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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 octobre 2007
Control porte bien son nom. Une maîtrise de mise en scène parfaite. Un acteur remarquable de sensualité et de finesse. Un regard sur la musique toujours juste et qui évite toujours les clichés ressassés de la drogue, du succès etc.. Ce film m'a hanté et je n'ai cessé d'y repensé après l'avoir vu. Bravo!
Un film noir & blanc très gris. Pas marrant du tout, Ne pas aller voir si vous êtes déprimé. Bien filmé, bien joué. Pour amateurs éclairés de Ian Curtis, leader du groupe mythique de rock anglais Joy Division,
Moi qui ne connait pas grand chose à l'univers rock (jamais entendu parlé de Ian Curtis) j'ai adoré ce film. On se croit vraiment dans l'Angleterre des années 70. C'est très bien joué, et mon coup de coeur des personnages est pour le amanger totalement loufoque quoique efficace. Meme si on se doute un peu de la fin elle est tout de meme bouleversante.
Je sentais qu'il me manquait un petit quelque chose pour appréhender pleinement l'univers de Joy Division, ce film a alors achevé de m'y faire pénétrer. Evidemment,il s'agit ici d'un film réservé à un public averti, qu'il aime ou non Joy Division pourvu qu'ils apprécie l'histoire de la musique et de ses fondateurs. En l'occurrence, cette fresque nous présente la vie de Ian Curtis qui n'est ni plus ni moins que "le messie" de la New Wave. Messie qui a vécu soit dit en passant dans les environs de Manchester, creuset s'il en est du rock d'outre-manche. On ressent à merveille l'intensité des passions ainqi que des moments de trouble qu'il a pu vivre pendant ses 23 années d'existence. La réalisation est excellente: le noir et blanc permet de faire des plans esthétiquement sublimes mais surtout de se concentrer sur les émotions des personnages. Le réalisateur parvient ainsi, avec beaucoup de talent, à nous montrer le fond de l'âme de ce garçon si mystérieux et si brillant. Sur la forme, j'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs, tous d'un niveau excellent. Sans oublier la musique qui est omniprésente, celle du groupe comme celle qui a servi d'environnement à l'adolescence de Ian Curtis. En outre, les sessions de lives sont si bien filmées que l'on se croirait en train de regarder un dvd musical. L'ensemble de ces éléments forme une magie qui vous donne envie de vous plonger dans sa discographie afin de prolonger ces deux heures d'émotions fortes où l'intensité dramatique n'a pas manqué au rendez-vous. Rentrer dans l'intimité d'un artiste n'est pourtant pas une chose facile mais ce film y parvient pourtant avec brio.
Quelle histoire ; pas du tout mon univers musical mais je dois reconnaitre que je vais m'y intéresser. Quelle photo et quelle lumière !!! Un des 5 meilleurs films de 2007 pour moi. Prenant, déroutant, perturbant et si humain !! La gorge serrée et les tripes retournées en fin de film. A voir
Hyper décevant... Incapacité totale du réal à mettre son personnage en mouvement. Dès qu'il y a du dialogue les personnages se figent, on sent le photographe encombré par une technique qui en plus de lui être étrangère semble lui peser. Que dire de la nullité total des personnages secondaires, new-order réduit à une bande de gros nazes... Quand même un film de deux heures pour faire exister quoi??? Un spleen sans éclat, qui ne donne aucune idée de la volupté avec laquelle il est bon de se noyer dans la noirceur pour les ados. Le spleen étant la valeur la plus marchande de ces années là (cf cold et new-wave, depeche mode, cure etc...) Bref un film bien surestimé encore une fois, où Ian Curtis est filmé du début à la fin pareillement, comme un pendu... Dans 3walk the line" Johnny Cash était filmé charnellement, et pas à la lumière de sa propre légende. Trop peu de musique, trop peu de concert et une pleurnicharderie constante qui nous empêche d'adhérer à quoi que ce soit. Un beau Noir et Blanc , ouais... et Alors????
Un film touchant sur l'étoile filante Ian Curtis, leader éphémère du groupe Joy Division. Dans un noir et blanc somptueux (Anton Corbijn est photographe et cela se sent), Control nous narre, en évitant absolument de tomber dans le film musical, le drame de ce garçon trop jeune pour être un mari, trop jeune pour être un père, trop jeune pour être une star. Sam Riley crève l'écran. La bande son vaut également le détour (Joy Division évidemment, mais aussi Bowie, les Sex Pistols, et des réinterprétations de New Order)
Bouleversant... Je l'ai vu y a presque 3 heures et j'ai encore du mal à en parler. Je préfère juste le conseiller, les qualités vous les verrez vous même. À noter l'excellente prestation de tous les acteurs! Ils jouent d'ailleurs eux mêmes une partie des morceaux.
Je parle en fan de Joy Division, peut être pas en cinéaste, mais pour moi c'est le plus bo biopic musical qu'on ait jamais fait, et Ian curtis reste une icone à tout jamais!
Simple et humain, Ian Curtis est interprété très sobrement par Sam Railey dans ce film esthetique et touchant. Je n'écouterai plus Joy Division de la meme facon.
Malgré l’inexistante approche sur la création, ce portrait intérieur d’Ian Curtis, chanteur tourmentée du groupe Joy Division est un beau voyage vers l’âme hantée du personnage. La qualité de l’image et la subtil mise en scène, en particulier les passages des concerts, accompagnent magnifiquement le portrait serré du personnage.
En matière de biopic on se souvient entre autre du mauvais trip hallucinogène de Vant Sant avec « Last days » ou bien encore du flamboyant « The doors » de Stone. Il faudra désormais compter en matière de référence avec « Control », premier long métrage d’Anton Corbijn. Car il ne se contente pas de raconter avec retenue et affection l’histoire de Ian Curtis, leader foudroyé de « Joy Division », il met en scène aussi son œuvre, en consacrant une large part à ses textes. Somptueusement filmé en noir et blanc, méticuleusement recherché au niveau des cadrages, du découpage, le film vous saute aux yeux comme une évidence. Rarement, metteur en scène a réussi à nous faire pénétrer dans l’intériorité d’un artiste avec un tel dévouement et une pudeur bienveillante. Corbijn maîtrise non seulement son sujet (qui lui tient à cœur), mais surtout son film qui vous étreint la gorge da part en part. Bien évidemment, cela n’aurait pas été aussi probant sans la présence extraordinaire de Sam Riley, qui redonne à l’artiste une deuxième vie avec force et sensibilité. « Control » est une vraie révélation à plus d’un titre, et l’on ne peut s’en défaire qu’à regret, même si l’empreinte qu’il laisse reste à jamais gravée dans nos mémoires comme le chant funeste et sombre d’un artiste en mal de vie.
Cet énième biopic évite déjà l'erreur de ne s'adresser qu'à un public entièrement connaisseur du sujet car, en adaptant sélectivement le livre de Deborah Curtis, le film par du principe que nous n'y connaissons rien et nous décrit, de A à Z et sur un ton terriblement humain et universel, l'intimité du chanteur/poète maudit Ian Curtis (ses relations divergentes, sa maladie autodestructrice etc). On suivra cette intimité jusqu'à l'issue fatale connue de tous. Control n'en oublie pas pour autant Joy Division qu'il démystifie à peine et dont les rares apparitions scéniques coupent le souffle. L'esthétique noir et blanc, si elle était prévisible, retranscrit aussi sublimement la froideur grisâtre de Manchester que celle de la musique du groupe. Mais la qualité indéniable du film est bel et bien l'acteur Sam Riley, habitant totalement un Ian Curtis d'une crédibilité troublante.
Très british dans le fond comme dans la forme, ce biopic ne démérite pas dans le parti pris de mise en scène qui consiste à traiter un personnage par ses côtés les plus sombres, les plus torturés, avec l'utilisation notamment du noir et blanc. Mais la banalisation de ce chanteur, interprété pourtant avec beaucoup de tact par le jeune Sam Riley, n'évite pas son corrolaire regrettable : l'indifférence du spectateur face au personnage. A vouloir dépeindre monsieur Toutlemonde, le cinéaste prend le risque d'ennuyer tous ceux qui n'ont pas connu cette époque et ce groupe. Finalement, on préfère le "Doors" d'Oliver Stone qui ne tombait pas dans ce travers.
Bien sur le film, sur la forme est parfait. Couleurs noires et blanches, sobre qui correspondent tres bien avec l´histoire du groupe, pas clinquant pour un sous, tout dans la sobrieté et l´honneteté. La musique, forcement genial, de Bowie en passant par Iggy Pop (sic!) avec bien sur les meilleurs morceaux de JD. Ptain mais rien que d´entendre les premieres notes de Love will tear us apart, ça m´a foutu les boules tellement c´est beau. A chaque morceaux j´avais des frissons tout partout dans mon corps. Les acteurs sont quant à eux superbes, de Riley, completement habité par l´ame de Curtis, criant de verité lors de ses crises, aux acteurs secondaires, vraiment extraordinaires. Mais la deception vient du fond. L´histoire, à mon gout, se concentre trop sur les histoires de couples de Curtis et pas assez sur le groupe, groupe mythique de la fin des 70´s. Pour reprendre une phrase citée par un autre internaute d´allociné :
"...et ne fait qu´effleurer ce qui aurait dû être son vrai sujet, en l´occurence la destruction progressive d´un être talentueux mais faible par un milieu sans pitié."
C´est ce qui manque au film pour etre un chef d´oeuvre. Il n´en reste pas moins un biopic superbe pour un groupe mythique qui nous fait pleurer les larmes de notre corps à chaque morceaux.
J´aurais trouvé interessant de voir comment les autres membres du groupe se dirigent vers New Order.