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blacktide
60 abonnés
795 critiques
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3,0
Publiée le 26 septembre 2012
David Cronenberg le génie des nanars revient au cinéma avec existenz, un film futuriste sur les jeux vidéos et le monde virtuel. Le concept est plutôt réussi et le scénario aussi même si quelques passages sont ennuyant. La fin du film est surprenante et un peu incompréhensible spoiler: car depuis le départ ils étaient dans un jeu vidéo et Jennifer Jason Leigh n'était pas créatrice de jeux vidéos comme tous les autres personnages . Un film qu'il faut voir pour passer un agréable moment. Le casting du film n'est pas mal non plus: Jennifer Jason Leigh, Jude Law, Ian Holm et Willem Dafoe. la console est vraiment très bizarre car c'est une sorte de bestiole faites en morceaux d'animaux étranges. Les personnes doivent se faire un trou dans le bas de la colonne vertebrale pour pouvoir connecter la console à leur cerveau. Sans doute le meilleur film de David Cronenberg avec la mouche et qui surpasse largement Cosmopolis qui est vraiment nul et où on y comprend rien. Pour résumé, un film intéressant qui passe assez vite malgré quelques moments longuet. Dans le même esprit qu'inception en beaucoup moins bien et en plus dégoutant. Pas mal!
Jamais l'addiction aux jeux vidéos n'a été dépeinte avec autant de caractère et autant d'originalité. Les obsessions charnelles du réalisateur de La Mouche prennent tout leur sens dans ce film pour le moins unique en son genre. Ici, le jeu vidéo fait littéralement corps avec son joueur jusqu'à le plonger dans une addiction sans limite, à la frontière de la sexualité. Brillant.
Un film que j'ai beaucoup aimé ! Comme souvent avec Cronenberg, on est perdu entre deux réalités (voire trois dans ce film !) et dans cette histoire de jeux vidéos organiques on ne sait plus où donner de la tête. j'ai beaucoup aimé la performance des deux acteurs principaux et le thème du rapport à la chair cher (oh le beau jeu de mot) est encore une fois exploré dans un aspect différent de ces films précédents ce qui le rend d'autant plus intéressant. Cette histoires de "pods" est un peu flippante et donne à réfléchir sur la limite entre réel et virtuel et surtout au futur de cette limite. Un film qui fait penser et c'est bien l'essentiel. A voir donc !
Servi par un casting princier comptant Ian Holm , Willem Dafoe et Sarah Polley qui excelle d'aisance ( mention spéciale au très touchant Oscar Hsu ) , ce jeu de massacre réconcilie avec Cronenberg dont Cosmopolis n'est en vérité que le seul film ( mais alors vraiment bien ) raté. L' univers qu'il met ici en place est délectable et foisonnant d'idées originales , l' histoire se révèle des plus prenantes et des plus passionnantes , l' émotion est au rendez-vous , bref ! Existenz est une belle réussite.
Il y a deux ans, j'ai trouvé le dvd bradé dans un hypermarché, et on l'a visionné à deux. Nous avons alors lancé un jeu pervers consistant à le donner à un ami en le lui recommandant, afin qu'il le regarde puis qu'il fasse de même. Beaucoup ne l'ont pas vu jusqu'à la fin.
En bref, l'idée de base est très intéressante, la réalisation est un pur massacre. Ennuyeux, désolant, écœurant, affolant, frustrant
Existenz est un film passionnant qui n arrête de nous tromper et qui nous captive du début à la fin . La réalisation est soignée et parfaite .l univers de Cronenberg est bien présent : À voir!
Un film complètement barré où l'intrigue (plus que farfelue) se base sur la confusion entre le rêve et la réalité, dont le but des personnages est de vivre une aventure à partir d'un jeu vidéo. Il y a de bons acteurs, et comme toutes les oeuvres de Cronenberg, le ton ne manque pas d'originalité. Le réalisateur s'amuse d'ailleurs à donner une texture biologique aux objets technologiques : les consoles sont des foetus, les connexions sont faites avec des cordons... "Existenz" est une réalisation déroutante au sens où le spectateur se perd dans la mise en abyme du monde virtuel, jusqu'à la chute finale. Donc film franchement pas mal.
Une conceptrice présente un nouveau qui entre dans le cerveau. Le film est captivant du début à la fin. On y retrouve les obsessions de Cronenberg sur le corps humain transformé, mais ce qui subjugue c'est l'atmosphère qu'il créé. Les deux acteurs principaux sont formidables et aident à l'absorption du spectateur. Le réel / le virtuel, le corps / l'esprit, l'individuel / le collectif beaucoup d'autres thèmes sont abordés subtilement. Le film est deux doigts du chef d'oeuvre.
Qu’est-ce que Cronenberg est allé cherché dans cette galère, pourrait’ on se demander. Tout fan va être déçu, donc ce n’est pas à conseiller aux fans. C’est académique comme il ne nous avait jamais habitué, loin de ses obsessions esthétiques, devenues là esthétisantes donc décoratives. Allez, il peut lui aussi à faire un film pour remplir les salles, ce n’est pas là le problème. Ce n’est pas le fait que se soit gentil qui me gêne, mais plus le fait qu’il ne semble pas y croire lui-même. C’est pas ma faute s’il nous a habitué à beaucoup plus fort comme cinéma.. Film de science-fiction tout en surface, presque film pour ados rangés un peu New-age, pris dans un jeu virtuel sans chair, ni enjeux, juste le jeu,organiquement pas achevé, à oublier vite…c’est pas ma faute si il nous a habitué à plus intense, moins commande, même quand il faisait une commande...
Je ne sais pas à quoi je m'attendais en regardant eXistenZ, mais pas à cela en tout cas ! L'atmosphère du film est étrange, grâce ou à cause de quelques éléments bizarres (peut-être un peu trop certaines fois ! spoiler: Le moment où Jude Law lèche le biopod de Jennifer Jason Leigh par exemple ) mais aussi et surtout du fait de l'année de production. Depuis 1999, eXistenZ a bien eu le temps de prendre quelques rides, et le kitch commence à s'installer à certains moments. Jennifer Jason Leigh paraît inexpressive quelquefois, et même assez ramollie. Ces éléments mis à part, le scénario est intéressant bien qu'un peu compliqué sur la fin avec tous ces détournements de situations, et la fin est surprenante ! On établit clairement des rapports entre ce film et Inception : l'hésitation entre le réel et l'irréel/le virtuel, l'enfoncement des personnages dans différents niveaux d'irréalité/virtualité ... En somme, eXistenZ est bon et divertissant, mais n'a pas échappé au temps.
Rien d’étonnant qu’à la fin des années 90 David Cronenberg, qui a toujours eu pou sujet de prédilection la quête d’identité au cœur de mutations tant physiques que spirituelles, ait voulu tenter de donner sa version de cette thématique alors très à la mode, la limite entre mondes réel et virtuel. L’ennui vient justement du fait que le réalisateur réutilise tous les ingrédients déjà présents dans son VIDEODROME pour nous entrainer dans une énigme confuse mêlant des questions sans réponses et l’imagerie d’une technologie organique écœurante. Cependant, ces sentiments de confusions, de doute et d’écœurement pourrait sembler une bonne idée pour déstabiliser intelligemment le spectateur si ils n’entravaient le suspense et que le tout n’était pas esthétiquement et narrativement mal filmé. C’est dommage qu’il faille attendre le rebondissement final pour trouver de l’intérêt à cet OVNI prometteur.
Scénario très original qui peut faire penser à celui D'"Inception", par son côté d'évènements virtuel dans le virtuel. Le sujet est bel et bien intéressant à mon sens, mais manque de rigueur par des moments un peu flou ainsi qu'un jeu d'acteur surjoué et pas totalement au point. Le fond de l'histoire laisse de quoi exploiter un maximum de choses et aurait pu être amenée à une plus grande réflexion.Pour finir le point positif majeur est sans doute la carte des aspects glauques qui donne une vraie dimensions à un SF pas si mal au final et parfois surprenant.
David Cronenberg réalisa en 1999 un film visionnaire sur la relation fusionnelle entre le joueur et son jeu. Dans ce long métrage, l’interface est un élément organique, tactile qui émet le bruit d’un petit animal et revêt une peau. Le système se branche directement sur notre système nerveux, dans notre colonne vertébrale afin que l’énergie du cerveau alimente directement l’appareil. L’écran est dans notre esprit si bien que le jeu devient une hallucination permanente qui empêche le joueur de distinguer la réalité du virtuel. Cronenberg soulève des questions éthiques sur la relation énactive qui lie le joueur à son environnement.spoiler:
Un film avec une idée plutôt originale, bien traitée à la fin. Mais qui est joué par des acteurs stéréotypés, sans charisme aucun et le déroulement de l'histoire est tout à fait ennuyeux (pour les gosses). De plus les images sont peu ragoûtantes. On voit bien le parallèle, souhaité par l'auteur, avec le sexe. Mais il faudrait être bien tordu pour trouver quelque chose de sexy là-dedans. On n'est pas loin du navet.
Très bonne idée, mais beaucoup de défauts notamment un gros manque d'écriture des personnages, dont résulte une interprétation bancale alors que certaines idées auraient pu permettre aux acteurs de vraiment crever l'écran (les bugs du jeu par exemple). Quelques incohérences dans le scenario n'arrangent pas l'immersion du spectateur.