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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 octobre 2007
Le film de l'année ! atmposhère envoutante, avec un jeu d'acteurs hors du commun, franchement vous ne serez pas decus. L'histoire de Ian malheureusement décédé trop tôt, très bien résumée en 2 heures. Je ne peux comprendre les critiques négatives, car je ne vois aucun défaut dans ce film. Tout y est, même les images qui sont en NB donnent une note encore + réaliste et crédible. Allez voir ce chef-d'oeuvre, sans perdre de temps !
Un film magnifique, très fort et prenant, que je ne conseille pas qu'aux fans de Joy, au contraire ! Si ce film peut faire découvrir le groupe aux "ptits jeunes", tant mieux ! La photographie est sublime (je n'en attendais pas moins d'un film de Corbijn), et le jeu des acteurs excellent (en particulier Sam/Ian, époustouflant) Vraiment, allez-y !
Une très bonne adaptation biographique à ne pas manquer. Le noir et blanc est un très bon choix, bien adpaté à ce groupe cold wave et à l'atmosphère dépressive d'ensemble. Si Sam Riley ne révèle pas toutes les facettes du caractère explosif de Ian Curtis (chanteur très difficile à incarner), son jeu n'en reste pas moins juste, et la performance est apparemment meilleure que dans "24 Hours Party People". Je n'enlèverai donc pas une étoile pour autant car ça reste à ce jour LE SEUL film-référence sur Ian Curtis et Joy Division (période 1976-1980). Les puristes qui crieront à l'exploitation marketing oublient que ça permet de faire connaître ce groupe à une nouvelle génération. Anton Corbijn, réalisateur passionné, s'en sort de main de maître. De plus, avoir réussi à faire illusion avec des acteurs non musiciens (qui interprétent les membres du groupe) relève de l'exploit! Rob Gretton, paraît-il, n'était pas aussi vulgaire qu'il apparaît (vengeance de Deborah Curtis?); en tous cas, Tony Wilson (le directeur de la télé locale et de Factory Records qui a soutenu Joy Division), co-producteur du film décédé avant sa sortie, a participé au visionnage des rushes et s'est montré très satisfait. On colle plutôt bien à l'esprit originel. Certes, on ne peut pas tout exprimer ni tout montrer, on focalise un peu trop sur la relation avec Deborah (la femme de Ian), mais il s'agit au départ de l'adaptation d'un bouquin écrit par Deborah et l'essentiel est présent. Ca aurait pu, certes, être plus trash. En même temps, il faut rappeler que Ian Curtis "jouait" aussi de sa maladie (épilepsie, dépression) sur scène et envers son entourage: Bernard Sumner d'ailleurs (le guitariste) a dit qu'il n'aurait pas imaginé une telle fin de la part de Ian (malgré ses deux tentatives de suicide). Ce film se regarde plusieurs fois sans qu'on en décèle d'erreur de style ou de faille d'interprétation. Les paroles des chansons de Joy Division, du coup, peuvent se redécouvrir avec plus d'attention. Fort.
un film fort et troublant!!! plus qu'une simple biographie sur la vie de IAN CURTIS, un constat mental sur cet artiste trés fragile psycologiquement!! pris dans 1 étau entre sa musique et l'énergie qu'il déploie, il se retrouve malgré lui esseulé! une fin inévitable ! 1 véritable tragédie!!!
"Un biopic absolument memorable , une grande finesse dans la mise en scene , une qualité de noir et blanc poussée à l'extreme , un Sam Riley d'exception , des cadrages à la Van Sant , une tres brillante réalisation de Corbijn , épurée mais pas reductrice pour autant , qui sonne comme un vibrant hommage à JD et Curtis..."
J'ai vecu tout simplement un tres grand moment de cinema; un casting d'enfer, une image epoustouflante et un jeux d'acteur tres juste et emouvant; merci Mister Corbijn.
Une décéption flagrante. J'aime beaucoup Joy Division, mais était-il pertinent de déterrer le squelette de Ian Curtis pour nous pondre un film statique et pesant sans aucun intérêt? Quelques plans ça et là qui se révéleraient presque intéressants s'il n'avaient pas déjà été utilisés, des codes sans réel fond... Bref je ne le conseillerai qu'aux âmes sombres et clichées en pleine crise d'ado qui chercheraient à se morfondre plus encore sur une pathétique misère absurde de la vie. Certains films Ouzbeks m'ont beaucoup plus marqués par leur dynamisme!
Si le film fait preuve d'une plastique irréprochable (et même plus), il peine néanmoins à faire exister un récit bloqué par une réalisation qui se contente d'enchaîner les clichés (photos) sans se soucier de l'importance du découpage... L'image est magnifique, chaque plan est travaillé au niveau du cadre, de la lumière... au point qu'on n'en sort avec l'envie pressante de découvrir l'oeuvre d'Anton en tant que photographe. Et c'est là que le bât blesse. S'il est effectivement un grand esthète de la photo, il n'est pas encore un bon réalisateur. Il lui faut pour cela apprendre la grammaire d'un art qui n'a rien à voir (ou la réinventer s'il le veut!) mais en l'état, ce n'est pas suffisant. J'attends quand même son second film avec une certaine fébrilité : les acteurs sont tous bons (j'y ai découvert une jolie roumaine), ce qui prouve qu'il est déjà bon directeur d'acteur...
Vie et oeuvre de Ian Curtis dans un noir et blanc qui restitue à la perfection l'ambiance de Manchester à cette époque; Corbjin le photographe s'y connaît en cadrages magnifiques et par la grâce de sa mise en scène tout sauf tape à l'oeil nous donne à voir et à sentir l'oeuvre d'un jeune homme dont les démons hanteront aussi les nôtres.
Ian Curtis... Un nom et une voix qui ont bercé mon adolescence et qui me bercent encore aujourd'hui que l'âge de la raison m'a gagné. Oui, Joy Division m'a accompagné dans ces années "où tout va mal", balancées par les rythmes rugueux de rockers de salon et la voix d'outre tombe d'un chanteur aux abois. J'avais lu "Touching from a distance" de sa veuve Déborah dés sa sortie en 1995 et je n'osais attendre un film sur ce personnage si touchant. Et pourtant si... Tant d'années aprés un jeune réalisateur anglais décide de relever le défi... et s'en tire plutôt bien. Esthétiquement le film est réussi : les images sont belles, les décors fidèles au Manchester de l'époque et à l'"imagerie" de la Factory, cette maison de disques alors fraichement créee par le génialissime Tony Wilson (récemment décédé). L'interprétation est brillante, le scénario finalement sans relief... à l'image du personnage. 3 étoiles pour ce film prenant... Peut-être que lorsque l'on en attend trop on finit par être déçu, ou peut-être de trop nombreuses années sont passées et le charme agit-il différemment...On voudrait refaire la BO, on voudrait refaire des scènes...Je n'ai pas éprouvé ce sentiment de tristesse immense qui m'avait envahi lorsque j'avais refermé les pages du bouquin de Déborah Curtis... Cette gorge nouée pendant un long moment... Mais Control est un bon film...Et Joy Division un grand groupe... RIP Ian.
Il ne s'agit effectivement pas du film de l'année, mais, sans aller dans l'extrême des 4 étoiles ou celui des zéro, je crois pouvoir arriver à trois après réflexion. Ce film est extrêmement beau, esthétiquement parlant. La musique est exceptionelle (mais ça, ce n'était pas une grande surprise), les accents anglais et les acteurs à croquer. Tous aussi doués les uns que les autres. Ca change, et rien que pour ça... Je le conseille. Bien sûr, on peut lui reprocher le côté très sentimental de l'histoire, et les grosses ellipses sur le côté "sex and rock'n'roll" que l'ont peut pardonner à Debbie Curtis, qui à écrit le livre de base. En somme, un très bon film. A voir.
Un biopic passionnant, aussi grave que documenté, flirtant certainement avec l'authenticité tant le soucis du détail est flagrant. Control est surtout une oeuvre indispensable à la culture musicale contemporaine, tant le fascinant Ian Curtis est lui même nécessaire au rock.
Dans la longue série des films consacrés à la vie d’un musicien de rock ou de jazz, ce Control, consacré au chanteur de Joy Division, ne fera pas date. Le choix du noir et blanc (image intéressante, un peu sale, avec un grain moyen mais lumineux) ne s’impose pas, ni par l’époque évoquée (fin des années 70), ni par le style de la mise en scène. Ne connaissant rien de la vie et de l’œuvre de Ian Curtis, le spectateur non averti ne peut que découvrir ce personnage, et surprise, il est plutôt fade et conventionnel. Dès lors, on s’attend à ce que le film explique l’opposition entre le caractère de ce garçon un peu propre sur lui et sa musique et ses textes, désespérés, désespérants. Les raisons finalement données, un mariage précoce mal assumé, une maladie (épilepsie) mal soignée, se révèlent un peu courtes, d’autant plus qu’on ne voit rien du processus créatif. Ian Curtis n’est jamais montré en train d’écrire, ou de répéter. Les relations avec ses musiciens qui semblent être ses amis, ne sont absolument pas creusées par le scénario, de même qu’il n’y a aucune piste pour comprendre la mélancolie grandissante de ce jeune homme que le succès dépasse. Le mystère Joy Division reste entier à l’issue de la projection, on ne saura pas pourquoi cette musique a changé la face du rock (comme il est dit dans la publicité) et, ce qui est encore pire, on se retrouve sans envie particulière d’en savoir plus sur le phénomène. C’est regrettable car les séances des concerts ont une belle énergie, avec un acteur étonnant, à la gestuelle empreinte de maladresse et de fougue mêlées.
Je ne m'attendais pas à ça. Je croyais aller voir un documentaire, c'est beaucoup mieux que ça, c'est un vrai film comme j'aime. Je ne suis pas un fan de Joy Division, et pourtant c'est vachement bien. Tiens! on avait le même âge ?! Mais lui avait un certain talent.
C'est un film tres émouvant ,et cette melancolie ,qui est presente dans chaque image est encore rehaussée par le trés beau noir et blanc . Que dire de Sam Riley qui intérprète Ian Curtis? Il est tout simplement parfait,et nous transmet une réèlle émotion. Ajoutez a cela un bande originale de reve composée non seulement de la trés belle musique de Joy Division mais aussi d'autres rockers comme les Sex Pistols Buzzcoks,David Bowie,The velvet underground... Alors bien sur ,ce n'est pas le genre de film a voir si on est en pleine deprime car l'ensemble est trés ,trés triste,mais c'est sans doute un des plus beux films que j'ai vu au cinéma.