traite une nouvelle fois de l'univers de la pègre, des gangsters, de la Mafia...C'est un véritable chef d'oeuvre du suspense, parfaitement structuré et riche en émotions. Si Sean Penn est méconnaissable dans ce rôle d'avocat plus monstrueux qu'il n'y paraît, il ne vole en aucun cas la vedette au grand Pacino ( qui trouve ici son plus beau rôle ). Le plan séquence de la gare est magistral et les rebondissements sont surprenants ( surtout le dénouement ). Bref, je ne trouve pas grand chose à redire sur ce film qui frise la perfection. Brian De Palma prouve qu'il peut tout réaliser ( ou presque ) : le film d'épouvante avec Furie, l'opéra rock avec Phantom Of The Paradise, le thriller psychologique avec Pulsions, le polar avec Blow Out...A ce jour, Carlito's Way ( ou L'Impasse pour les francophiles ) constitue son dernier grand film. Une oeuvre pessimiste et complexe sur un homme en quête de rachat. Sublime.
Dix années après le mémorable Scaface, Brian de Palma tourne ce polar injustement méconnu du public où Al Pacino interprète brillamment Carlito Brigante, un gangster new-yorkais d’origine latine appartenant au monde de la rue. Libéré de prison grâce à son ami David Kleinfeld, Sean Penn méconnaissable en avocat véreux et cocaïnomane, Carlito décide de rentrer dans le droit chemin en ouvrant un commerce légal. Mais son passé ne cesse de le rattraper et Carlito devra composer avec ses propres démons. Malgré un numéro de cabotinage agaçant en début de film, on se prend peu à peu d’affection pour le personnage empathique de Carlito, partagé entre sa nature de mauvais garçon, son besoin de gagner de l’argent proprement, sa loyauté envers ses amis, l'amour qu'il porte à son amie Gail et sa volonté de changer de vie. Le film se termine sur un extraordinaire plan-séquence d’une vingtaine de minutes, course poursuite haletante pendant laquelle Carlito tente désespérément d’accomplir son plan, échapper à ses ennemis et filer en douce avec Gail vers les Bahamas. Une leçon de cinéma signée De Palma, accompagnée d’une bande son seventies vraiment riche, éclectique et fabuleuse.
Dans l'impasse le cinéma de De Palma ne fait plus référence à celui d'Hitchcock. Il réalise un vrai thriller aux personnages prenant,c'est un excellent cinéma. Les acteurs sont impeccables mais surtout De Palma sait mener son histoire parfaitement. Le film s'ouvrant avec la dernière scène on sait sous les balles de quel personnages Al pacino va tomber,mais ce n'est pas très grave vu la constante qualité que sert De Palma avec ce film,en forme de réveil d'un cinéaste dont le meilleur datait des années 80.
Dix ans après le pétaradant "Scarface",le duo Brian De Palma/Al Pacino se reformait pour l'antithèse idéale de ce précédent chef d'oeuvre.Il est fantastique de constater à quel point "L'Impasse" (1993)a été réhabilité après avoir longtemps été sous-estimé.1975.Un gangster repenti sort de taule après 5 ans d'emprisonnement.C'est une légende dans le Harlem hispanique,mais il tient à rentrer dans le rang,et rêve de partir aux Bahamas avec une sublime danseuse.Mais on n'échappe pas ainsi à son passé et à son milieu...Carlito Brigante est un personnage shakespearien par excellence.Son destin semble scellé.Son sens de l'honneur le met en situation périlleuse.Ses instincts lui permettent de survivre,mais c'est un homme dépassé par l'évolution du gangstérisme.Al Pacino,époustouflant,suinte la mort,à travers ses vêtements noirs et la tristesse dans son regard.Il est magistral et émouvant.Sean Penn est tout aussi surprenant en avocat véreux,cocaïnomane,et au look improbable.Brian De Palma adopte un ton mélancolique et poignant,notamment le final au son du "You're so beautiful" de Joe Cocker.Il orchestre aussi des séquences d'une virtuosité étincelante:la partie de billard,et bien sûr le très long plan-séquence de poursuite dans la gare centrale.Même les nombreuses scènes de night-club sont remarquables.Le requiem ne manque pas de panache,et le film est à ranger presto au côté des "Parrain" et autres "Affranchis".
AMCHI
On pourrait affirmer que pour l'instant c'est le dernier véritable bon film de De Palma (ce qu'il a réalisé par la suite est inégale dans leur valeur) ; l'histoire de cette rédemption d'un bandit est très belle, Al Pacino nous épate tout comme Sean Penn en avocat véreux. Moins nerveux que Scarface mais la mise en scène est tout aussi superbe ; la poursuite finale dans le métro est saisissante par son intensité.
L'Impasse : Un thriller tragique des plus excellent et savoureux. Car, ce film a un atout majeur : son personnage qui change un peu des autres. Car, c’est un ancien gangster qui après 5 ans de prison va être relâché. Et pendant tous le film, il veut pu toucher a ce milieu la, fini ! Il veut un boulot respectable, une femme, il a un rêve. Et franchement, c’est assez rare pour un gangster de raccroché et de si tenir. Mais, malheureusement, le passé est tenace et les dès sont jetés… Donc voila, un scénario digne de ce nom. Avec des personnages bien travaillés, des rebondissements et un final des plus haletants, un final sous haute tension et riche en sueur froide. Avec un magistral plan séquences dans la gare... D’ailleurs, la réalisation est signée par le maitre du genre : Brian De Palma. Sa mise en scène est sublime et berce le spectateur dans un cocon de bien-être pur. Ensuite, coté casting, c’est du lourd : Sean Penn (méconnaissable), Penelope Ann Miller... Mais, c’est surtout un grand acteur : Al Pacino qui avec son charisme a l’état pur nous livre une interprétation sans failli pour un de ces meilleurs rôle. Donc voila, un immanquable du 7 art.
this is my movies
En retrouvant A.Pacino 11 ans après "Scarface", B. DePalma fait un choix intelligent : il en réalise l'antithèse. Plus mature, moins bling-bling, plus maîtrisé, plus réaliste, ce film noir, très sombre, est une perle rare. A. Pacino est merveilleux, S. Penn génial, les 2nds rôles (J. Leguizamo, L. Guzman, P. A. Miller) sont parfaits et le script brillant signé D. Koepp est magnifiquement mis en images par un DePalma au sommet de son art. Mouvements fluides, montage intelligent, ralentis somptueux, maîtrise de l'espace, tout y est, dans une ronde macabre magnifiquement construite. Dense, sombre, traversé par des fulgurances de violences sèches, cette descente aux enfers d'un homme en quête de rédemption émeut, nous plonge dans un monde violent sans issue et dont on ressort un peu secoué. Du grand cinéma. D'autres critiques sur
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