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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 janvier 2012
"eXistenZ" est certainement beaucoup trop kitsch, tant dans les décors que le jeu d'acteurs, pour être pris totalement au sérieux, mais il est cependant assez intéressant d'y voir plusieurs niveaux de lecture. On peut facilement penser aux jeux vidéos en ligne et aux comportements addictifs qu'ils occasionnent. A ce niveau là, "eXistenZ" est autant en avance sur son temps pour ce qui est des jeux vidéos que "The Truman Show" l'était pour ce qui est de la télé-réalité. Jennifer Jason Leigh n'incarne pas la papesse des jeux vidéos comme une star, mais comme une junkie à qui il faut à sa dose. Film sur l'imaginaire, film sur la volonté de vivre une autre vie, film sur les addictions, "eXistenZ" peut également être vu comme un film sur le cinéma : il s'agit après tout d'être apparemment réels devenant des personnages... et de personnages devenant des êtres réels. A ce sujet-là, Cronenberg abuse clairement un peu trop des mises en abyme, et semble beaucoup s'en amuser en faisant remarquer par un de ses personnages que cela devient un peu confus à la fin. Et la dernière réplique est assurément un peu cliché. Imparfait et too much, comme l'étaient souvent les films de Cronenberg avant qu'il ne devienne rasoir...
Une bonne entrée en matière, très programmatique, pour ceux qui veulent aborder l'oeuvre très singulière de David Cronenberg. On retrouve dans eXistenZ toutes les obsessions du cinéaste: le corps, la sexualité, l'aspect plastique et répugnant de la chair et du sang, les biotechnologies. C'est aussi ce qui fait du film un exercice de style frôlant parfois avec le pensum d'un virtuose qui oublie le spectateur. Jennifer Jason Leigh et Jude Law peinent à incarner leur personnage, ce qui tient probablement plus au script qu'à leurs indéniables qualités d'acteurs. eXistenZ vaut donc surtout pour son univers étrange et glauque à souhait, dont les images poursuivront longtemps ceux qui le verront.
Excellent scénario. Un des films de science-fiction les plus originaux. Une ambiance étrange et violente. Un film jubilatoire. Le film exploite la notion de rêve et de virtualité au maximum. Du même niveau que "Matrix" et "Inception". Des accessoires étranges, spoiler: comme ces flingues en agglomérats d'ossements ... peut-être pour souligner l'aspect étrange et assez gore du jeu dangereux dans lequel se lancent les personnages... Un final extraordinaire... et rassurant du point de vue de l'usage du jeu dans le film. Et encore... est-ce vraiment spoiler: la fin du jeu à la fin du film ?
Film très étonnant de la part de Cronenberg, comme l'ensemble de ses films d'ailleurs. On retrouve l'univers du réalisateur canadien sans aucun doute. Il faut dire que quand ça part on est pas vraiment réjouit. Pendant presque une demi heure (voir plus) on se demande sur quoi on est tombé, le rythme est lent et l'univers de Cronenberg n'est alors pas vraiment présent, puis tout s'emballe par la suite pour donner une fin excellente, à couper le souffle. Le scénario est en général très bon, très élaboré, comme dans l'ensemble des films du canadien. Les personnages sont creusés et très bien interprété par un duo Leigh-Law absolument parfait.
D Cronenberg s'amuse à brouiller les pistes pour nous perdre dans ce film où l'on ne sait plus reconnaître le réell du virtuel. C'est réussi et surtout original. Son but semble être de poser la limite du divertissement. Et comme souvent dans son cinéma cela finit par nous déranger. Belle oeuvre de réflexion sur l'enjeu de ces programmes de divertissements : pourquoi sont-ils faits ?
Allegra Geller, célèbre créatrice de jeu va se voir lors d'une présentation être tiré dessus. Son seul recours est d'entré dans la partie virtuel avec son ami Ted Pikul pour s'assuré que rien n'a été changé, que le système fonctionne parfaitement, mais n'est il pas trop dangereux de se promené entre deux monde ... David Cronenberg nous emmène dans un univers virtuel et produit deux monde parrallèle, on se situe entre la vie réel et une vie inventé de toute pièce, le film réside essentiellement sur la mise en scène, cherchant a troublé et perdre le spectateur lui installant un doute permanant. Le problème est justement qu'au bout du compte c'est le seul vrai enjeu et qu'on tombe dans un film ou uniquement la chute deviens intéressante, et que même là, David Cronenberg s'amuse a laissé plané le doute, il veut faire participé le spectateur a se posé la question, mais c'est maladroit et sans interet. Malgré cela, c'est un bon film soutenu part un Jude Law très bien, et son "couple" avec Jennifer Jason Leigh fonctionne plutot pas mal, l'ambiance est aussi réussis mais tout en restant dans ses theme de prédilection, le cineaste nous apporte rien d'original, on reste dans un cronenberg basique bien que par moment passionnant. Sans être un excellent film, "eXistenZ" est un bon film sans grosse surprise mais qui ce veut intéressant.
La seule approche que j'avais fait de Cronenberg avant ce film, c'était son apparition dans le jouissif Jason X. Je m'attendais donc à voir un style particulier et j'ai eu ce style particulier.
eXistenZ est un film très original, à n'en pas douter. Très porté sur les références sexuelles et sur les éléments gluants (ne mangez pas avant, c'est un conseil), ce film d'anticipation possède un scénario à tiroir assez sympathique sur les premiers instants mais qui tourne vraiment à vide au bout d'une heure. En effet, la dernière demi-heure est vraiment pénible. Trop de délire tue le délire. Les acteurs sont eux relativement bons, surtout Ian Holm et Jude Law mais il faut malheureusement se farcir l'insupportable et détestable Jennifer Jason Leigh tout le film, héroïne. Willem Dafoe a d'excellentes apparitions. Le tout est plutôt intéressant, doté d'une musique très adaptée d'Howard Shore.
Cela dit, je ne suis pas vraiment rentré totalement dans le délire Cronenberg et de sa vision très peu réaliste des jeux vidéos (je sais, ce n'est pas le sujet, mais c'est le moyen qu'utilise Cronenberg dans son film, donc), donc je n'ai surement pas apprécié le film à sa juste valeur.
Après une série de films adaptés d'autres oeuvres, Cronenberg revient à un scénario original, ce qui n'était pas arrivé depuis son Videodrome de 1983. Et lorsque le réalisateur écrit ses scénari, les films qui en découlent restent généralement cultes de par leur originalité et leur complexité. eXistenZ ne fait pas exception à la règle. Il se situe dans la même veine que Dark City, Matrix ou le récent Inception en explorant les thèmes de la réalité et de la virtualité (ou d'une réalité alternative) mais en se focalisant sur le monde des jeux vidéos. Cronenberg met ici en évidence, non sans un certain humour, les limites du divertissement virtuel. Il parvient également à incorporer sa touche organique au monde cyber-technologique d'eXistenZ, brouillant ainsi les frontières entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas : la pénétration entre un câble de console de jeu et un "bioport" greffé sur le corps de l'homme prend ici un aspect sexuel sordide mais terriblement drôle. Il est inutile d'en dévoiler davantage, eXistenZ est un film bizarre mais vraiment excellent, soit du pur Cronenberg.
Il manque vraiment d'action dans ce film. De plus, il se veut futuriste mais donne plutôt l'impression d'être un vieux film avec peu de moyens. On retiendra l'idée qui est originale mais l'ennuie n'est jamais vraiment bien loin. C'est bien dommage.
Un excellent film d'anticipation qui reprend de façon originale une thématique de prédilection du cinéma SciFi (Total Recall, Matrix, Inception, etc) : le héros évolue-t-il dans un monde réel ou virtuel ?
Assez flippant, une atmosphère angoissante et un scénario pas compliqué mais avec un traitement vraiment étonnant. Le concept de réalité virtuelle avec une question tout le temps posée: "Réalité ou fiction ?" Le réalisateur réussit son coup, car on est perdu au final à savoir si tout ceci est réel ou fictif. Cronenberg a encore un fait un excellent film, qui marque dans la durée.
Excellent film de science-fiction, Cronenberg est un maitre, il réalise avec dextérité et nous brouille les frontières entre réalité et virtuel, ce qui sert tres bien le propos du film (les personnages doute à la fin de la réalité). Les acteurs sont tous excellent. L'image est belle, les décors aussi. La chose qui leur sairent de manette est un genre de foetus, tellement bizarre que j'adore.
Un film qui démarre de façon catastrophique, avec une interprétation décevante et un scénario sans relief. Et pourtant, plus le film avance, plus les trouvailles fusent. On pense forcément à Inception, et le twist final du film devient très prévisible. Mais contre toute attente, l’œuvre est globalement attachante, pleine de dérision, et divertissante. EXistenZ ressemble à une farce, on a l’impression parfois que Cronenberg se moque de nous, mais c’est plaisant. Voilà. Mais une question demeure : pourquoi Jude Law, excellent dans Gattaca, les sentiers de la perdition, etc… est-il, dans ce film, si mono expressif, voire tout simplement inexpressif ? Et pourquoi Jenifer Jason Leigh fait de même ? Pourquoi cette mauvaise direction d’acteurs ? Mystère.