L'Impasse
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Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 415 abonnés 4 283 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 juillet 2020
Après avoir dévoré les deux romans du juge Edwin Torres “Carlit’os Way” et “After Hours”, Al Pacino écrit le scénario de “L’impasse” avec David Koepp et recrute Brian De Palma pour sa réalisation. Le comédien prend le rôle titre de Carlito Brigante qui après cinq années de prison, décide de se réinsérer dans la vie et monter une affaire honnête aux Bahamas avec la femme de sa vie. Mais son passé de caïd le rattrape, une course poursuite contre la mort est entamée. Mais sous sa couverture de thriller puissamment mis en scène, “L’impasse” est le drame mélancolique d’un homme sur son chemin de croix. Dix ans après “Scarface”, le duo Pacino, De Palma se reforme avec une prise de maturité assez exceptionnelle et qui font de “L’impasse” un film noir fascinant.
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ConFucAmuS
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544 abonnés 960 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 septembre 2019
Par un étrange retournement de situation, le Tony Montana de Scarface (1983) est devenu une icône de la pop culture, élevée au rang de porte-étendard dans les milieux de la musique (hip-hop, rap) et du ghetto. Ce qui est d'autant plus troublant que le film de De Palma ne montrait jamais son anti-héros sous son plus beau jour mais vilipendait volontiers ses travers (dégaine grotesque, caractère égocentrique) et sa vision du monde étriquée. Une figure pathétique, quoiqu'un sentiment de sympathie restait possible. Mais pathétique quand même.
10 ans après, Brian De Palma a décidé de clarifier les choses. Carlito Brigante est diamétralement opposé à Tony Montana. Une mauvaise graine qui a décidé de se ranger des voitures pour cultiver les germes d'un avenir plus radieux. Mais évidemment, la sortie par la grande porte va vite se transformer en course pour des issues de secours.
Un héros tragique pour répondre au salaud chimérique immortalisé dix ans plus tôt. Deux facettes d'une même pièce, et le fait qu'Al Pacino (toujours extraordinaire) campe les deux protagonistes prolonge le vertige.
De Palma voit un écrin parfait pour mêler ses grands motifs (mensonges, paranoïa) et livrer peut-être son œuvre la plus humaine. Et bien sûr, l'un de ses films les plus opératiques (notamment, dans sa dernière partie, tout simplement renversante de maîtrise). Il y a une décennie, le cinéaste avait choisi de railler le strass et paillettes par l'excès. Cette fois-ci, c'est le ton nettement plus terre-à-terre et mélancolique qui se charge de la besogne.
Des félicitations, il faut en présenter à beaucoup de monde : Sean Penn royal (cette coupe de cheveux improbable !), Penelope Ann Miller touchante, John Leguizamo pétaradant.
Une réponse en bonne et due forme au malentendu Scarface. Qui ôte toute emphase et évite l'outrance pour ne garder que les hommes qui s'effritent. Bizarrement, le chemin de croix de Carlito se termine précisément là où une légende à toutes les chances de commencer. Et celle-ci serait on ne peut plus méritée cette fois.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

280 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 septembre 2020
Film de gangsters, action, thriller… Sur une trame archi rebattue, un modèle du genre, efficace, intelligent, virtuose par moment. Scénario classique, donc, mais développé avec un savant équilibre de temps forts et de scènes plus intimes. Réalisation de haute volée, avec une grammaire visuelle bien riche (plans-séquence, caméra renversante…) et quelques morceaux d'anthologie (le gunfight dans le bar au début, la course-poursuite finale dans le métro puis dans la gare). Photo soignée. Et très bon sens du rythme au montage. Côté interprétation, on jubile : le tandem formé par Al Pacino (10 ans après Scarface, du même De Palma), tout en densité nerveuse, et Sean Penn, dans un registre cocaïné et borderline, est mémorable. Ce qui séduit également – cerise sur le gâteau –, c'est la touche de mélancolie crépusculaire, de désenchantement fatigué, qui irrigue le film. Il y a bien ici et là quelques imperfections et autres petites choses datées, mais L'Impasse reste l'une des plus belles réussites de Brian De Palma.
Stanley-le-begue
Stanley-le-begue

54 abonnés 293 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 août 2010
Rien de bien neuf dans ce film de mafia très classique dans son déroulement, dans le choix de ses acteurs et dans sa réalisation. Le genre commençait à être éculé...
Simplement Loïc
Simplement Loïc

19 abonnés 179 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 décembre 2024
Carlito's Way est un film particulier touchant. Il l'est grâce un personnage extrêmement bien écrit et brillamment interprété par Al Pacino. Toute la mise en scène et la réalisation de De Palma est d'une beauté absolue, il a su garder un rythme prenant et passionnant. Le récit monte en tension au fur et à mesure que le film avance et on s'attache petit à petit à Carlito qui cherche à fuir les problèmes dans sa rédemption. Un récit très intelligent, un excellent film plein de bon sens.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 225 abonnés 4 205 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 janvier 2016
Après "Scarface" en 1983 et "Les incorruptibles" en 1987, Brian de Palma pense avoir tourné la page du film de gangsters, ayant largement contribué à en rénover les codes. C'était sans compter avec la pugnacité du duo formé par Al Pacino et le producteur Martin Bregman que De Palma connait bien pour avoir travaillé avec eux sur "Scarface", depuis devenu culte. Les deux hommes souhaitent adapter en un seul scénario rédigé par David Koepp, "Carlito's way" et "After Hours, deux romans d'Edwin Torres, ancien juge de la cour suprême de New York. Si Abel Ferrara ou John McKenzie ont été un moment envisagés pour la réalisation, il semble que de Palma s'imposait depuis le début dans l'esprit de Pacino. L'idée pourtant classique de l'impossible rédemption des truands sortant de prison et la voix off prévue au scénario qui fait parler le héros post mortem comme dans les deux chefs d'œuvre incontournables de Billy Wilder que vénère De Palma, "Double Indemnity" (1950) et "Sunset Boulevard" (1950) ont finit par le décider. Bien lui en a pris car "Carlito's way", pourtant reçu assez froidement à sa sortie par le public déçu de ne pas voir une suite de "Scarface", s'avère sans doute une des œuvres les plus maitrisées du réalisateur qui ne sombre à aucun moment dans son pêché mignon de l'emphase visuelle qui a contribué à son succès mais aussi à son classement sûrement injuste au rang de petit maitre derrière ses camarades de promotion, Martin Scorsese et Francis Ford Coppola . Pacino davantage dans la retenue à l'image de son réalisateur, livre ici une de ses plus brillantes interprétations. Une rigueur de bon aloi qui permet à l'acteur italo-américain d'entrer pleinement dans la maturité et qui sera sa marque fabrique dans des films de genre tels que "Heat" (Michael Mann en 1995) ou encore le trop méconnu "Donnie Brasco" de Mike Newell (1997). spoiler: Le thème de l'impossibilité pour le truand d'échapper à sa condition est ici vécu en dilemme shakespearien par un Carlito (Al Pacino) rattrapé par un code de l'honneur devenu désuet qui finira par le conduire là où il s'était juré de ne plus aller. C'est sans doute le temps passé en prison qui constitue le véritable talon d'Achille de ces malfrats repentis qui à leur sortie paraissent à tout coup des dinosaures dans un milieu où les mœurs évoluent très vite, trop vite. Incapable de s'adapter à son nouvel environnement et mu par un fantasme de reconversion illusoire échafaudé dans le cocon malsain que constitue l'univers carcéral, Carlito comme beaucoup d'autres avant lui, se révélera au final une proie facile
. De Palma filme cette course perdue d'avance en virtuose, pianotant sur toute la gamme d'un genre qu'il connait parfaitement tant au niveau narratif que formel. La photographie de Stephen H Burum et la musique de Patrick Doyle (conseillé par Régis Wargnier, ami de De Palma) encadrent parfaitement cette marche funèbre révélée d'emblée. Si Pacino inonde l'écran d'une présence souvent extatique, il n'est pas seul avec à ses côtés un Sean Penn, frisotté, complètement halluciné et spoiler: mauvais génie du vieux gangster redevable
. Luiz Guzman, John Leguizamo, Viggo Mortensen débutant et Penelope Ann Miller complètent harmonieusement la distribution. Heureusement le film a depuis été largement réhabilité notamment par les Cahiers du cinéma. A placer dans le trio majeur de la filmographie du grand réalisateur, "Carlito's way" ravira tous les admirateurs de l'immense Al Pacino.
ManoCornuta
ManoCornuta

297 abonnés 2 907 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 mai 2020
Plus qu'un parallèle à faire, l'Impasse apparaît en opposition directe avec Scarface, et ce n'est sans doute pas un hasard: là où De Palma avait dressé le portrait flamboyant et halluciné d'un jeune baron du crime, voici qu'il nous proposait désormais le négatif, avec Pacino toujours aussi impressionnant pour nous camper un gangster voulant se ranger des voitures. Servi par un casting brillant, et toujours appuyé sur une technique (mise en scène et musique) impeccable, ce film demeure en dépit des années un thriller toujours efficace, au ton mélancolique et désenchanté, prouvant une fois de plus qu'à l'aube des années 90 le Nouvel Hollywood avait encore de la réserve.
maxime ...
maxime ...

257 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 novembre 2017
Ma première rencontre avec ce long métrage s'était soldé par une déconvenue ... Le génie de De Palma, Al Pacino, Sean Penn, Penelope Ann Miller, David Koepp, Patrick Doyle et consorts m'avais totalement échappé ! Carlito's Way est pourtant un des films les plus bouleversant du cinéma américain, un classique, une oeuvre d'art ! Je ne peux m'évité d’être pompeux au final tant ce long métrage m'a subjugué. Dans la lignée des très grandes compositions de Brian De Palma, définitivement un cinéaste à la filmographie remarquable.
L_huitre
L_huitre

90 abonnés 358 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 novembre 2013
Un film de Brian de Palma qui a échappé à mon radar, cela ne se rate pas. Alors quand la filmothèque du quartier latin le remet à l'affiche, on fonce !... Etrange que ce film soit aussi peu connu. Il faut dire qu'il reprend les recettes de nombreux autres films : "Scarface" bien sûr, avec le même Al Pacino, mais en moins outrancier; un zeste de "Il était une fois en Amerique" sur le thème de l'amitié trahi; et surtout une bonne dose des "Incorruptibles" avec le même final haletant dans la gare de New York. Bref, si "l'Impasse" ne joue pas l'originalité, force est de constater qu'avec ces multiples implants scénaristiques, de Palma a tricoté la meilleure des histoires. Al Pacino est parfait sur toute la ligne, avec une modération dans le jeu qui lui va mieux que dans le vibrionnant Scarface. Penelop Ann Miller est époustoufflante de grâce et de fragilité; quant à Sean Penn, il est totalement non-reconnaissable avec une tignasse bouclée dans le rôle d'un avocat véreux plus vrai que nature. Le scénario bien ficelé a des aspects de tragédie grecque, d'autant qu'on connaît dès le générique de départ ( superbe ! ) la fin de l'histoire. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment... Ah si seulement ce film était sorti avant ces illustres prédécesseurs ! On aurait crié au chef d'oeuvre....
Dawasta
Dawasta

68 abonnés 635 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 septembre 2012
De Palma/Pacino deuxième! L'Impasse est un Scarface plus mature dans lequel le malfrat tente de saisir la seconde chance qu'on lui offre. Mais sur le chemin de la rédemption il est rattrapé par les démons de son passé. Le film repose entièrement sur la prestation de Pacino et de l'étonnant Sean Penn. Plus de blabla et moins d'action que dans Scarface, j'ai trouvé ce film un peu long et prévisible. Je m'attendais à mieux. (Pas mal)
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 mai 2018
« L’Impasse » est un très bon film dramatique, disposant d’une intrigue très forte et d’un développement très engageant avec d’excellentes prestations d’Al Pacino et de Sean Penn. Le rythme est cohérent avec le déroulement de l’histoire, et finalement, les 150 minutes défilent sans sourciller. Les décors, les costumes permettent de bien restituer l’ambiance particulière de la fin des années 1970. Les scènes d’action sont très réalistes, empruntes de beaucoup de simplicité avec le point d’orgue lors du jeu du chat et de la souris dans la gare centrale de New-York. Un métrage moins intense que « Scarface » (1983) mais tout aussi passionnant dans la manière de dépeindre un personnage atypique.
Vixare
Vixare

35 abonnés 369 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 août 2013
Un thriller étonnant orchestré de main de maître par un De Palma des grandes heures. L'impasse fait partie de ses films aux variations de rythme brutales, aux rebondissements détonants et à la tension très vite omniprésente. Si l'histoire démarre lentement, ce n'est que pour mieux décoller ensuite. Pacino, habitué aux rôles de truand parvient à adoucir son jeu pour incarner ici un gangster désabusé, rangé et en quête de rédemption, livré à lui même dans la jungle du milieu. Face à lui le très troublant Sean Penn à la coiffure kitsch à souhait, excellent en avocat camé et perverti. Un film personnel et désenchanté à l'ambiance authentique où le seul défaut est à la fois le serviteur de la plus belle des narrations : le fait de connaître la fin dés les premiers instants.
CeeSnipes
CeeSnipes

293 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 avril 2012
Le retour de l’association Al Pacino – Brian de Palma était attendu, 10 ans après le chef d’œuvre intemporel Scarface, de pied ferme, L’Impasse étant un nouveau film de gangsters, à la lisière entre ce même Scarface et Le Parrain III.

En effet, Al Pacino s’y retrouve encore une fois en truand latin qui cherche à se repentir, mais qui sera ramené aux affaires par un ami agaçant. L’Impasse nous plonge donc dans l’univers du trafic de drogue portoricain et ses accents impayables (Viggo Mortensen y est particulièrement ridicule). Malheureusement, le film est écrit par David Koepp, déjà responsable des ennuyeux Mission : Impossible & Jurassic Park. Et comme prévu, il plante son scénario, le film étant bien trop long et trop peu passionnant pour atteindre ne serait-ce que la cheville son auguste prédécesseur. L’autre gros problème du scénario, c’est sans hésiter le manque de seconds rôles marquants, derrière Sean Penn. C’est dommage parce qu’hormis les accents idiots, les acteurs sont très performants, Al Pacino en tête évidemment. Un Al Pacino qui cabotine moins qu’à l’accoutumée, certes, mais qui nous offre quand même de grands moments Pacinesques.

Au final, L’Impasse est très loin d’être un mauvais film, mais il souffre de la comparaison avec les autres films du genre. Vraiment dommage car le personnage de Sean Penn était très original.
vinetodelveccio
vinetodelveccio

74 abonnés 802 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 février 2013
De Palma délivre ici un thriller classique et une histoire de rédemption plutôt passionnante. Choisissant un angle résolument mélancolique, le réalisateur laisse de côté l'ultra-violence pour se concentrer sur le désir de réhabilitation d'un gangster qui n'a connu que la loi du milieu et ne sait comment s'en affranchir. Dans la forme, tout cela est bien classique mais terriblement efficace. Le dernier quart d'heure est un vrai délice de cinéma. Al Pacino est toujours au top et on réapprend ici à apprécier un Sean Penn au sommet de son art quand il ne se regardait pas encore le nombril.
Florent B.
Florent B.

79 abonnés 756 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 août 2019
Du grand De Palma ! Polar sombre, spectaculaire, prenant, aux plans soignés et au casting aussi riche que le scénario. L'impasse est un régal pour nos yeux, et fut injustement décrié le jour de sa sortie. Et depuis, heureusement, les mentalités ont bien changé. Un film indispensable dans n'importe quelle DVDthèque si se respecte.
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