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DreamyFramesSeeker
10 abonnés
25 critiques
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5,0
Publiée le 8 novembre 2024
"Le Lauréat" de Mike Nichols est un film qui m’impressionne à chaque visionnage, et la musique y joue un rôle essentiel. La bande-son de Simon & Garfunkel, avec des morceaux iconiques comme "The Sound of Silence" et "Mrs. Robinson", s'intègre parfaitement au film, soulignant l'isolement du personnage principal, Benjamin. Peu de films parviennent à créer une telle symbiose entre musique et images, à l'instar de "Vanilla Sky" ou "Orange Mécanique". La musique ne se contente pas de soutenir les scènes, elle les définit, devenant un élément essentiel de l’expérience cinématographique.
Une comédie qui est drôle et intelligente, suivant les errances introspectives de Benjamin, ce qui en fait en plus une œuvre qui préfigure l'arrivée du Nouvel Hollywood. Servi par une excellente interprétation de Dustin Hoffman, on suit un triangle amoureux très réussi, subtilement mis en scène et accompagner par une BO de Simon & Garfunkel remarquable. Le Lauréat est donc un film culte, le genre qu'il faut voir pour gagner un peu en connaissance cinématographique.
Le Lauréat est une comédie de moeurs, comment dire... balourde (un film américain quoi), et juste après quelques Dino Risi ou quelques Luigi Comencini, ça parait encore plus niais. Les dialogues sont pauvres, la photo est moche, les décors aussi, les bourgeois n'ont aucune classe... Le personnage interprété par le peu crédible Dustin Hoffman, est froid et inintéressant, à vrai dire on s'en fout de son problème. Même chose pour celui de Katharine Ross, qui nous offre une belle cruche comme il doit en pulluler dans cette société de consommation...
La réalisation est astucieuse et novatrice parfois, mais elle feint de transcender un récit faussement provocateur. Difficile de voir en Dustin Hoffmann un homme de 21 ans alors que l'acteur dépassait allègrement la trentaine lors du tournage, nous rendant sceptiques, par cette arnaque, face à la différence d'âges qui le séparerait de Mrs. Robinson – Anne Bancroft n'avait jamais que 6 ans de plus que lui.
Cela dit, même en mettant de côté cette erreur de casting, le prisme à travers lequel est dépeint cette relation semble donner raison à la modération, sinon à la pudibonderie, au sein des relations amoureuses et sexuelles. Pour nourrir ce paradigme, on oppose la cougar allumeuse au jouvenceau réservé. Dans quel but ? Satiriser le patriarcat disant qu'un bonhomme en est un vrai qu'à partir du moment où il a perdu sa virginité ? Non. On aurait aimé qu'un film de 1967 soit à ce point avant-gardiste, mais hélas, cette relation pseudo-interdite n'est qu'un prétexte pour assouvir un fantasme inavoué,spoiler: finalement balayé à la fin puisque le bel adonis termine avec la fille Robinson.
Un classique du cinéma, porté par les performances remarquables de Dustin Hoffman et Anne Bancroft. Le film aborde des thèmes intemporels avec subtilité et humour, bien que certains aspects puissent sembler datés. Une œuvre mémorable et captivante.
Ce film est un mystère pour moi. Régulièrement cité comme un des 10 meilleurs films de l'histoire, je ne lui trouve aucune qualité et je n'arrive même pas à sentir ce que les gens peuvent apprécier. Ce n'est même pas un film clivant comme the Tree of Life que j'ai detesté mais je comprends que l'on puisse adorer, non juste un film creux. L'histoire est sans intérêt, absolument pas crédible et mal déroulée. Le jeu d'acteur est mauvais, en particulier Dustin Hoffman qui est pourtant excellent dans d'autres films comme Rainman. Les personnages ne sont même pas attachants. L'image est moche. Le rythme est très très lent, sans en profiter pour amener de l'esthétisme ou de l'émotion. Bref, raté
J'ai bien du mal à comprendre les critiques élogieuses accordées à ce film. J'ai trouvé qu'il accusait le poids des années en termes de jeu d'acteur, de cadrage, de mixage du son ou de rythme au sein des plans et entre les différentes scènes.
Globalement, le film m'a paru être long et le rythme est assez soporifique. Certaines séquences trainent en longueur sans apporter de réelle plus-value à la scène. Les personnages ne sont pas attachants pour un sou, et le dénouement final m'a paru assez grotesque. J'ai souri à plusieurs reprises durant le film, là où cela n'était pourtant pas l'émotion recherchée.
La quasi totalité du film, les acteurs sont dans un sous jeu constant, qui donne une impression de neurasthénie ou de dépression à tous les personnages.
La composition des cadres ne m'a pas semblé très inspiré mais d'une tristesse sans nom. Il y a beaucoup de plans fixes qui rajoute une couche à la monotonie et l'ennui provoqué par le film.
Les trois musiques de Simon & Garfunkel tournent en boucle de manière aléatoire sans jamais coller au film ou à l'ambiance de la scène en question. Il me semble que Scarborough fair doit être jouée 4 ou 5 fois d'affilé en une vingtaine de minutes.
Enfin, l'histoire d'amour entre Elaine et Benjamin, si on peut l'appeler ainsi vu le peu de romance qu'il se dégage entre ces deux là, se base sur deux ou trois rencontres et n'a rien de réellement émouvant.
Dustin Hoffman joue très bien cependant ça aurait été plus intéressant de se pencher sur ce qu'il se passe dans la tête de ce jeune homme qui a peur de l'avenir plutôt que tourner autour de cet amour interdit à la noix (même si arrivé au milieu du film ça s'améliore). C'est un très beau film, avec des longueurs, de vrais bons moments drôles et la fin est magnifique.
Sans doute une des meilleures réussites de Mike Nichols ( avec " ce plaisir qu'on dit charnel"), " le lauréat " au delà de cette histoire d'amour contrarié entre deux jeunes gens est une reflexion sur la relation amoureuse et sur sa part d'irrationalité.
Le personnage incarné par D. Hoffman, ici dans un des ses plus grands rôles, jeune homme promis à un brillant avenir entre dans sa vie adulte sans pourtant savoir où il va.
Guidé par la puissance du désir, notre héros part dans tous les sens pour aboutir à un résultat dont on devine la suite ( et ses désillusions) du déroulement ( le cinéaste laisse toutefois le spectateur compléter le scénario) lorsque le générique de fin apparaît à l'écran.
Le casting est dominé ( pour ne pas dire écrasé) par Anne Bancroft actrice dotée d'un charisme et d'une beauté exceptionnels ( elle fût l'épouse à la ville du cineaste Mel Brooks) qui restera longtemps dans les mémoires des spectateurs dans son rôle de Mrs Robinson.
La dernière demi-heure est tout de même moins réussie que le reste de cet opus (formidable) de Nichols, réalisé au début de sa carrière ou il promettait le meilleur.
La suite de sa filmographie sera beaucoup plus convenue, que celle de ses débuts, mais " le lauréat " reste aujourd'hui un classique de la période du New Hollywood, étrangement dédaigné ( incompris ?) par la critique professionnelle hexagonale lors de sa sortie (1967).
Porté par la musique cultissime de Simon & Garfunkel ce trio amoureux osé distingue clairement l'initiation sexuelle de la romance enfiévrée malgré les réactions ambivalentes de la tentatrice initiale. Assez naïve parfois cette comédie dramatique se fait pleinement histoire d'amour (quasi) adolescente par sa romanesque scène dans l'Eglise ainsi que son ode au plaisir de jeunesse. Sympathique bien que daté dans son traitement de l'intrigue.
"Le Lauréat", considéré comme un immanquable, est un film vraiment intéressant. Il met en exergue des bouleversements qui ont lieu dans la société au passage des années 60 aux 70. C'est un film culte qui vient porter le flambeau du Nouvel Hollywood et d'une nouvelle génération de cinéastes, il en est même le précurseur. On parle d'oeuvre destructrice mais créatrice, qui vient casser les codes et critiquer la société puritaine de l'époque en restant d'actualité.
Cette critique se fait sur un ton décalé et narquois voire naïf, chose rare en 1967 dans le cinéma. Il m'a manqué peut-être une émotion, un sentiment bouleversant qui viendrai donner une autre dimension au film. Néanmoins, "Le Lauréat" vaut le détour.