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Un visiteur
3,0
Publiée le 6 septembre 2011
La première demi-heure du film est très étrange, on se demande quel genre de film on est en train de voir au juste. Puis petit à petit le film glisse vers l'inconnu et on est sans cesse dans le questionnement. Clairement c'est le genre de film qui font s'interroger. Par contre, le jeu d'acteur est assez spéciale, presque surjouer (mais on peut avoir une explication à cela, mais je ne vais pas faire de spoiler !). Durant tout le film, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que les bioports me rappeler une toute autre parti du corps (on se comprend !!)
L'avant Inception! Les univers dans les univers! Un scénario complexe à nous renverser la tête! Allez on pardonne aux acteurs de ressembler à des pierres tant la mise en scène série B me rappelle de bon souvenir!!
On se perd dans ce grand délire visuel ennuyeux et noyé sous des effets gores qui finissent par pousser le film dans le comique. Malgré l'excellente performance de Jude Law et Jennifer Jason Leigh, l'adhésion à l'univers de Cronenberg par EXISTENZ devient vite chaotique !!
Après l'incompréhension et le rejet de Crash par un grand nombre de spectateur, Cronenberg décide d'entreprendre un projet destiné à un public plus large. C'est ainsi qu'il livre Existenz en 1999, sorte de thriller d'anticipation dessinant les dérives manifestes d'un phénomène de société: les jeux-vidéos et la perception de la réalité. Existenz met en scène la création d'un nouveau jeu-vidéo ultra-réaliste par une conceptrice star. Cependant, un opposant décide d'assassiner la conceptrice d'Existenz durant une séance de présentation. Existenz présente des thèmes qui reste cher à Cronenberg: l'altération physique des personnages par leur propre psyché , les fortes évocations sexuelles et la critique de certains phénomènes sociaux ou scientifique. La griffe de Cronenberg se fait sentir dès les premiers instants via l'aspect organique des Plods qui permettent la connection à Existenz et la violence crue lors de la tentative d'assassinat. Toutefois, les premières faiblesses du film se font sentir et ne cesseront au fil du récit: l'interprétation est catastrophique, Jude Law qui avait pourtant oeuvré précédemment pour l'excellent Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccols est ridicule. L'ensemble des acteurs est en roue libre total, l'absence de direction est un constat accablant pour un réal' de la trempe de Cronenberg. Même en partant du postulat qu'il s'agisse de rendre réel l'aspect jeux-vidéo et donc de présenter des personnages de jeux, le résultat reste irritant. Les péripéties et pirouettes scénaristiques sont plus que approximatives, c'est ainsi que le couple échappé, probablement poursuivi par une horde de fanatique prêt à les tuer décide de se mettre à jouer à Existenz (sic!). Cronenberg tente de brouiller aux yeux du spectateur la perception de la réalité et d'en tirer une certaine éthique remise en cause, il y parvient par moment mais reste bien trop explicatif via des dialogues ultra-appuyé et lourdingues, grand public oblige, mais quand même il y a des limites. Cronenberg a décidé de suivre les pas de Verhoven et son Total Recall pour créer le doute constant entre jeux et réalité, il est bien loin d' en égaler la maîtrise. Reste au film, un univers purement Cronenbergien qui reste admirable: l'aspect ultra sexuel de la connection aux jeux-vidéos, la chair reste toujours obsédante pour le réalisateur de Videodrome, la confusion du réel et la psychose des personnages. Existenz restera, sans doute pour l'aspect commercial du film qui ne convient absolument pas au cinéma de Cronenberg, un des moins bon film de l'auteur.
Que dire si ce n'est , que je n'avais trouvé depuis longtemps un film aussi ennuyant... Une idée de départ assez intéressante même si gentillette. En effet, on pourrait trouver une originalité dans certaines scènes, sans jamais parvenir réellement à trouver un intérêt ou valeur à une quelconque situation exposée. On pourrait entre-apercevoir une certaine maturité dans le final, qui à mon goût ne rattrape malgré tout pas l'acerbité éprouvée pendant l'heure et demi de film. Le côté "gamer" qui colle au film; bien sur à juste titre, vu le thême; n'aide en rien à lui trouver un sérieux. Impression constante d'être devant un film visant à combler des adolescents pré-pubère. Impression d'ailleurs renforcée par une sorte de tension érotique redondante tout à fait exécrable.
Les décors et les effets spéciaux sont d'une pauvreté rarement égalée, je ne connais pas les moyens mis à disposition de Cronenberg et de son équipe, qui sont peut-être à l'origine de ce ressenti mais ça en devient surprenant au fil de l'évolution de l'histoire.
Le jeux d'acteurs est surement la première chose à m'avoir choqué. Des acteurs pourtant pas inconnus mais aucune possibilité d'immersion tellement on garde le sourire devant leur capacité à tourner leur protagoniste à la dérision. Que ce soit les rôles principaux ou les seconds rôles, jamais vraiment aucun des acteurs ne parvient à susciter du plaisir au spectateur. Un Jude Law méconnaissable! On en vient à se demander si ce manque de subtilité n'est pas volontaire puisque l'on évolue tout au long du film dans un univers virtuel. Peut-être a-t-on demander aux acteurs de mal jouer pour rappeler les bien souvent mauvaises mises en scène dont peuvent souffrir les jeux vidéos... A vérifier!
Une réalisation à proprement parlée inexistante. Cronenberg, réalisateur qui d'habitude accouche de projets, certes contreversés, mais sans pour le moins innintéressants. Je pense, notamment, pour ces derniers années à "A History of Violence" (2005) ou plus récemment "Les Promesses de L'ombre" (2007) qui n'ont pas été unanimes mais cependant qui ont fait parler d'eux, et surtout auxquels ont participé de vrais acteurs...
En deux mots, un film ennuyant voir carrément mauvais tant sur les plans visuels que par les jeux des acteurs. Une mise en scène qui donnerait presque le qualificatif de téléfilm au film.
Un film sur la réalité virtuelle, le jeu vidéo, mais avant tout le complot et les arnaques. Un film à l'esthétique organique crasseuse, glauque et suintante qui nous emporte avec elle jusqu'au bout. Un excellent Cronenberg, comme on les aime.
Film à la fois déroutant et dérangeant, qui a le mérite de sortir des sentiers battus. Du grand cinéma, qui vous fait réfléchir pendant de longue minutes après avoir vu la fin du film. Ce genre de film, soit on y adhére, soit on déteste. Personnellement, c'est le meilleur film que j'ai vu depuis quelques temps.
David Cronenberg (La mouche, A history of violence) orchestre une symphonie entre le monde virtuel et la réalité. Le scénario est vraiment original (merci David !) : une créatrice de génie a inventé un nouveau jeu qui se connecte sur chacun et l'essaye pour la première fois. Mais un fanatique cherche à la tuer. S'ensuit une course-poursuite entre le temps (qui ne compte plus) et son ravisseur. Cette oeuvre de Cronenberg vaut son pesant d'or par le duo formé à l'écran (Jason Leigh/Law) et des décors plus des effets spéciaux minutieux. Spectateurs, connectez vous au pod ! PS : le final est pas mal, mais, spectateurs, faites vous votre opinion sur le sujet...
Cronenberg aborde une nouvelle fois un de c'est thème fétiche la frontière entre réel et imaginaire. Une idée de départ brillante pour un scénario qui l'est parfois un peu moins. Plusieurs scènes sont pas très inspirées mais certaines sont vraiment très étranges. La fin est surprenante et laisse un goût de mystère.