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    Le Lauréat
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    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    La première partie du film n'est pas foncièrement inintéressante mais trop inégale, certaines scènes étant très accrocheuses et d'autres beaucoup plus plates voire très longues. Mais ce n'est rien à côté de la deuxième partie où le scénario part totalement en vrille, on se retrouve à subir une histoire d'amour sans romance, sans émotion et absolument pas crédible. Nichols enchaine les scènes à la limite du ridicule et on finit par se contrefoutre du sort de personnages pas du tout attachants et plus particulièrement de Ben dont l'incroyable niaiserie agace plus qu'elle n'amuse. En fin de compte, on voit surtout que The Graduate misait en grande partie sur un côté anticonformiste qui fonctionnait sans doute à l'époque des 70's, dans un contexte de libération des mœurs, mais qui n'a plus le même impact aujourd'hui, et Il ne reste donc plus grand chose de ce film générationnel si ce n'est une recherche esthétique et artistique indéniable de la part du réalisateur.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Pas mal, le film ce laisse regarder mais je ne pas dire que j'ai vraiment été pris par l'histoire, le rythme est un peu moue et manque d'humours. La Présence de ce film en 17ème position des meilleurs films de l'histoire selon -l'American Film Institue- reste pour moi un mystère qui à rendu ma déception d’autant plus grande.
    Ce qu'il y a encor de mieux dans ce film c'est bien évidement ça musique: Simon & Garfunkel.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    Dustin Hoffman brille dans cette histoire comique et intelligente. La bande son de Simon and Garfunkel est épatante.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Film étendard de la jeunesse révoltée de la fin des sixties, "Le Lauréat" reste presque cinquante ans plus tard un film largement sidérant, porté par un Dustin Hoffman génial d'hermétisme : on pardonnera facilement à Mike Nichols des afféteries formelles mal vues désormais, comme ces zooms sauvages si caractéristique de l’époque, ou l’utilisation des géniales chansons de Simon & Garfunkel d’une manière répétitive pas légère, légère. C’est que « Le Lauréat », qui se révèle régulièrement magnifique visuellement dans la nouvelle édition Bluray, est à la fois jouissif de par son anarchisme hésitant et joyeux, et finalement terrifiant de lucidité et d'ambiguïté (ouaouh, ce dernier plan douloureux qui s’éternise après l’épiphanie de la scène du mariage !). Au delà de la légende du film, qui se concentre de manière finalement erronée sur la fameuse « Mrs Robinson » croqueuse de puceaux, « Le Lauréat » s’avère un terrible constat d'impuissance, qui s’applique malheureusement à chaque nouvelle génération qui se trouve empêtrée dans une société pensée par ses aînés.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2013
    Hormis le plaisir d'y retrouver des acteurs exceptionnels et la musique de Simon et Garfunkel, "Le lauréat" est tellement bien réalisé et scénarisé qu'il peut-être érigé en modèle. On est surpris par l'audace subversive de l'histoire, on se dit que l'on est maintenant bien loin de cette époque où un vent de liberté soufflait sur le cinéma américain. Maintenant on voit beaucoup plus - trop - de choses à l'écran, mais les films en disent finalement beaucoup moins que des œuvres majeures de ces années là comme "Le lauréat", "Macadam cowboy" ou autre "Taxi driver".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Film culte. BAFTA du Meilleur Film, Golden Globe du Meilleur Film de comédie et Oscar du Meilleur Réalisateur pour Mike Nichols. Une comédie dramatique passionnante. L'histoire d'un étudiant qui rentre dans le monde adulte grâce à deux femmes. Avec une bande originale formidable avec les chansons de Simon et Garfunkel. Anne Bancroft (Golden Globe de la Meilleure Actrice dans une comédie) est excellente dans le rôle de la femme mariée et manipulatrice. Dustin Hoffman joue ici son premier grand rôle celui d'un étudiant déboussolé et Katharine Ross est magnifique dans le rôle d'Elaine.
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    90 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Les jeunes diplômés expérimentent fatalement ce fléau qui les plonge dans une profonde déprime, terrassés par tant d’années d’étude et lessivés à l’idée que ce n’était que le début d’une longue route, ils préfèrent bien souvent se replier sur eux-mêmes au lieu d’aller de l’avant. C’est sur les aires folk-rock du duo Simon & Garfunkel que le jeune Benjamin Braddock, fraichement diplômé de la prestigieuse université d’Harvard, va découvrir les joies de la sexualité avec Mrs Robinson puis celles de l’amour avec sa fille… En son temps le film de Mike Nichols fit polémique pour son approche jugée trop libertine, il faut dire aussi que faire voler en éclats les repères d’une Amérique bien-pensante n’est pas du goût de tout le monde. Beaucoup trop hésitant dans son enchaînement, "Le Lauréat" souffre du syndrome dit du "ventre mou" traduisant une certaine carence dans un scénario manquant de profondeur chez ces personnages trop passifs mais également dans la mise en scène, aujourd’hui très datée, de Nichols faite de brusques zooms très déstabilisants pour le spectateur. Bien qu’il nous réserve quelques scènes véritablement mémorables, le plus intéressant à observer reste le jeu des acteurs, Dustin Hoffman en tête avec ce rôle d’une gaucherie touchante qui lança sa carrière. Malgré des personnages trop simplistes Anne Bancroft et Katharine Ross réussissent à procurer prestance et fragilité pour l’une et révolte pour l’autre dans des rôles plus complexes qu’il n’y paraît. Malgré des qualités certaines, "Le Lauréat" reste tout de même très loin du chef d’œuvre annoncé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2013
    Dès les premiers instants, le film séduit. A l’instar de la scène où Ben descend les escalators à sa sortie de l'aéroport au son de The sound of silence : le garçon, engoncé dans son costume cravate, est emprunt d'une sorte de lassitude. Et pour cause, fraîchement diplômé, il est las de sa réussite. Indifférent à la fête organisée par ses parents en son honneur, il n'aspire qu'à la solitude. Les autres l'étouffent, l'ennuient car représentatifs d'une société bien pensante et conventionnelle alors que lui est préoccupé par son avenir qu'il souhaite "différent". Mais Ben n'ose rien : il n'est pas de celui qui claque la porte et s'en va. Il reste toujours courtois et affiche un sourire de façade.
    La rencontre de Ben avec Mrs Robinson, femme mariée, le changera néanmoins. Il deviendra son amant. C'est le premier pas de Ben vers la liberté, loin des chemins traçés par ses parents et par une société conformiste. S'il est au début un amant maladroit, Ben se révélera davantage en tombant amoureux de la fille de sa maîtresse, Helen Robinson. La quête de la jeune fille aimée, quête qui occupe la seconde moitié du film, est l'occasion pour Ben de s'affranchir de toutes les règles qui s'imposent à lui. C'est également le passage de l'ado au jeune homme qui ose enfin agir comme bon lui semble, enfin aspirer à ses véritables envies.

    Tout au long du film, le spectateur s'identifie aisément à Ben. Comme Ben, on ressent excitation et intrigue lorsque Mrs Robinson s'offre pour la première fois à lui, dans la chambre d'Helen. On est également amusé des gaucheries de Ben quand sa maîtresse le rejoint à l'hôtel. Et enfin, lorsque Ben part à la récupération de sa bien aimée Helen au volant de sa voiture, course rythmée par la musique de Simon et Garfunkel, le spectateur se surprend à espérer l'heureux dénouement, le cœur palpitant. Lorsque l'heureux dénouement advient finalement, c'est l'image des deux amoureux le regard fixé droit devant qui hante le spectateur. Nul doute que le chemin de ces deux là ne sera pas toujours facile, mais il aura au moins le mérite d'être "différent".
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Excellente réalisation, casting en or, une BO de qualité, une histoire prenante,... "The Graduate" a tout pour plaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Avertissement, éviter de lire si vous ne l'avez pas vu (et d'ailleurs dépêchez-vous de le voir si c'est pas fait).

    Franchement quelle claque! Dès le premier plan j'étais sous le charme. Ce jeune étudiant, Benjamin, est là en gros plan on ne sait pas où il est, on entend bien une voix mais... puis tiens la caméra laisse de l'espace, on aperçoit petit à petit d'autres personnes, il est dans un avion. Premier plan et déjà un axe sur le film (enfin pour moi), cet homme ce Benjamin, celui que nous venons de voir est un homme comme les autres, esseulé, mais quelque chose va lui arriver, quelque chose qui va changer sa vie. Suis derrière un des plus beaux plans ou plutôt un des plus original, avec ce plan sur le tapis roulant des aéroports. Beaucoup ont en vus un similaire dans le fameux Jackie Brown, mais il faut savoir que c'est bien Le Lauréat qui a inspiré Quentin pour ce plan. Bref une entrée en matière de 3 minutes et déjà j'étais comblé, et impatient de connaître la suite.
    Il arrive chez lui et petit à petit on en découvre plus sur lui. La solitude c'est sa marque de fabrique, il médite beaucoup sur son avenir et n'aime pas tellement parler aux autres, il préfère être seul avec ses poissons et penser tout simplement. Puis arrive ce déclenchement cette Mrs Robinson, la belle Mrs Robinson celle qui va le retourner qui le bouleverser celle qui va tout changer!
    Pour éviter de spoiler le film de plus en plus, je vais juste parler des scènes marquantes du film. Et la plus marquante c'est certainement celle de Mrs Robinson et de Benjamin dans la chambre d'Elaine. Parfaitement monté avec ces images subliminales de Mrs Robinson. Ici on est comme Benjamin, on est attiré on aimerai en voir plus on jette un coup d'œil puis vite on change notre angle de vision, on sait que c'est malsain et on ne veut pas en voir plus. Cette séquence nous met vraiment dans la peau de Benjamin je trouve et c'est vraiment un bel exploit. Et puis la deuxième scène que j'aime beaucoup c'est celle où il appelle Mrs Robinson de la cabine téléphonique de l'Hotel Taft alors qu'elle est dans le bar derrière lui. C'est tellement comique et en même temps on est tellement gêné pour lui qu'on se met à sa place. On est un peu paniqué on sait pas tellement ce qui nous arrive, on en oublie presque de donner notre numéro de chambre avec notre trac. Enfin voilà, je vais pas tout citer il y en a tellement d'autres qui sont remarquables comme celle où il utilise la combinaison de plongeur, où celle de l'église...

    Bref c'est vraiment un bon film quoi, un excellent film. Il y a vraiment une belle dose d'originalité tant au niveau du scénario qu'au niveau de la réalisation de Mike Nichols. Puis avec ce Dustin Hoffman là que dire de plus. Ce Benjamin déclenche sa carrière qu'on connaît bien et si riche. A ses côtés, Anne Bancroft nous séduit tout autant qu'elle le fait avec Benjamin, puis arrive la belle Katharine Ross qui nous convient également.

    Donc pour finir, si vous souhaitez mélanger l'humour avec une belle dose de romantisme et une ambiance sixties foncez voir ce film! Et puis pour les autres ben... FONCEZ aussi!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Mike Nichols reçoit pour ce film l'Oscar du meilleur réalisateur, et c'est on ne peut plus jusitfié.
    Son travail est subtil, aucun plan de caméra n'est laissé au hasard, Il joue sur différents points de vue, et va même jusqu'à rythmer certaines séquences par la musique que tout le monde connait.
    D'ailleurs, je parie que si elle est justement si célèbre, c'est grâce à ce métrage, ce qui n'est pas peu dire.

    Evidement, quand on a un comédien de talent brut comme Dustin Hoffman, on est comblé
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Je viens de finir The Graduate, il est 23h28.

    Enfin je l'ai fini il y a une bonne trentaine de minutes mais j'essaie de redescendre un peu. Mes yeux sont humides, très humides mais aucune larme n'a coulé attention. The Sound of Silence de Simon & Garfunkel résonne dans mon salon pour la sixième fois d'affilée, presque sans interruption.

    SPOILERS à venir !!!

    spoiler: Comment pourrais-je parler de ce film, The Graduate? Le lancer en espérant passer un moment sympathique c'était prévu, le finir au bord des larmes ça en revanche ça ne l'était pas. On commence ce film avec un certain Dustin Hoffman, quasiment inconnu à l'époque, qui se laisse guider par un tapis roulant dans un aéroport, revenant avec son diplôme dans les valises. Musique aidant, j'ai déjà adoré l'introduction. Par la suite, j'étais presque Dustin Hoffman, je vivais la scène avec lui. Ce jeune homme cloisonné socialement, prisonnier de cette société. Je repense à ce passage dès le début du film où Ben, Dustin Hoffman donc, tente de s'éloigner de la réception donnée en son honneur. Ce passage est un plan-séquence qui ne le lâche pas d'une semelle, il veut s'enfuir, la caméra le suit, les invités l'abordent sans cesse, alors qu'il est sur le point de s'échapper il est abordé de nouveau, il se retourne, est de nouveau abordé, plus que jamais il veut s'enfuir... Mais tout ça n'est dit par personne, pas de voix-off, rien. C'est juste l'image qui nous parle, rarement on verra une mise en scène aussi adaptée à son sujet: l'enfermement. Non seulement c'est beau mais en plus c'est intelligent et ça fourmille d'idées. La première rencontre avec Mrs Robinson nous plonge dans le même état que le jeune Ben. Déstabilisé, intrigué, apeuré et tenté. De l'image naît le désir, désir qui envahit le jeune homme qui pour la première fois goûtera aux plaisirs charnels. Ce qui semblait le libérer l'enfermera de nouveau au contraire. D'abord parfaitement soumis aux carcans de la société, puis soumis à ceux de cette femme, on sentira ce vent de liberté animer le jeune Ben qui suivait parfaitement l'ordre établi (ou n'importe quel ordre qui venait se mettre sur son chemin) et progressivement on le verra sortir de cet état d'asservissement. 0H08 déjà? Oula, il faut dire aussi que The Sound of Silence tourne au moins pour la quinzième fois et je plane littéralement, je retourne dans ce chef d'oeuvre (oui oui appelons un chat, un chat). Puis ce film brasse aussi un peu toutes les émotions. Tantôt drôle (cette surprenante combinaison, la scène de l'hôtel, tantôt dramatique (la scène de la révélation à Elaine), juste prenant pour ma part. Au fur et à mesure que je sentais le personnage renaître, je m'accrochais de plus en plus à lui. Une véritable empathie s'est développée en somme. Le personnage semblait agoniser dans son cloisonnement socio-familial, il se libérera, tombera amoureux de la fille qu'il a revu récemment après avoir voulu tout gâcher volontairement pour une simple histoire de cul. La dernière demi-heure est mémorable (au même titre que le reste du film ne nous méprenons pas). Tout s'enchaîne rapidement, Ben veut prendre les décisions seul... Et vite, il faut rattraper le temps perdu, vivre sa vie. Il va épouser Elaine annonce-t-il à ses parents. Elle ne le sait pas encore? Tant pis, je fonce. Ce film ne vise pas le réalisme à mon sens, la décision peut paraître précipitée mais vu le degré de qualité de la mise en scène je pense que tout cela reste une belle métaphore de la soif de liberté. Nichols osait carrément la métaphore au premier degré avec cette fabuleuse séquence où Hoffman est forcé d'entrer dans une piscine en combinaison d'où il n'entend rien, poussé au fond par ses parents. L'obligeant à bien suivre l'ordre établi pour ne pas y échapper. Putain ce que c'est brillant, que ce soit au niveau du propos ou de la mise en scène. Je crois que ce qui m'a définitivement séduit c'était de voir ce film partir en roue-libre avec un côté quasiment nihiliste qui repousse tous les codes de la romance habituelle. La scène du mariage à la fin m'a définitivement terrassé. Il y a une intensité émotionnelle qui se dégage de cette séquence... C'est vivant, et ça fait du bien de voir des personnages vivre au cinéma. Le plan final les montre tous deux assis au fond d'un bus, cette société les regardent bizarrement, ils s'en foutent, ils sont jeunes, ils voient devant, ils voient vers l'avenir. Fin du film, The Sound of Silence continue de résonner. Je reste dans l'intensité de la scène finale sans redescendre immédiatement. Je vis encore le film. Et au fond, au même titre qu'un Ben Braddock qui ressent des émotions et prends des décisions spontanément, je tombe spontanément amoureux de ce film. Il est 0h25, mes paupières sont lourdes mais je me sens revivre moi aussi, et pourtant je vivais très bien jusque là et les jours précédents furent excellents aussi. Puis je suis de ce genre de personnes qui veulent vivre à leur façon, je suis de ce genre de personnes qui se défoncent par amour, je suis de ce genre de personnes qui au fond n'ont pas envie de refouler leurs émotions. Et ce film m'a particulièrement parlé. Loin d'être un bête porte-étendard de l'anti-conformisme, The Graduate est un hymne à la vie, un hymne à l'espoir. Le genre d'oeuvre capable de me marquer jusque la fin de mes jours et de me donner envie de vivre, d'aimer, sans regarder derrière...
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Tiens ! Dustin Hoffman jeune ! Cela sert à ça aussi le cinéma. A voyager à travers le temps, et revoir Dustin à 20 ans, et voir que Le Lauréat ne vieillit pas d’un pouce. Que dire ? C’est le film initiatique « à montrer » à tout ado en pleine crise existentielle. Le rencontre entre Ben/Dustin et madame Robinson est l’une des plus troublantes que j’ai vu au cinéma. La façon dont elle le mène par le bout du nez, tout en plans courts, et répliques pleines de sous-entendus, dépasse par son potentiel érotique bien des films érotiques, bien que plus explicites. Elle, la quarantaine resplendissante, mature, névrosée et agressive sexuellement, qui jette son dévolu sur ce pauvre « puceau » de lauréat, c’est « dérangeant », et c’est beau. Le gros plan de Ben, après avoir conclu, avec madame, la tête sur fond bleu de la piscine, lunettes de soleils qui répondent à la lumière resplendissante du soleil, avec le morceau de Simon/Garfunkel en fond sonore, est l’un des plus beaux du cinéma américain. Ce plan se passe de commentaires ; il est enfin un homme, Ben ! Histoire simple mais sulfureuse, sentiments exprimés complexes, mise en scène en état de grâce, des plans sobres mais d’une sensibilité dingue. Un cadrage qui rend intelligent tellement il est bon. Des seconds rôles, et un décor qui installent une atmosphère, une époque, un milieu : la bourgeoisie californienne. Un humour dont on décèle l’importance seulement après deux ou trois visions, au moins. Une bande son légendaire qui n’est pas pour rien dans l’immortalité du film.
    Pauvre madame Robinson, qui veut empêcher la romance entre sa fille et le lauréat. Le final nous montrer pourquoi c’était peine perdue. Telle mère, telle fille !
    On n’est pas sérieux quand on a 20 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Je fais partie de ceux qui n'on pas été tellement séduit par ce film qui à pourtant des qualités visuelles et un bon casting : Dustin Hoffman est parfait en garçon plutôt naïf (et énervant par moment...) suivit par Anne Bancroft et Katharine Ross. L'histoire est dorénavant classique (ce qui n'était sans doute pas le cas il y a 46ans !) et je me suis assez ennuyé lors de la première partie : la relation entre Mrs. Robinson et Benjamin qui est fort lente et sans grand intérêt, la deuxième partie étant plus intéressante, rythmé et parfois drôle. Globalement, le film n'a été pour moi pas très passionnant mais il faut reconnaitre qu'il nous offre une bonne BO et une très belle scène finale !
    this is my movies
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    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2016
    L'un des films les plus influents du Nouvel Hollywood signé par M. Nichols et avec D. Hoffman, K. Ross et A. Bancroft en cougar avant l'heure. L'histoire est assez simple mais diaboliquement perverse, tout en pointant du doigt un fossé entre les générations ainsi qu'une peinture d'une jeunesse aisée mais perdue, Hoffman étant particulièrement bon en jeune étudiant mal à l'aise et un poil benêt et gaffeur. Sa relation avec Mrs Robinson occupe la 1ère moitié du film avant de basculer vers un drame un poil sordide mais qui peine à nous retranscrire je trouve la romance entre Ben et Elaine. Mis à part ce petit détail, le film est excellent, la mise en scène de Nichols étant proche de la perfection tant elle est fouillée et démontre la compréhension de la grammaire visuelle (tout est dit par la caméra, ce qui permet de remplacer de nombreuses lignes de dialogues ou de comprendre les rouages psychologiques du script). Drôle et vraiment impertinent, jouissif et emballant, porté par la musique de Simon & Garfunkel, un film indispensable et qui demeure une référence aux USA dans la culture populaire. D'autres critiques sur
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