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    Le Lauréat
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    285 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Très bon film où le lauréat finalement est celui qui perd tout sauf à vouloir se prendre en main et finir dans le bus en souriant..........
    DH opère une métamorphose entre le naïf du début et le jeune homme sûr de lui.
    L’histoire est assez subversive mais paraît presque banale à notre époque.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Dès son deuxième long-métrage, Mike Nichols accède à la consécration avec "Le Lauréat", Oscar de la meilleure réalisation en 1967. Adapté d'un roman de Charles Webb, le film révéla Dustin Hoffman au grand public en même temps qu'il fut précédé d'une sulfureuse réputation. En effet, prenant l'exact inverse de "Lolita" sorti en 1962, le film met en scène un jeune étudiant s'éprenant d'une femme mûre. Et comme si cela ne suffisait pas, la relation se veut purement sexuelle et sans aucun sentiment ! Les instants entre Anne Bancroft et Hoffman sont de ce point de vue les plus belles réussites formelles du film. C'est là où les plans y sont le plus travaillés et l'on est encore frappés par les images subliminales très osés pour l'époque de la sensuelle Bancroft. Le personnage de Braddock s'avère lui-même passionnant, à la fois surprotégé par ses parents qui en fin un phénomène de foire, et anticonformiste dans ses choix amoureux. Et puis rien que pour la bande-originale de Simon and Garfunkel, ce film est un véritable plaisir !
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Si le film a fait beaucoup de bruit à sa sortie en 1967, aujourd'hui le scénario nous paraît presque banal. J'avais entendu parler de ce film considéré comme culte et dont on fait souvent référence dans le monde du cinéma, pour autant je me suis passablement ennuyée. Je n'arrive pas à définir mes attentes lors du visionnage mais certainement pas à cela. On peut toutefois remercier le réalisateur qui nous offre des plans plus qu'intéressant. Le jeu des acteurs est également à souligner et notamment la première apparition de Dustin Hoffman qui lui vaux une nomination aux oscars. Mais je dois reconnaitre que je n'ai pas été emballée par le scénario qui nous dépeint un Benjamin Braddock complétement paumé qui découvre les joies de la sexualité avec une femme mûre. On devine aisément les péripéties et la chute. On a le sentiment que les différents éléments : le fait que Benjamin n'est pas maître de ses choix, qu'on le pousse dans les bras de Mme Robinson puis de sa fille, qu'on le motive à faire partie de différentes affaires... Sont tout à fait normale pour l'époque alors que justement se sont les éléments qui ont choqués à l'époque en plus de la relation entre Benjamin et Mme Robinson. J'ai toutefois été conquise par la bande originale interpréter par Simon et Garfunkel, qui apporte une touche importante au récit. Même si je me suis ennuyée lors du visionnage, je dois reconnaitre qu'il m'interpelle davantage avec le recul.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Un chef d'œuvre . Dustin Hoffman incarne un jeune étudiant. Anne Bancroft interprète une cougar. Un très beau film qui décode les codes d'Hollywood de l'époque.
    surfnblue
    surfnblue

    64 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un classique que tout le monde a vu, sur une bande son magistrale.
    Dustin excellent, comme toujours par la suite.
    Un scénario classique, une fin évidente.
    Dans le même thème et en plus crédible aussi, plus saga: Ce que le jour doit à la nuit.
    Magmartigan
    Magmartigan

    22 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un chef d'œuvre absolu qui n'a pas pris une ride. En avance sur son temps ou atemporel, il fait mouche à tous les coups et sur tout le monde.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Le Lauréat est un classique sur l'adultère très bien.
    L'histoire est très bien, même s'il faut admettre que depuis 1967, beaucoup de films ont repris ce genre de trames.
    Les acteurs sont très bon. Dustin Hoffman est impeccable dans son premier grand rôle. Anne Bancroft est excellente de son côté. Katharine Ross joue bien également.
    La musique, avec notamment des chansons signés Simon & Garfunkel est mémorable (dont les mythiques Sound of Silence et Mrs Robinson).
    Pour le bémol, il est très difficile de ne pas constater que Dustin Hoffman est bien plus âgé que son rôle, et on se rend bien compte que l'écart entre les acteurs de Mrs. Robinson et de Benjamin Braddock n'est pas si élevé que ça (car de son côté, Anne Bancroft est effectivement assez jeune, et les deux acteurs n'ont que quelques années d'écart).
    Mais en dehors de cela, le film est très bien.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    En 1960 paraissait "Rabbit, Run", le chef-d'oeuvre de John Updike, qui marqua durablement sa génération. Sept ans plus tard sort sur les écrans américains "The Graduate".
    Benjamin Braddock est un avatar de Harry Angstrom. À l'instar du héros updikien, il se cherche constamment, fuit la réalité, ses devoirs, ses responsabilités. L'eau lui est constamment associée, ce qui en fait une créature marine, étrangère, constamment en décalage avec les événements de sa vie, qu'il habite passivement, qu'il contemple en spectateur, même lorsqu'il s'efforce du contraire.
    Ainsi, après avoir eu une aventure "malgré lui" avec Mrs Robinson, tient-il à prendre les rênes de son destin, croyant trouver dans l'amour qu'il porte à la jeune Hélène une raison d'exister. Il lui affirme sa flamme d'une manière extrême, extravagante, prêt à tout pour la conquérir. Mais une fois qu'il y aura réussi, la dernière séquence du film nous le montre aussi absent au réel (et à sa femme) qu'au début du film. Il se cherche toujours. C'est un idéaliste et un rêveur. Aucune réussite sociale ou maritale, jamais, ne pourra le contenter. Il continuera de fuir comme il l'a toujours fait, à l'image d'Angstrom, perpétuellement insatisfait, en quête d'un impossible, indéfinissable Graal.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2017
    « Le lauréat » est un grand classique qui reste encore diablement séduisant, même 50 ans après sa sortie. Il faut dire que Mike Nichols (« Closer », « Qui a peur de Virginia Woolf ») fait très fort pour l'époque en signant cette critique acide de la petite bourgeoisie Américaine. Même si le discours de fond peut paraître un peu désuet aujourd'hui, force est de constater que la forme est toujours d'une grande modernité. Techniquement le film est splendide, notamment dans la superbe version restaurée qui est sortie en blu-ray cette année. La distribution est magnifique et les trois acteurs principaux rivalisent de talent et de charisme dans cette œuvre touchante et drôle qui a marqué son époque... Mais c'est bien la bande originale, magique, qui inscrit définitivement « Le lauréat » dans la liste des chef-d’œuvre du cinéma mondial. Signée Simon and Garfunkel, elle nous fait vibrer tout au long de l'intrigue, notamment grâce aux splendides « Mrs Robinson » et « the sound of silence ». D'ailleurs ce dernier morceau pourrait bien humidifier les yeux des spectateurs les plus sensibles. A voir ou à revoir !
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    29 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2021
    Le Lauréat réalisé par Mike Nichols en 1967.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • La réalisation inspirée
    • Dustin Hoffman
    • La musique de Simon and Garfunkel

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • L'originalité discutable de l'histoire

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est à voir pour l'interprétation de Dustin Hoffman. 8/10.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Pour son premier rôle au grand écran, Hoffman va incarner un rôle déjà diversifié de jeune adulte confus doublé d'un romantique sans aucun sens des réalités. Un gentil fou attachant, ce que ne mettent malheureusement pas toujours en avant des dialogues rapidement sans issue : quelle utilité, sinon la temporisation, de faire répéter les personnages entre eux ? Mais la chose est au final un pamphlet agréable sur la perversité de l'esprit humain, qui de manière plus directe s'attaque au monde des parents sur fond musical de Simon and Garfunkel. Ah, 1967...
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2017
    Les chansons de Simon and Garfunkel présentent sur la bande annonce de The Graduate sont devenus plus cultes que le film, même si ce dernier ne laisse pas sa part au chien... Il faut avouer que "And here's to you Mrs Robinson, Jesus loves you more than you will know..." pour l'inédit et la vraie écrite pour le film, c'est tellement le minimum vital. La fraicheur des sixties doublée par une histoire d'amour originale et moderne pour l'époque (sous fond de mise en avant du phénomène M.I.L.F. avant l'heure.. ah!), le tout avec le flegme et la gaucherie d'un nouveau jeune bientôt acteur incontournable, Dustin Hoffman. L'étudiant désœuvré rencontre l'épouse malheureuse et s'en suit une liaison peu constructive. Sauf que c'est sans compter sur la fille de cette dernière, que notre cher protagoniste ne pourra s’empêcher d'en tomber amoureux. Même si l'idylle demeure difficile à croire tant les deux jeunes gens font mal passer la tension de leur amour à l'écran (l’actrice jouant la mère, Anne Bancroft, étant pour beaucoup pour la dose de sensualité de The Graduate), cela brise un peu les codes de la famille bourgeoise des années 60 et met un peu de rock'n'roll dans la vision bien terne de la femme au foyer. Aaah l'âge des femmes à Hollywood c'est toujours une bien triste affaire, et ne date pas d'hier, Anne Bancroft n'a que...6 ans de plus que Dustin Hoffman. On comprend qu'elle soit si "bien conservée", on est loin du "double de son âge". Mike Nichols révolutionne la comédie romantique avec des données bien peu romantiques.
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2017
    Un jeune étudiant désabusé couche avec la femme de l'associé de son père avant de tomber amoureux de leur fille. Beaucoup de longueurs dans ce film même si on sourit de temps en temps. Heureusement la musique est superbe et la fin ajoute un peu de folie.
    Marie-Saphire Von HANOVER
    Marie-Saphire Von HANOVER

    18 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Le vice s'applique à la sexualité de mrs Robinson et dustin Hoffmann et s'évapore lorsque ce dernier entreprend une relation avec sa fille . Cette relation complexe est merveilleusement décortiquée par Mike Nichols qui réalise ici un film au sujet ambitieux . Perle rare .
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    L'un des films qui, avec Bonnie and Clyde et Rosemary's Baby, ouvrait le Nouvel Hollywood, portait déjà en lui ce mouvement de contestation (ou du moins de décalage critique, puisque le mouvement sombrera rapidement dans une désillusion qui le poussera à préférer les grands films mélancoliques à une recherche positiviste) envers l'American way of life des années 50 et le cinéma classique qui lui servait de vitrine. Le personnage de Dustin Hoffman, tout d'abord apathique au point d'en être agaçant, subit en effet longtemps les diktats d'une société parentale et de son bonheur pré-fabriqué qu'il finira par trouver la force de mettre à mal, inspiré par un amour pour Katharine Ross aux allures de Révélation. Si le réveil progressif du personnage est plutôt stimulant, il le doit surtout à la mise en scène de Mike Nichols, calibrée à la perfection et pensée autant comme une prison que comme une invitation insistante à faire exploser celle-ci. Tout du long sommeille en effet une vitalité souterraine, qui couve en attendant qu'on la laisse exploser. Parce que les cadrages de Nichols sont trop calculés, trop chargés de symbolique et trop déroulés sur un ton railleur pour qu'on prenne au sérieux le cadre qu'ils mettent en place comme un univers dramatiquement rigide et impossible à dépasser. Superbement mis en boîte, le récit pourrait quand même paraître un peu trop simple dans ses intentions, un peu trop facile à épuiser jusqu'au bout. C'est sans compter sur ce plan final sur les deux jeunes gens réunis, qui s'étire bien au-delà du nécessaire et voit leur sourire virer progressivement à deux masques incertains, perplexes et même effrayés. Si le plan dit toute la difficulté de construire quelque chose de durable après s'être débarrassé de ses chaînes, il va même bien plus loin et éclaire à mes yeux rétrospectivement tout le film d'un éclairage opaque et mélancolique. Comme une séquelle d'une aliénation depuis trop longtemps ressentie et que le ton hoquetant (visistant différentes nuances de la satire au drame) du film faisait sans arrêt ressentir, cette image laisse planer une ombre sur le futur des deux personnages, dont on craint finalement qu'ils aient trop longtemps vécu sous le joug pour savoir se mouvoir libérés. Constamment sur le fil, Le Lauréat est une oeuvre complexe, autant comédie romantique avant l'heure que tournant dans l'industrie hollywoodienne et film sur une époque qui se cherchait avec la peur de trop ressembler à celle qu'elle fuyait. Un classique.
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