Un film de Cronenberg traitant des jeux vidéo et de la perception de la réalité. Le choix du réal est assez étrange vu le thème, mais faut voir. En fait non faut pas voir. Non seulement les acteurs sont nuls et inexpressifs mais Cronenberg tente vainement de nous manipuler à grand coup d'enchainement de scènes toutes aussi incohérentes les unes des autres. Sont t-ils dans le jeu depuis le début ? sont t-ils devenus fous ? ou est la réalité et quand s'arrête le jeu ? en parlant de jeu c'est à se demander si Cronenberg en connait ne serait ce qu'un seul car dans "eXistenZ" il n'y a pas de but, il faut que les personnages le découvre par eux même. Difficile de s'intéresser à une intrigue ou même les personnages ne savent pas ce qu'ils doivent foutre et font avancer le récit à l'instinct. Et comment ne pas évoquer la fin que j'ai mal pris en tant que gamer. En gros ça dit que les jeux video sont tellement réaliste qu'on peut confondre la réalité.
Un jeu qui se connecte directement au système nerveux est testé par une dizaine de personnes... Entre réel et irréel, ce thriller futuriste à la distribution 4 étoiles est un excellent cru de David Cronenberg. A voir et à revoir sans modération.
J'ai du mal à croire que Cronenberg soit le réalisateur de cet immondice et j'ai encore plus de mal à croire que Jude Law soit aussi mauvais acteur, lui qui excelle pourtant dans d'autres films. Comme quoi, il n'y a pas de secret, une bonne performance d'acteur tient surtout à un bon script. Les dialogues sont irritants de pathétisme, le scénario est niais à en pleurer, les acteurs sont tellement mauvais qu'on dirait qu'ils ont qu'une envie, c'est de se barrer et de rentrer chez eux tellement il n'y même pas une once de conviction dans leur jeu, l'esthétique du film et tout particulièrement les objets organiques sont écoeurants. Quant à la fin, elle est est ridicule et prévisible. Je n'ai pas peur de dire qu'il s'agit certainement de l'un des plus mauvais films qu'il m'ait été donné de voir. J'en suis même venu à me demander si je regardais le bon film, mais si c'était bien le bon.
eXistenZ étant le deuxième long de Cronenberg que je vois, ma critique ne peut, par conséquent, pas être influencée par le reste de la filmographie de celui-ci. C'est donc sans hésiter que je revendique avoir trouvé ce film tout simplement génial ! S'il est clair qu'esthétiquement parlant, eXistenZ ne casse pas des briques, c'est là la seule chose que l'on pourrait reprocher à ce must de la science-fiction qui aura probablement une grande influence sur Inception quelques années plus tard. Jennifer Jason Leigh, Jude Law et tous les autres, par leur brillant jeu d'acteur, contribuent à renforcer le récit en nous manipulant au moins autant que le scénario lui-même, dans une machination qui ne cessera de jouer avec nos nerfs qu'à la dernière seconde (voire même après !). Thriller viscéral, schizophrénique, psychologie et psychotique, eXistenZ est une eXcellenTe réussite !
Dernier Cronenberg avant qu’il n’opère son virage psycho-réaliste encore très incompris, Existenz, plutôt eXistenZ reste une énième variante sur les thèmes qui lui sont chers, mutations génétiques, aliénation, glissement vers l’irréel. Le cinéaste joue à Dieu en superposant les couches virtuelles, nous perd à loisir dans les dédales de son imagination, et comme ses personnages on ne comprend jamais bien où l’on se trouve. Une impression confirmée par l’effet photographique d’incrustations planes et les décors réduits au strict minimum. S’il en laissera beaucoup de glace, ce parti-pris formel est pourtant indubitablement en parfait accord avec l’intrigue. C’est que le sujet était casse-gueule : pour que l’ensemble puisse prendre sens, il fallait nous faire croire d’abord à un petit nanar fauché. Mais le fait est là, ce film a depuis servi d’inspiration à nombre de successeurs. Alors ne soyez pas trop sévères et laissez-vous embarquer, c’est bon pour la culture.
eXistenZ a pris un petit coup de vieux, nous ne pouvons pas le nier, et son propos décousu ne séduit pas autant qu'auparavant. D'aucun pourrait même qualifier de facile un scénario que n'épatera pas les vieux roublards de la science-fiction. Néanmoins, eXistenZ brille par ses petits détails miraculeux qui nous glacent et nous interrogent, comme sait si bien le faire David Cronenberg quand il s'agit de manipuler la matière vivante. Un pistolet en os et des bestioles difformes que l'on se branche dans le bas du dos ne sont que des exemples de ce côté transgresseur qui propulse eXistenZ dans une originalité captivante. Les personnages sont aussi très bien menés, incohérents, schizophrènes, imprévisibles, ils semblent toujours osciller dans leurs têtes. Par ce biais, ils sont très crédibles, mais nous restent extérieurs, risquant de lasser le spectateur largué sur le bas côté de la route psychologique. Mais comme on en fait pas tous les jours des comme ça, eXistenZ charme au bout du compte.
Malsain, ce film ne créé pas de rêve, ce qui doit être, somme toute, l'idéal de tout film. Non, Cronenberg fait semblant de nous piéger dans un univers impitoyable où il est censé nous surprendre avec des rebondissements incroyables. Et bien il ne m'a pas bouleversé ni ému, juste dégouté.
Une idée de départ intéressante, mais finalement mal traitée par le surestimé David Cronenberg. La vacuité constante de la mise en scène doublée d'effets de style laborieux contribuent à exposer l'inutilité d'eXistenZ, dans la brèche entre le "mauvais" et le sans "plus". Les acteurs sont médiocres (en particulier l'héroïne que l'on a envie de baffer toutes les cinq secondes), le scénario est poussif et le spectateur sombre dans l'ennui même si le twist ending, plutôt inattendu et assez réussi, vient le sortir de sa torpeur.
Scénario vraiment très original. Je pense que ce film a servit d'inspiration au réalisateur de Inception. Les acteurs jouent très bien leurs partitions et la tension du film est omniprésente. Il n'y a pas d'air de déjà vu, a ce titre le film sort vraiment des sentiers battus. Une expérience intéressante que ce ExistenZ !
Le sénario est génial. Ces scènes emboitées comme des poupées gigognes, créant une incertitude qui tournent rapidement à l’horreur, l’objet même du jeu, dont le scénario est rapidement mêlé à l’intrigue, que de bonnes idées ! Malheureusement, JenniferJason Liegh desset considérablement le film par un jeu qui manque totalement d’ambiguité. Tendue dès le début, elle constitue une fausse note grandissante aux côtés d’un Jude Law parfait. Quel dommage. La photographie n’est pas très soignée, l’esthétique douteuse. Néanmoins, cela vaut la peine d’être vu !
Un film paraissant bien insignifiant dans la filmographie dense et riche de cronenberg. Un point de départ intéressant mais géré n'importe comment. Rageant.
Un film consternant de bêtise où j'ai eut envie d'appuyer sur stop a chaque minute dès le début. La fin veut rattraper la catastrophe mais force est de constater que Cronenberg ne fait jamais "Mouche" ici. On dirait même que ce navet était sa volonté de faire. L'interprétation est aussi pitoyable que le scénario avec un Defoe que l'on n'a plus envie de revoir. On se demande tout le long où est passé la mise en scène et la magie du cinéma. Ce long métrage auquel rien ne nous attache montre que Cronenberg est tombé bien bas.
Mais quelle daube! Tout est pitoyable dans ce film! La performance des acteurs est catastrophiques, j'ai l'impression de voir des débutants! Les décors et les effets spéciaux ressemblent à ceux utilisés par des amateurs! Et le scénario est vide, il n'est pas digne d'un film sortit au cinéma! Ce film n'a même pas le niveau d'un film de série B!