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Cinéphile Dantachambre
14 abonnés
20 critiques
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2,5
Publiée le 19 mars 2020
Ce film aurait dû être une grande comédie ! Je sais pertinemment qu'il l'est par sa réputation et de plus je dois dire que c'est pour moi aussi une superbe comédie... sur le papier ! On retrouve toutes les qualités nécessaires dans l'écriture, des situations qui créent de l'enjeu et du rire, un rythme dans le scénario mais bon sang, que Dustin Hoffman manque d'engagement... Le film est clairement amoindri par sa prestation impassible. Il ne joue pas le mec gêné, il reste inexpressif. OK il fait des prouesses physiques assez nerveuses mais l'aspect émotionnel de son jeu, où est-il bon sang ?? Vu qu'il est le héros, il y a de nombreux moments où on est centré sur son seul personnage et alors la mayonnaise retombe et devra reprendre et elle reprendra toujours grâce à l'excellente écriture et aux autres actrices et acteurs superbes ! Katharine Ross est bien convaincante mais c'est surtout l'immense Anne Bancroft qui transcende le film, elle crève l'écran dès qu'elle apparaît et apporte alors une atmosphère par son magnétisme et son talent incroyables !!! Bref, assez fan de Mike Nichols, je ne peux pas dire qu'il m'ait déçu car je reste convaincu que c'est une comédie brillamment écrite et réalisée mais je ne peux que penser que ce film est un chef d'œuvre raté pour les raisons que je viens d'expliquer
Le Lauréat, un film culte, dont tout le monde ne peut s'empêcher de compléter l'évocation par une petite improvisation de "Mrs. Robinson", la célèbre chanson de Simon and Garfunkel. Sauf qu'il est étrange qu'on se souvienne l'y avoir entendu : elle n'apparaît que trente seconde sous une version différente de celle qui tourne à la radio, et The Sound of Silence est, quant à lui, diffusé en intégralité trois fois ! Mais il faut croire que la sublime Mrs. Robinson a assez d'atouts pour ne nous faire suriner que son nom, encore et encore... Nous voilà à la place de ce jeune homme envoûté par l'amie de ses parents, cette dernière lui interdisant de fréquenter sa fille (dont le jeune homme s'enticherait bien...plutôt que la mère colérique). Un fait amusant : en réalité Dustin Hoffman n'avait que 6 ans de moins qu'Anne Bancroft, on en déduit que la piscine aide à rester jeune. La dolce vita fleure bon dans ce film, le côté provocateur est assez peu choquant au final puisqu'à l'époque une "cougar" (surtout mariée) impressionnait, mais plus aujourd'hui. Dommage que le film soit si redondant (toujours les mêmes scènes de piscine et de lits...) et bavard, car le final est assez inattendu. Si la première partie de film est assez convenue avec Mrs. Robinson, la dualité avec la fille apporte du piquant à l'intrigue. Au moins la bande-originale est un régal.
Ce film est juste magnifique ! C'est filmé magistralement et l'histoire est très prenante, on s'attache très vite à Ben et de plus l'époque... les années 60 à Los Angeles et San Francisco, y'a pire pour raconter une histoire et la bande son sublime de Simon & Garfunkel qui accompagne tout ça, que demander de plus. Au final après avoir vu ce film on se dit que la vie est belle et que l'avis des autres n'est pas très important tant que nous sommes heureux.
Le début du Nouvel Hollywood. Un grand film avec un grand acteur. Remarquable à tout point de vue, notamment la scène finale qui remet toute la conquête du Graal en cause....5/5
Un film qui sorti de son époque perd sans doute de son charme. Il reste néanmoins d'excellents acteurs, surtout un Hoffman qui interprète brillamment un personnage à la fois candide et comique. L'histoire quant à elle, est rythmée, avec des rebondissements inattendus et possède des moments assez drôles. Et une superbe bande son.
Un film des années 1960 qui fait, avec une réjouissante férocité, la satire des mœurs américaines, un thème novateur et osé à l’époque. Une comédie dramatique charmante et intelligente, soignée et dynamique. Dustin Hoffman, pour son premier rôle, est impeccable de justesse et de naturel. Par ailleurs, la BO de Simon & Garfunkel est superbe. Une romance qui apparaît comme l’un des films phares et précurseurs du Nouvel Hollywood !
Ce film a une histoire forte, il a provoqué de nombreuses réactions positives lors de sa sortie notamment auprès des jeunes étudiants qui pour la plupart auraient aimé être à la place de Benjamin. Les conversations sur ce sujet ont bien duré une dizaine d’année, c’est dire. En le revoyant en 2019, je trouve qu’il a gardé tout son charme malgré le changement complet des mentalités américaines décrites dans les films actuels. Il demeure particulièrement vivant et son humour n’a pas vieilli car il est d’une agréable finesse. Il est pour beaucoup dans le parcours de Dustin Hoffman. Ainsi sa carrière a démarré à 30 ans et il a été ensuite de plus en plus apprécié malgré quelques moments d’oublis. C’est une vraie comédie de mœurs déjantée avec un début dont il est difficile de ne pas voir l’érotisme malgré les efforts de Nichols pour le rendre moins réaliste.
Pitchons ce film dans un mode conte. Un jeune homme au physique pas facile et sans projet subit la séduction vorace d’une femme mûre. Devenu son serviteur sexuel suite à son dépucelage, il finit par s’ennuyer aux côtés d’une femme sérieusement névrosée et alcoolique. Et boum, il rencontre une belle princesse, la fille de la reine séductrice. Coup de foudre. Mais voilà, l’affaire est mal engagée ; la mère refusant d’être délaissée au profit de sa fille. Bravant tous les obstacles mis sur son chemin et n’écoutant que son cœur, il enlève la belle durant son propre mariage imposée par ses parents. Ce film incarne le Nouvel Hollywood ; un Hollywood pré-code Hayes renaissant de ses cendres. Un jeune homme couche avec une mère puis tombe amoureux de la fille ; amour impossible puisque la mère accuse le jeune homme de viol pour sauver les apparences et son statut social. Osé comme scénario pour l’époque. Entre le Tarzan avec Maureen O’Sullivan et Johnny Weissmuller du début des 30’s et ce film ; le cinéma outre atlantique était sérieusement asexué. Avec ce film on sent poindre la révolution sexuelle émanant des enfants du baby-boom à travers le refus du modèle de réussite parental égratignant au passage l’american way of life en vigueur. En effet les deux générations s’affrontent sur presque tout : sexe, études, foi, course à la reconnaissance sociale,… Mais grosse incohérence du film, l’ancienne génération représentée entre autre par la cougar Anne Bancroft couche sans sentiment ; la jeune génération représentée par Dustin Hoffman (l’étudiant sex toy) et Katherine Ross (la fille de la vamp) souhaite passer par le mariage pour sceller leur union et envisage de loin une relation sexuelle avant mariage. Sur ce point, ils sont vachement rétro. Autre incohérence : Hoffman joue l’étudiant jeune premier à 30 ans, Anne Bancroft joue la cougar à 36 ans et Katherine Ross sa fille étudiante à 29 ans ; heureusement que les comédiens sont époustouflants, car question crédibilité la pilule est grosse. Mike Nichols dont le cœur de la carrière tient en deux films celui-ci et le précédent (la fabuleux « Qui a tué Virginia Woolf ? ») révolutionne ici les codes esthétiques du cinéma. Un souffle nouveau transparait clairement et ce dès le premier plan et il tiendra cette virtuosité de mise en scène et de montage durant les 1h45 de film. Qualifié d’arty et intellectuel ; ce long métrage est clairement très méticuleux sur l’élaboration de chaque plan. Dès le premier travelling, Dustin Hoffman enserré dans le cadre se laisse conduire sur un tapis roulant, impassible ; il n’est pas maitre de sa vie (plan repris par Tarantino dans « Jackie Brown »). Et toute la première partie va être à cette image avec un fameux plan devenu mythique : Dustin Hoffman en arrière-plan dans l’angle droit de la jambe d’Anne Bancroft. Cette géométrie glacée de chaque plan a inspiré un autre metteur en scène américain actuel de grand talent : Wes Anderson. Le montage est aussi super habile avec un usage très inspiré des ellipses. Et puis la BO de Simon et Garfunkel est une des meilleures du cinéma mondial de tous les temps !!! Et oui, lorsque l’on écoute « Sound of silence », « Mrs Robinson » ou encore « Scareborough Fair » ; l’émotion est toujours là. Tout d’un grand film ; mais avec des pieds d’argile ; car comment se revendiquer de la contre-culture et mettre le sexe comme une valeur subalterne au profit d’amours adolescentes purs. En aparté : Tom Cruise 16 ans plus tard avec ses lunettes noires pour « Risky Business » ressemble énormément à Dustin Hoffman tout-un-cinema.blogspot.com
Un joili film sur l'éducation sentimenatle d'un jeune diplômé dans l'Amérique des années 60. L'histoire est bien contée, les personnages sont attachants , mais le scénario sans trop de surprise. Le film vaut aussi pour son coté vintage, avec la performance du jeune Dustin Hoffman et les sublimes chansons de Sigmund and Garfunkel. Se revoit toujours avec plaisir
50 ans après, ce film est toujours un miracle, un bijou d’intelligence, un swing de golf parfait, une symphonie, une chorégraphie magnifié par Simon & Garfunkel
Hymne à la liberté et satire sociale de l’Amérique des années 60, « le lauréat » est une petite merveille de sensibilité qui a certes, un petit peu vieilli mais qui demeure encore une référence. Le rythme, l'action, l’originalité de l’histoire et surtout la bande son (avec notamment « The Sound of Silence » de Simon & Garfunkel) créent une sorte d’alchimie qui propulse ce film au rang des films culte. Belle prestation de Dustin Hoffman dans son tout premier rôle. Les autres personnages sont tout aussi attachants.
Il est des films qu’il convient de revoir à différentes périodes de sa vie et c’est le cas de « Le lauréat » de Mike Nichols sorti en 1967 et revu en version restaurée 4 K dans le cadre du « Festival play it again ». Peut-être parce que trop jeune ou trop prude, je n’avais pas à l’époque saisi la pertinence de certains dialogues et surtout je n’avais pas compris que Ben (Dustin Hoffman) était malgré son parcours sans faute à l’université, en rupture avec le mode de vie de ses parents, le fameux american life of way. Ce souhait inconscient symbolisé par l’aquarium et caricaturé par la tenue de plongeur, est même clairement exprimé « Je pense à mon avenir et … je voudrais qu’il soit différent ». Cette « audace » associée à celle de l’avant dernière scène du film où Ben après avoir été littéralement « crucifié » par la cérémonie de mariage d’Elaine – la fille de la fameuse Miss Robinson, épouse du patron de son père - se bat dans une église presbytérienne à l’aide d’une croix et en condamne la porte pour permettre aux 2 tourtereaux de s’enfuir, fait de ce film un excellent témoignage de l’évolution des mentalités dans la fin des années 60 aboutissant aux USA au rejet de la guerre du Vietnam, aux revendications des noirs symbolisées par Martin Luther King (assassiné en avril 1968) … Malgré cette « impertinence » ce film a eu un très grand succès auprès du public (CA de 104 472 000 $ aux USA et 812 000 spectateurs pour la première année de sa sortie en France) et on comprend que Steven Spielberg ait dit de ce film « culte » couronné par de nombreux prix qu’il a représenté une véritable révolution dans le cinéma Hollywoodien. Enfin, comment ne pas rester « hanté » par la musique interprétée par Simon et Garfunkel ?
Ouais pas mal mais je m'attendais à mieux vue les critiques élogieuses . L'histoire est sympa mais le film date quand même Et je l'ai senti . Après dustin joue très bien et La bande son Est un classique. À Voir mais juste une fois .
Un film totalement culte et indémodable... Une mise en scène qui touche au sublime. Des acteurs en état de grâce. Des dialogues d'orfèvres. L'histoire et les traits de caractère qui sont merveilleusement dépeint, garderons leur force et leur véracité " éternellement ". Et un humour incroyable... Surtout pour l'époque. C'est un des films les plus drôle, que j'ai vu de toute ma vie... Et pourtant, j'ai enfin put le voir, il n'y a que peu de temps. Quant à sa patine sweet sixties, et sa bande-son légendaire, que dire, sinon que ce film est vraiment génial à plus d'un titre... La perfection n'est pas de ce monde, mais The Graduate s'en rapproche fortement. ça faisait tellement longtemps que j'en entendais dire du bien. Maintenant, je comprend pourquoi. Et moi aussi, j'ai vu la lumière, et je rejoins le boucan de plus de 50 ans de louange, totalement mérité... Attention ! Chef-d’œuvre absolue !
Très bon film où le lauréat finalement est celui qui perd tout sauf à vouloir se prendre en main et finir dans le bus en souriant.......... DH opère une métamorphose entre le naïf du début et le jeune homme sûr de lui. L’histoire est assez subversive mais paraît presque banale à notre époque.