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    Control
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    4,1
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    288 critiques spectateurs

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    David GEORGES
    David GEORGES

    47 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2008
    En quelques années le biopic, qui tire le portrait de célébrités le plus souvent issues du showbiz' ou de la politique, est devenu un genre prépondérant de l’industrie cinématographique. Dans cette caste, Control relate la courte vie de Ian Curtis, leader éphémère et suicidé (à 23 ans) du groupe anglais Joy Division qui tenta, à la fin des années 70, de marcher sur les plates-bandes de locomotives du mouvement punk telles que The Clash ou les Sex Pistols. Le réalisateur hollandais Anton Corbijn, photographe de métier, connaît bien son sujet puisqu’il a côtoyé le groupe et réalisé différents reportages photos et clips pour d’autres artistes. Il filme en noir et blanc et offre une mise en scène épurée sans strass ni drogues ni groupies délurées ; bien loin des superproductions telles que Ray, Dreamgirls et La Môme. Choix vital pour une mise en concordance avec un personnage qui n’aura jamais connu les affres ni l’euphorie du culte de la personnalité. La faute à un mal de vivre profond et indicible qui le ronge à petit feu. Il subit bien involontairement sa propre mise en abîme que ni la présence (prématurée) d’un enfant ni l’amour porté par femme et maîtresse ne pourront empêcher. Ce tiraillement amoureux accentuera bien au contraire ses doutes, sa fragilité et sa chute. La description des effets du mal-être maîtrisée, ne restait qu’à étoffer le sujet. Problème. A être trop économe, Corbijn occulte cet ingrédient obligatoire, surtout dans un portrait, qu’est l’explication. Nous étions en effet en droit d’en apprendre davantage sur l’origine du désarroi de ce chanteur malheureux et son approche de la musique. Souvenez-vous par ailleurs de ce nom : Sam Riley, acteur anglais de 28 ans, tellement criant de vérité qu’il a réellement dû s’appeler Ian Curtis dans une vie antérieure. En femme trompée indulgente, Samantha Morton (Accords et désaccords, Minority report, In America) est comme toujours impeccable et délicieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2008
    Presque parfait... fallait recentrer surla zique !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2009
    Il y a eu pas mal de films fait sur les destinées du rock : Ray (sur Ray Charles), Walk the line (sur Johnny Cash) ou encore Last Days (sur les derniers jours d'un certain Blake ressemblant étrangement à Kurt Cobain), et enfin aujourd'hui Control (sur Ian Curtis) qui est certainement le plus réussi d'entre eux.

    Il se penche donc sur la courte vie du chanteur (et occasionnel guitariste) de Joy Division, de son adolescence à sa mort le 18 mai 1980. C'est sur un fond musical des plus appropriés (Lou Reed, Bowie, Iggy Pop, Buzzcocks...) que nous découvrons Ian Curtis ; un jeune passionné de rock de poésie et de littérature (William Burroughs...), paumé dans sa vie jusqu'à ce qu'il trouve l'amour(Deborah) et sa voie dans Joy Division.
    Ian Curtis se retrouve à tout juste 20 ans, enfermé dans des responsabilités importantes qui lui arracheront le bonheur insouciant et brute de ces deux grandes et nouvelles passions.

    De l'intensité de ce premier amour et des premiers concerts, au retour à la réalité et à ses obligations (Marié et père de famille mais aussi leader d'un groupe en pleine ascension), du bonheur à la culpabilité, Control bien au-delà du cliché vu et revu « Sex, drugs and rock'n roll » touche l'âme et dresse le portrait poétique d'un jeune homme sensible en quête d'une plus belle réalité.
    jm6455
    jm6455

    5 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2008
    Un film émouvant qui retrace la courte vie et le destin tragique de Ian Curtis qui ne peut supporter d'être partagé et ne trouve qu'une issue fatale à ses difficultés de concilier la vie de famille, le succès et un second amour. Ce parcours fait un peu penser également à Curt Cobain.
    Une belle réalisation en noir et blanc bien servie par de très bons comédiens, une musique excellente avec de nombreux morceaux interprétés en vrai live.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2008
    Je ne connais pas la discographie complète des Joy Division, mais cette biopic de Ian Curtis m'a poussé à aller chercher les images d'époque du groupe. Tout d'abord, la ressemblance d'avec les vrais membres du groupe est frappante. Ensuite, baignés dans l'ambiance noire et blanche du film, on suit son leader dans ce qu'il avait de torturé et d'assez désespéré. Vu de l'intérieur comme on nous le présente, il ne ressemblait à aucun de ces chanteurs-staracacadémisés. Le son est brut, et entre concerts de David Bowie et des Sex Pistols, on en prend beaucoup dans la figure. Fidèle témoignage de ces années pré-newave, le film nous embarque avec un groupe devenu mythique à la mort de son leader.
    On peut regretter trop peu de temps sur la créativité de Curtis, et des longueurs sur sa vie intime et familiale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2008
    Rien que pour les extraits musicaux en concert, qui nous font taper du pied automatiquement, et l'interprétation de Sam Riley, si proche du mort-prématuré et dépressif Ian Curtis, Control est à voir et à revoir.
    Sûrement le meilleur biopic musical, après les Doors.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Noiceur, densité, mise en scène implacable pour cette spirale vers la déchéance diablement efficace et cruellement belle. Le cadre se veut minimaliste, mais il vous projette dans des dimensions dures à atteindre...c'est comme si un véritable univers naissait de cette ténébreuse histoire, filmée sans poudre aux yeux, dans la camera obscura de l'âme d'Ian Curtis. A voir !
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2008
    Très bonne évocation de la vie de Ian Curtis qui, du peu que je connais de lui, m' a l'air assez fidèle. De plus, c'est super bien interprété. Bref, ce film est beau et à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2008
    Anton Corbijn nous offre un premier long-métrage sous forme de biopic retracant la vie d'un groupe culte. Tourné en noir & blanc ce film est une véritable réussite. Porté par des paroles qui vous écorchent, des citations en voix-off qui vous emportent dans une sombre mélancolie mais surtout par une réalisation superbement soignée et par un Sam Riley impressionant, ce film est une petite perle du genre. On notera aussi Samantha Morton qui apporte sa pierre à cet édifice par son jeu sobre, tout en finesse. Sam Riley s'enfonce quand à lui petit à petit dans cette déprime qui guette son personnage. Les scènes de concert nous transportent... La descente aux enfers est innévitable... Sans aucun doute une des meilleures performances de l'année !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2007
    Avoir le contrôle, perdre le contrôle, reprendre le contrôle pour finalement le laisser s'en aller à tout jamais. Celui-ci est traître, il nous fais croire que tout est beau et parfait alors qu'on fond on se retrouve la tête par terre lorsqu'on se laisse prendre à la folie du rêve. Premier long métrage de Anton Corbijn, cette histoire a la beauté noir et blanche retrace la vie dérisoire du jeune chanteur leader du groupe Joy Division: Ian Curtis. Grand et svelte, à l'allure quelque peu rebelle et triste, Ian Curtis fait ses premiers pas dans la vie adulte beaucoup trop tôt: il quitte ses études, tombe amoureux, se marie immédiatement, emménage dans un petit appartement, trouve un boulot à la bourse du travail et a un enfant. Mais Ian ne veut pas de cette vie, ce qui le fait vivre lui c'est la musique. Avec les coups de guitares et le batteur déchaîné de son groupe, Ian révolutionnera le New Age. Entre crises d'épilepsies, quelques gouttes d'alcool en trop et une relation passionnelle cachée avec une autre femme, le jeune homme va peu à peu sombrer dans le désespoir, la colère, les regrets jusqu'à la fin qui interviendra à un âge sûrement trop jeune. Le noir et blanc du film, rend l'image d'une beauté folle et le charisme de Sam Riley dans la peau de Ian Curtis est assez bluffant. Mais certaines scènes semblent vide, sans émotions. Manque de dialogue peut-être ou la durée de la scène est parfois trop longue. L'histoire est un peu lente aussi. Si vous êtes fan vous apprécierez amplement mais si vous ne connaissez pas allez-y avec un peu plus de recul. Photographe de métier, le réalisateur Anton Corbijn fait une belle entrée dans le monde fabuleux du ciné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2007
    Plus que jamais, le biopic est en vogue. Chanteur, écrivain, acteur, tout y passe. Face à la recrudescence de ce genre de films, l’un des enjeux est aujourd’hui de ne pas tomber dans la facilité, pondre une biographie classique et un peu plan-plan. Car si le genre biographique désamorce un certain suspens (la vie de l’artiste est sensée être connue par la plupart), c’est la façon dont le sujet est traité, le regard du réalisateur sur l’icône qui prime. C’est là que Anton Corbijn marque des points : le réalisateur ne cherche en aucune façon à idéaliser, voire sacraliser sa star, Ian Curtis, figure du rock devenue mythique. Choisissant le leader de Joy Division, le réalisateur est en terrain connu : il a côtoyé le groupe, a même réalisé un de leur clip… il connaît son sujet. C’est sans doute cela qui donne au film un côté authentique. Anton Corbijn recrée une ambiance, une ‘atmosphère’ (pour reprendre le titre d’une de leurs plus belles chansons), celle de l’Angleterre des années 70, magnifiée par un noir et blanc sublime. La photographie est tout simplement superbe, et certains plans inoubliables. ‘Control’ est un film habité, avant tout par la musique de Joy Division : le réalisateur réussit à mettre en images cette musique unique, trop souvent méconnue, et parvient à trouver l’équilibre juste entre les scènes de concert – intenses – et les passages plus intimistes. Côté distribution, Sam Riley est tout simplement bluffant, la ressemblance est souvent troublante (l’acteur reprenant la gestuelle si unique du chanteur), sa performance est magistrale. Ne cherchant pas à se complaire dans le ‘mythe Curtis’, on découvre un artiste touchant, avec son talent et ses failles, mal à l’aise dans son ascension et dans sa vie de couple. Samantha Morton, bien que rare, est aussi très touchante. Grâce à un acteur formidable et une symbiose parfaite entre la musique et l’image, Corbijn réussit un film d’une incroyable puissance émotionnelle : beau, vibrant, tragique, sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2007
    Sam Riley est parfait. On le sent "borderline" tout au long du film, il est touchant et complètement crédible en Ian Curtis. Samantha Morton est émouvante. Alexandra Maria Lara est le point faible du film : dans le surjeu.
    Le film est un bijou. Il est magnifique visuellement. La B.O. est un régal pour les oreilles. Je me suis laissée porter d'un bout à l'autre...
    djpolo
    djpolo

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Control de Anton Corbijn,
    Une biographie dramatique fusionnant musique et cinema
    Control est le premier film du réalisateur Hollandais Anton Corbijn surtout connu pour ses photographies et la réalisation des clips des groupes comme Depeche Mode, The Killers, U2, Coldplay ou encore Nirvana. Le film retrace la vie de Ian Curtis, leader d'un groupe mythique de Rock anglais Joy Division, qui suicida a l'âge de 23 ans devore par les remords et l'épilepsie.
    Control est bel et bien un film musical, mais porte sur les difficultés d'un adolescent qui vie sa vie a un rythme accelere sans se soucie de l'avenir, sur son envie de grandir plus vite. On se demandera (à condition de ne pas connaitre l'histoire de ce groupe) jusqu'à la dernière minute du film quel age a réellement ce garçon. [...] La musique est effectivement très présente dans le film, mais n'étouffe en rien la volonté de Corbijn de montrer également le mal être qu'a vécu cette génération perdue, marquée par la récession économique et la politique de Margaret Tatcher a la fin des années 70.
    On pouvait remarque que Ian Curtis (Sam Riley) vivait a un rythme frénétique, imposant, toujours au bord de la crise, mais l'on peut en dire autant de Control qui a également un rythme précipite et parfois saccade, le film est très proche de la photographie et ne se fluidifie pas aussi bien que l'histoire le permettrais, mais je dirais que cette discontinuité dans le souffle du film ne retranscrit que mieux les battements de coeur du jeune garçon aux talents poétiques remarquables, les ralentissements du film marquant les crises d'épilepsie.
    [...] Un mariage de la musique et du cinéma réussi par un réalisateur qui semble maitriser son sujet.

    (Critique ecrite dans le cadre de mon cour de Critique Cinematographique a l'Universite de Montreal. Je suis desole pour les accents mais mon ordinateur a un clavier US qui est donc depourvu d'accents. Merci de votre comprehension.)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Un film excellent sur ce groupe culte. Esthétiquement les images sont sublimes. L'utilisation du noir et blanc pour le tournage du film est judicieuse. Elle souligne l'univers sombre du groupe, sa musique fiévreuse et puissante. On reconnaît d'ailleurs, l'œil du photographe qu'est Anton Corbjin. l'interprétation de l'acteur qui joue Ian Curtis est impressionnante. La musique de Joy Division est magistralement mis en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    une version crédible de la vie de Ian Curtis d'après le livre de sa femme, elle en vaut surement d'autres mais elle parait sincère filmé par un vrai témoin de l'époque (qui à l'image de New Order avait un peu changé de style depuis).
    Un film respectueux qui ne casse rien et porte un éclairage nouveau sur ce météorite fascinant qu'a été Ian Curtis, âme noire et blanche de Joy Division.
    La qualité esthétique du film accompagne très bien l'histoire, centrée sur la vie intime de Ian plus que sur le groupe Joy Division. Le film ne cherche pas à faire passer de messages, l'approche est plus romantique sans omettre toutefois de suivre et accompagner l'évolution du groupe. Les situations et les acteurs sont tous crédibles, les scènes de concerts donnent la chair de poule car la recherche d'authenticité est là ...
    il y a surement des imperfections mais je recommande chaudement ce film qui signe une entrée fracassante dans le top des très bonnes biographies musicales ...
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