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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 juillet 2014
Le Lauréat est un film atypique, avec une ambiance particulièrement riche en émotions, empreinte de sympathie, de nostalgie, de mélancolie. Porté par un Dustin Hoffman réellement excellent qui nous rappelle un peu combien on est pommé lorsque l'on est adolescent. La réalisation est unique, avec des plans ingénieux, rythmés par les belles ballades de Simon & Garfunkel. Le scénario est entraînant et la fin est superbe. Un chef d'oeuvre.
Sorti en plein mouvement hippie, Le lauréat est un film générationnel qui marque toute une époque. Enjolivé par la musique de Simon & Garfunkel, le film a accédé au rang de film culte et se révèle être de nos jours un vrai témoin de cette période de mutation de la société.
Une belle étude de moeurs sur les 60's , un très bon réalisateur , un beau casting ,une belle musique , tous les ingrédients pour faire un grand film .
Un classique qui cinéma américain. La jeunesse bien mise des lotissements, incarnée notamment par un Dustin Hoffman excellent pour son premier rôle, dévoile ici ses doutes et son désir de ne pas calquer ses pas dans ceux de ses parents. Un scénario bien pensé et une musique inoubliable.
Un jeune diplômé cède aux avances de la mère avant de tomber amoureux de la fille : « Le Lauréat » est un film osé pour l'Amérique puritaine de la fin des années 60, et si le film a forcément perdu de son aura provocatrice avec le temps, il y a toujours de quoi se réjouir aujourd'hui. Premièrement : Anne Bancroft, géniale femme volage froide et manipulatrice. Deuxièmement : Dustin Hoffmann, parfait, et pour qui tout a commencé avec ce film. Troisièmement : derrière son scénario finalement très basique et son ton doucement satirique, « Le Lauréat » est un pur film de mise en scène : de la caméra portée de la réception au début du film, à l'interminable course d'Hoffmann pour rejoindre sa bien-aimée à la fin du film, en passant pour l'ahurissant montage de la scène de séduction de Mrs Robinson et la non moins surprenante scène du scaphandrier, Mike Nichols s'affranchit avec une liberté déconcertante de l'académisme hollywoodien. Et puis, il y a la musique de Simon & Garfunkel... Malgré tout cela, il manque peut-être un certain souffle à tout cela, l'histoire d'amour entre le « lauréat » et Mlle. Robinson étant assez peu crédible et semblant être une affaire de scénaristes plutôt que le développement logique de l'intrigue. A ce titre, la première partie du film frôle le sans-faute alors que la deuxième s'avère être plus conventionnelle et attendue. Pas de quoi faire la fine bouche non plus, mais « Le Lauréat » a ses petits défauts, il faut bien le reconnaître.
Très bon film , on se laisse embarquer dès les premières minutes avec une histoire qui ose et qui a l'époque a fait scandale . Les acteurs jouent à merveille et la mise en scène est spectaculaire . De plus la musique est très belle . Un film que l'on revoit avec plaisir.
Plusieurs ingrédients, qui pris à part n'ont rien d'exceptionnels : une relation ambigue entre un homme et une femme plus âgée, une chanson de Simon & Garfunkel, la libération des moeurs... mais qui, mis ensemble et saupoudrés d'un grain de folie, se révèlent magiques. Question d'alchimie.
premier rôle de Dustin Hoffman, véritable révélation et acteur de nombreux rôle de rêves après et qui est de nos jour encore très prisé. Quel acteur n'a pas voulu jouer avec lui, de part son talent qui crève l'écran à chaque fois. Il joue très bien dans cette comédie un brin romanesque qui joue avec la musique de Simon et Garfunkel "Mrs Robinson" qui raconte l'histoire du film une femme marié qui voulant séduire le future gendre de sa fille que lui, ben, veut épouser, scénario purement habile et réalisation très maîtrisé, Mike Nichols, qui en fera bien d'autre! Anne Brancroft donne le tournis de part sa beauté donne au film une leçon d'amour.
Alors rien que les "liens" qui lient les personnages ne sont pas crédibles je me suis pas laissée embarquer par l'histoire... Dommage car ça aurait pu être sympa !
Très bon film. Des bonnes idées de mise en scène pour l'époque. Notamment une scène où l'on voit Dustin Hoffman changer de lieux toutes les 5 secondes (exemple : il nage sous l'eau de la piscine et au moment où il fait surface il se retrouve couché sur son lit) : très inventif. L'histoire est très prenante, on s'identifie tout de suite et c'est facile de rentrer dans le scénario. La musique de Simon & Garfunkel a fait que je me serais cru à Woodstock! mdr!!! Malgré tout, je pense qu'ils ont un peu abusé par moments sur la musique : elle est vraiment très présente. Et d'ailleurs à la fin, c'est bizarre, car ils mettent carrément une musique "joyeuse" alors que la situation est quasi "tragique"... Pour finir, le finish du film est très bon! Conclusion : j'ai beaucoup aimé.
Les relations entre les personnages sont décrites de manière très superficielles, et les passages difficiles à raconter ne sont pas racontés. Mais ces défauts sont pardonnés car Le Lauréat est le premier film du genre, initiateur des clichés utilisés dans toutes les comédies romantiques. Par ailleurs la BO (Simon & Garfunkel) est extraordinaire.
Le Lauréat est un excellent film, je l’ai regardé hier et quel bonheur ! Le scénario est jouissif. Voir l’évolution du personnage dans ses déboires personnels est juste passionnant. Les dialogues sont terriblement drôles ! De plus quel plaisir de voir les scènes qui en ont inspiré tant d’autre. Bref le film n’a pas du tout vieilli malgré sa sortie en 1967 !
Un film efficace qui traite d'un theme plutot novateur a l'époque (mais beaucoup moins aujoird'hui).Méme si le mise en scene est trop lente,l'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout
Vaudeville puritain convenu pré-arty folkeux au scénario indigent de sitcom, entrecoupé de la sauce clipesque de deux ménestrels Simon et Garfunkel. Voilà, j'ai craché ma virulence. Après, on peut passer outre cet écoeurement et écrémer l'interprétation, le dialogue, la musique, la lumière, la réalisation...
Mais je ne résume pas personnellement mon intérêt cinéphile à "épiler" - je veux dire - à prendre une pince pour aller sauver deux trois talents distingués.
Autant je comprends qu'il plaise à un coeur moins rude que le mien, autant je n'ai pas eu besoin de mettre mes deux doigts - quoi qu'un seul suffise - dans la bouche pour remplir mes pots de confiture !