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aaber
31 abonnés
376 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2007
Joy, Joy, Joy, ce film, tout d'un blanc et noir épuré ! Juste un petit bémol concernant l'esprit de Ian, pas trop développé durant le film mais qu'importe, le plaisir était là, bel et bien là! No division, Joyce !
Lorsque l'on sort de la salle de cinéma, des images encore plein la tête, on a qu'une envie : acheter toute la discographie de Joy Division. Car je ne connaissais le groupe que de nom mlorsque je suis allé voir ce film magnifique. On y découvre un Ian Curtis tourmenté et on se laisse porter par les évenements tragiques de sa vie. La BO et la photographie sont à couper le souffle, l'acteur principal en plus d'être le sosie de Curtis joue à la perfection, le noir et blanc est sublime, bref, Control est un film que tous les amateurs du genre doivent voir.
Cobain avait jusque là monopolisé le mythe du rocker torturé et suicidaire,mais celui-ci s'oublie très vite une fois que nos oreilles ont eût la chance,l'audace et la joie macabre de traîner sur un disque aussi intense et pénétrant que peuvent l'être ceux de Joy Division.C'est pourquoi je tient à féliciter le réalisateur pour son choix de biographie,le portrait de Ian Curtis, sorte d'ange fantasmagorique et de poète hanté et maladif ne pouvait donner plus de matière au cinéma. Ainsi,s'inspirant de la biographie écrite par Mme veuve Curtis, on s'attache plus ici à l'exploration du personnage qu'à l'histoire du groupe en lui-même ou de sa musique. Mais on ne laisse pourtant pas de côté sa musique, bien au contraire le film est parsemé de scènes de concerts ou encore d'enregistrement, car on ne saurait présenter Curtis sans le voir sur scène ou encore en train de chanter ses textes empreints d'une poésie désespérée.L'atmosphère à ces moments là est grave, presque claustrophobe, et elle arrive à son paroxysme lors des crises d'épilepsie.Sam Riley a vraiment fait du bon travail,et même si Curtis semble peu être trop beau sous ses traits, trop mythifié,l'acteur nous offre une prestation habitée et sincère, tout en restant sobre dans son jeu.Toute cette angoisse est contrebalancée par des scènes comiques, où apparaît le groupe qui semble comme réssucité au temps de sa prime jeunesse tant les ressemblances sont frappantes, ou encore le manager.Le choix du noir et blanc est également judicieux, l'univers de Joy Division ayant toujours joué sur les nuances de gris sans laisser filter de lumière, le tout laisse en plus une impression de passé et d'éternité,de document historique et en même temps romancé. On peut trouver le film trop lisse,trop larmoyant,trop porté sur les problèmes conjugaux de Curtis,il n'empêche que c'est avant tout le portrait d'un homme perdant tout control sur son existence, d'un artiste insaisissable,devenu mythique le jour de sa mort,à l'âge de 23 ans.
C'était carrément douloureux de voir autant de sottise dans les faits et gestes de ces gens en particulier le héros. Quant à leurs faits et gestes, je vois pas trop pourquoi il fallait les montrer dans un film... sans doute juste pour contenter les fans de joy division (que j'ai quand même du mal à comprendre)...
CONTROL est un très beau film, dont l'image est d'une clarté impréssionante. La mise en scène reconstitue très bien l'ambiance de Londres et des tournées des chanteurs anglais dans les années 60. Ce film m'a beaucoup plu. Allez-y, vous ne regretterez pas.
beau film, interessant, mais j'étais pas très gaie en sortant. Mais bon on va pas au ciné que pour rigoler! En tout cas à aucun moment ça tombe ds le mélo ou le gnangnan.
Un des meilleurs films non commerciaux de 2007. Intimiste sans être pesant, hypnotique aussi. Il y a plusieurs raisons d'aimer ce film. La première est la description froide d'une certaine réalité du rock'n'roll circus : monde de prolos paumés, public ras du front, backstages sordides, voitures minables...tout cela est filmé avec un grand souci du détail par Corbjin, sans falmboiement. Même Tony Wilson y apparaît comme un pantin manipulable. On est loin des clichés entourant ceux qui ont réussi dans ce milieu (tout le monde ne s'appelle pas Bono Vox), et qui sont peu nombreux. La seconde raison est que ce monde reste fascinant, et les scènes de concert filmées d'après les films d'époque dégagent une énergie phénomènale, comme si c'était le seul moyen pour Curtis de s'extirper de la fadeur de Macclesfield. Troisième raison : c'est un bon film, au-delà du genre biopic musical. L'usage du noir et blanc renforce l'ambiance tranchée des situations, tous les acteurs jouent justes (et sont peu connus, cqfd !) et l'histoire de Curtis finit par être traitée sans pathos. Il y a ici à la fois le désir de faire apparaîte Curtis tel qu'il était : malade, paumé, mauvais père, mauvais mari ( ce qui ferme le bec à ceux qui en ont fait un martyr du Rock, a l'instar de Kurt Cobain) et le parti-pris d'en faire malgré tout un être humain aimable, capable d'humour (la scène avec le mongolien) et d'amitié (le repas en tête à tête avec le guitariste Bernard Albrecht). La scène où Curtis se pend est traitée sans complaisance, elle clôt presque le film et il est alors difficile de ne pas ressentir le malaise profond de Ian Curtis déteindre sur soi, de ressentir une sorte d'emphase. Malheureusement, on ne sort pas indemne d'un tel film, preuve de sa qualité mais aussi de sa limite : à déconseiller aux post-adolescents dépressifs en prise avec les mêmes problèmes, car c'est franchement, sur certains aspects, une incitation au suicide. Ou alors il faut aller voir un Shrek quelconque après.
Mon coup de coeur! Aucune critique, Bonne interpretation, choix des acteurs parfait,bande son très reussie, tout les sentiments de la vie de curtis défilent devant nos yeux! Superbe!
L’esthétisme époustouflant, l’image épurée et le très habité Sam Riley font indéniablement de ce film une des bonnes surprises cinématographiques de cet automne.
La premiere réaction du public à la sortie de ce film n'a été que : "ce film est énorme" (On a vu mieu du coté de expression littéraire, certes) mais ce film est vraiment énorme à la fois flateur sans tomber dans l'hyperbole(se qui est trop souvent le cas dans les biopics), les acteurs sont d'une rare justesse mise à par la très belle Alexandra Maria Lara qui traine une voix digne d'un télephone rose avec des "costumes" beaucoup trop actuel, en simple elle n'est pas à sa place (on la croirait tout droit sortie d'une pub Lewis 2007), d'un autre coté Samantha Norton est parfaite à la fois crédible et émouvante sans pour autant trop en faire; et évidament l'inoubliable Sam Riley qui porte tout le film sur ses épaules.
Passionnant! je ne connaissais pas du tout ce groupe, et pour dire, jai été voir ce film par hasard, et j'ai bien fait d'être tombé sur "Control" ! Tout simplement magnifique quant à la beauté de l'image noir et blanc, le talent de photographe du réalisateur est bien présent, tout comme Sam Riley qui interprete magnifiquement le jeune Ian Curtis. De belles musiques, mais aussi une histoire triste, celle du chanteur de Joy Division. Je pense que l'on apprécie beaucoup plus ce film quelque temps après l'avoir vu (sauf si on connaissait déjà l'existence du groupe et qu'on en était fan - pour ma part je ne le connaissais pas et je l'ai donc découvert durant ce film). Je me suis donc documenté sur ce groupe après avoir vu le film, j'ai réécouté les chansons, vu les video de l'époque de la BBC, et je dois dire que "Control" est une adaptation parfaitement réussie tant au niveau des décors, de l'action que de l'interpretation des personnages. Vraiment un film à ne pas rater!
L'interprétation est belle - mais tout est bien simpliste et normal. La voix de Riley n'a pas la profondeur de Curtis. Aucune piste sur le miracle esthétique du groupe ni, finalement, sur le mystère profond de la psyché d'un créateur fulgurant réduit à un mutisme vaudevillesque. Il manque du travail et surtout de l'inspiration...ce qui n'a jamais manqué au phare noir de la cold wave. Quid du chevauchement des réalités skizoides, de leur pouvoir, de la fascination qu'elle exerce, du chemin de vie que cela suppose pour s'en arranger ou s'en défaire? Le traitement est univoque - l'intensité d'une époque n'est par ailleurs pas rendue - et finalement assez pauvre donc.
j'ai rarement vu un film aussi incroyable.rien que par la musique que j'ai adore et les scenes ou sam riley chante nous scotche au feuteuil a n'en plus bougé. mais la musique n'est pas la plus grande qualite de ce film mais c'est l'histoire et les acteurs qui la raconte.les acteurs sont excellent et nous hypnotise seconde apres seconde et on ne sort pas indemne de ce film.on en sort deprimé et affecté tellement l'histoire et la fin sont dure et prenantes. un film boulversant et indispensable...