Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 janvier 2008
Ah, quel p***** de film ! J'ai tout simplement adoré ! En premier, parce que Anton Corbjin, photographe hollandais et réalisateur de clips pour U2, Metallica, Red Hot Chili Peppers, The Killers, Depeche Mode, Bryan Adams, Travis ou Joy Division, a filmé en noir et blanc ce qui permet d'entrer dans l'intimité de Ian Curtis et de plus, la plupart des photos de Joy Division sont en noir et blanc, ce qui est un bel hommage. En deuxième, parce que Control n'est pas seulement une biographie rock mais une biographie sur un homme tourmenté entre ses crises d'épilepsies ( qu'il en perdait le contrôle ) et l'amour, ce qui permet de toucher tous les publics et pas seulement les fans. En troisième, j'étais bluffée par l'interprétation de Samantha Morton mais de surtout Sam Riley, mais aussi des acteurs qui font les membres de Joy Division. A noter que Riley a légerèment changé sa voix pour qu'elle ressemble à celle de Curtis, et les autres acteurs ont appris à jouer de la musique alors qu'avant, ils n'étaient pas pros. Donc aucun playback. Et juste pour terminer ma critique, j'ai trouvé ça bien de mettre la reprise des Killers ( Shadowplay ) à la fin car leur chanson dynamique permet de reprendre ses esprits après la tragique mort de Ian Curtis. Anton Corbjin a signé un premier film génial. Pour conclure, c'est tout simplement magnifique, bouleversant. C'est un film incroyable.
Bravo et merci à Anton Corbijn pour cette bio parfaite sur Ian Curtis. Qui d'autre aurait pû retranscrire aussi fidélement l'"atmosphere" de Joy Division ? La magnifique et sobre photographie d'Anton Corbijn sert parfaitement l'esprit Cold Wave du groupe. Le casting est parfait (Sam Riley est littéralement transcendé par son rôle), tout comme le choix musical et la mise en scène . Un seul mot : BRAVO !
En écrivant cette critique, je me demande pourquoi je n'ai pas été emballé par Control. Un bon film sur le leader d'un groupe culte, ça a pourtant de quoi mettre 4 étoiles facilement ! Et pourtant... Trop parfait ? Trop lisse ? Peut être. On peut aussi dire que la beauté formelle de l'oeuvre et l'envie du réalisateur de coller au plus prés de la réalité enlèvent au film toute identité. Il n'en reste pas moins que le noir et blanc du film est bien exploité et que Sam Riley fait sans doute un bon Ian Curtis.
Bien que Joy Division soit de ma génération, voilà un groupe à côté duquel je suis passé : j'étais "plus" Cure, et surtout je venais de découvrir Bowie qui était à mes yeux (et demeure encore)au-dessus de tout. Je suis donc allé voir ce film sans attente particulière et sans à priori. Filmé dans un noir et blanc somptueux, très clair au début, plus sombre à la fin, le film d'Anton Corbijn suit quelques années de la vie de Ian Curtis, de ses débuts dans la musique à sa mort en mai 1980. Chaque image est superbe et ressemble à une photo. Cette distanciation esthétique permet au réalisateur de nous fournir une évocation pudique et touchante d'un jeune artiste troublant et troublé. On n'est pas dans le pathos des biopics habituels : pas de voix off narrative, beaucoup de plans fixes, des scènes de concert plus vraies que nature, une BO judicieuse qui marque chaque scène dans le temps (Bowie en 73 et 77, Iggy Pop en 77, etc) et surtout une peinture juste d'un artiste dépassé par les évènements... Sans doute ne suis-je pas particulièrement sensible aux destins tragiques des rock-stars. Je préfère les artistes qui durent, combattent leurs démons, travaillent, avancent, se transforment (ce que j'aime chez Bowie justement). Je sens donc intuitivement que ce film, malgré toutes ses qualités, ne me marquera pas dans le temps. J'en garderai le même souvenir qu'une magnifique expo photo, subtile, sensible et intelligente.
Chef d'oeuvre. Peut paraître un peu ésotérique pour ceux dontle rock de la période post 1975 est inconnu (mais ce n'est pas un film musical). Belle photo et interprétation de l'acteur principal magnifique (et très fidèle au modèle). Fan (par ailleurs) de Joy Division, je m'attendais au pire et le meilleur vint.
Visuellement le film est d'une perfection rare, la photographie est génial. On voit que Corbijn est un photographe de talent. La balance des noirs et blancs est parfaite. La début et la fin du début de carrière de Ian Kevin Curtis, devenu trop faible pour ce qu'il devenait, il n'arrivait plus à gérer sa vie, et l'inévitale se passa. Il manque une de ses trois tentatives de suicide, mais peu importe le film est une magnifique photo. Porté par un acteur génial nommé Sam Riley, on a vraiment l'impression qu'il est Ian Curtis! Il est juste dommage que tout ce qu'il se passe autour de Ian ne se fasse pas ressentir, on comprendrait beaucoup mieux ce qu'il se passe dans sa tête, notamment au sujet de la célébrité que lui ne désire pas. A aller voir, sans faute
On ne peut rien reprocher à ce film qui est parfait sur tous les plans: superbement filmé et interprété. L'acteur Sam Riley livre une interprétation formidable. Pourtant je ne peux pas mettre quatres étoiles car j'ai trouvé le film très long, je pense que celà est volontaire et correspond bien à la tristesse de Ian Curtis. Je dirais que le film est comme le premier album de Portishead, fabuleux mais difficile d'accès.
Le noir est blanc est sublime, le montage très élégant , la caméra fluide... On sort du film bouleversé tant par la recréation d'une époque, la musique que la trajectoire desespérée de Curtis. Le jeune acteur qui interprète le leader de Joy Division est extraordianire, il faut voire la dernière scène d'epilepsie où son corps se jette littéralement contre un mur.
Je ne savais pas grand chose de Joy Division à part le morceau "Love will tear us Appart". Et j'avoue ne pas être séduit par le genre "biopic"... J'ai du mettre de côté tous mes a prioris tant ce film m'a saisi du début à la fin sans jamais me lacher. Plongé dans un noir et blanc somptueux, "Control", dont chaque plan est à tomber, nous raconte la vie de Ian Curtis, figure légendaire de la new wave anglaise, leader du groupe : ses goûts musicaux (Bowie, Velvet...), sa gloire naissante, son mariage avec Debbie (excellente Samantha Morton), sa rencontre avec une autre femme, ses interrogations, ses crises d'epilepsie... Les rares scènes de concert sont magistrales et invitent à découvrir leur discographie, les fans de la première heure seront eux convaincus du talent du groupe. Anton Corbijn, photographe qui suivit le groupe à l'époque, évite les poncifs d'une success story pour filmer la mélancolie du leader du groupe et nous offre un drame minimaliste, pudique et romantique. Quant à Sam Riley (Ian Curtis), il est juste LA révélation du film, le mimétisme entre l'acteur et le chanteur en est même troublant.
Un film simple de toute beauté. Une révélation de metteur en scene et d'acteur. Un film imparable pour les fans de Joy Division et des amateurs de bon cinéma. Enfin!!!
Alors les jeunes, on s'excite ?... Joy Div. (comme on disait à l'époque), c'est beaucoup de souvenirs, bien avant l'ère de la marchandisation planétaire actuelle. C'était regarder la pochette d'une galette de vinyle pendant des heures pour en ressentir "l'atmosphère" (ah ah ah ! elle est bien bonne celle-là), c'était écouter les dernières nouveautés sur un walk-man et sous la couette avant de s'endormir en imaginant être "out of control" (re ah ah ah !...) par rapport à la société qui nous entourait alors... J'avais 12 ans en 1980...La New Wave est ma culture, mon âme, mon futur, mon héritage, ma "transmission" (re re ah ah ah !)...et où est donc passé ce cynisme typiquement new wave ? On est bien loin de Marquis de Sade, Kas Product, Taxi Girl et autres... Cet excellent film est un hommage sincère à ce groupe mythique qui a fait (et continue de faire) vibrer ma génération...
J'aurai donné 5 étoiles si cela était possible. Si certains peuvent y trouver une certaine longueur, je trouve au contraire que le rythme du film est parfait. La ressemblance avec Ian Curtis y est frappante. Les passages musicaux intacts (chair de poule pour les fans) et l'émotion est surprenanteµ. Si le film est conçu differement de tous les films retraçant l'histoire d'un groupe, il devient ma réference dans le genre.
Attente énormissime pour ce film CONTROL sorti hier sur Ian Curtis d'après le livre de sa femme Deborah, qui est d'ailleurs co productrice du film (livre très recommandable d'ailleurs). Les quelques critiques lues parlaient d'un film où Joy Division et la musique étaient peu présentes et mettaient un avertissement pour les fans. QUE NENI. Le film est excellent, très bien construit, photo superbe, pas mal de scènes de concert reconstituées avec beaucoup de précision et très bien filmées. Un film très juste, qui nous transporte durant 2 heures au coeur même du mythe, de son quotidien à son imaginaire.
Allez y, courez y, ne manquez pour rien au monde l'hommage à cet exceptionnel hommage, pour remercier ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier qui nous permettent d'écouter cette musique, ces paroles et cette voix.
Le final sur Atmosphere avec la fumée de l'incinération est particulièrement poignant, ainsi que les premières notes de Love will tear us apart alors que les tensions entre Ian Curtis et sa femme prenaient le dessus sur l'attachement qui a toujours été le leur. L'acteur qui joue Ian Curtis ne pouvait pas être plus près de son personnage à la fois dans le quotidien et dans les scènes de concert vraiment prenantes de réalisme.
Espérons que lorsque viendra le temps de la version DVD, nous aurons quelques bonus de la même qualité que le reste.
Un vrai film référence qui mérite un vrai grand remerciement ... et qui ne restera dans les salles peut être qu'une seule semaine.