Votre avis sur Videodrome ?
Evan Gimz

49 critiques

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4,0
Publiée le 26 mars 2025
La quintessence du body horror à travers une magnifique satire de l’empire médiatique. Du grand Cronenberg quoi.
5,0
Publiée le 6 février 2025
Si David Cronenberg avait réussi à s’imposer comme un auteur à suivre dans le domaine du fantastique dès ses premiers films professionnels, Vidéodrome marque une réelle étape dans sa carrière. En effet, il passe clairement un cap en sortant de la pure série B pour aller vers un univers extrêmement original, inédit et surtout totalement personnel. Le long-métrage débute dans un monde plus ou moins réaliste pour dériver petit à petit vers une plongée totale dans une folie bourrée de références sexuelles. Servi par une réalisation sans faute, des effets spéciaux délirants associés au travail du grand maquilleur Rick Baker et la musique envoutante d’Howard Shore, il se révèle être une œuvre fascinante, déroutante et d’une étrangeté extrême qui arrive en plus à offrir une critique du pouvoir des images et de la télévision (elle serait très certainement remplacée par internet si un remake devait être réalisé de nos jours). Ainsi, avec Vidéodrome, David Cronenberg signe son premier chef-d’œuvre et un de ses films les plus marquants.
Oniraseyo

475 critiques

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4,5
Publiée le 30 janvier 2025
C’est ce qu’on appelle communément un excellent film à outrance, de David Cronenberg ce sera : un grand coup de fouet, son mémorable Videodrome
3,5
Publiée le 26 octobre 2024
Le Cinéma de Cronenberg est très particulier. Videodrome est un film très en avance sur son temps. Cronenberg manipule ces personnages comme il manipule les spectateurs. On est fasciné par tant de créativité et d'ingéniosité. Un Scénario à double sens, où la folie prend le pas. Un body horror saisissant et scotchant pour son époque, suivi d'une conclusion qui prend tout son sens !
2,0
Publiée le 16 mai 2024
Confus du début à la fin, j’ai pas mal peiné pour arriver à entrer dans l’univers du talentueux Cronenberg. James Woods est assez froid et la musique de Shore envahissante. On est pas sur le meilleur Cronenberg mais les effets de Rick Baker sont eux excellents.
3,0
Publiée le 24 mars 2024
Le thème du film est intéressant, à savoir l’influence néfaste des images, à l’époque, celle de la télévision, énoncé visionnaire avec le recul du temps (41 ans), où les écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs) avec accès à internet, ont remplacé la télévision. Malheureusement, le fond du discours est amoindri par la forme : le film reste confus, en supprimant la différenciation entre réalité et sa représentation sous forme d’hallucinations. Peut-être pour immerger le spectateur dans la tête de Max Renn (James WOODS), directeur de la chaine télévisée Canal 83, diffusant des films pornographiques ? Personnage cynique et antipathique auquel il est difficile de s’intéresser, malgré ses crises d’hallucinations provoquées par le programme Vidéodrome qui filme des actes réels, violents et mortels. Malgré la qualité des effets spéciaux concernant les atteintes corporelles ( spoiler: plaie béante et suintante dans l’abdomen de Renn où il peut glisser un révolver ou une cassette V.H.S. !
), le spectateur est plongé dans un film de série B, que la musique angoissante (à l’orgue) d’Howard SHORE (3e collaboration sur 12) et la présence de la chanteuse du groupe Blondie, Deborah HARRY, maitresse d’un soir, masochiste, de Renn, ne sauvent pas. Le film est beaucoup moins convaincant que « Invasion Los Angeles » (1988) de John Carpenter, où même si le contexte est différent (infiltration d’extra-terrestres à visage humain dans la population), il est aussi question de la diffusion de messages subliminaux pour endormir la population.
2,5
Publiée le 22 mars 2024
Une mise en abîme qui sème volontairement la confusion basée sur une critique de l’impact de la télévision sur nos sociétés occidentales.
Le tout doublé d’un thème particulièrement avant-gardiste sur la consommation de contenus pornographiques toujours plus hardcores.

Des sujets qui auraient été d’autant plus efficaces si Cronenberg n’avait pas cherché à intégrer à tout prix le spectateur dans le cœur du film et de jouer sur la confusion qu’émane du scénario pour faire passer ses messages.

Car si les thèmes traités sont profonds, ils sont vites éclipsés par une histoire confuse ou les illusions provoquées par la cassette « Videodrome » endossent toutes les responsabilités d’un scénario mal ficelé.

Les excellents effets pratiques et la bonne gueule de l’acteur principal (qui n’offre pas la performance du siècle) joue plutôt en faveur du film qui reste malgré tout assez faible et imprécis sur ce qu’il cherche à nous transmettre.

Le Videodrome aurait-il fait une nouvelle victime ?
3,0
Publiée le 11 février 2024
Film riche et bien travaillé de Cronenberg mais un peu trop fou pour moi, ce qui m'a laissé toujours un peu en dehors du film alors que je ne remettrais pas en question sa qualité formelle. Dans ce qu'il pointe du doigt, le film reste totalement actuel.
4,0
Publiée le 6 février 2024
Bien avant de s'attaquer aux jeux-vidéo avec "eXistenZ", qui est d'ailleurs excellent, du moins dans mes souvenirs, le réalisateur canadien s'intéresse à la télévision en 1983 avec ce film donc. Cronenberg est donc toujours dans l'actualité puisque si la télévision s'est énormément démocratisée et imposée dans les foyers américains dans les années 50, elle connait une explosion dans les années 80 avec des foyers possédant plusieurs postes et surtout, l'explosion des télévisions indépendantes grâce au câble. Ce qui nous intéresse tout particulièrement ici puisqu'il y ait question d'un patron de chaine de télé, Max, diffusant du contenu plus que discutable cherchant des émissions de plus en plus trash dans la violence et la pornographie. C'est ainsi qu'il va tomber sur Vidéodrome, une "émission" dont la ligne est très floue entre la fiction et la réalité, se rapprochant même de snuff movies. Mais Max va ensuite très rapidement tomber dans une spirale infernale en voulant chercher l'origine de ces émissions et va se rendre compte que leur véritable but est peut-être tout autre que du simple divertissement, si on peut appeler du snuff tel quel. Alors, je reconnais que c'est assez bordélique, plus le scénario avance, plus le réalisateur nous plonge dans un monde surréaliste que l'on a quelques-fois du mal à comprendre. Mais d'un autre côté, le spectateur est à l'image de Max, il est ce spectateur curieux qui se laisse emporter en envouter par ces imageries violentes (parce-qu'on reste chez Cronenberg quand même). Car oui, de par son côté dérangeant, le film a cet aspect envoutant qui a en tout cas très bien fonctionné sur moi ! Je me suis en effet laissé happer par le film pour ne plus en sortir jusqu'à la fin, un peu comme "eXistenZ" d'ailleurs qui fonctionnait sur le même modèle. Même si les effets spéciaux ont forcément vieillis, certains fonctionnent encore très bien aujourd'hui et participent à ce côté hypnotisant ; on ne peut en effet s'empêcher de détourner le regarde devant tous les trucs dégueulasses qui nous passent sous les yeux. Car ce qui intéresse le réalisateur comme d'habitude, c'est la déformation des corps et leur destruction, sous toutes les formes possibles et imaginables. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement James Wood, Sonja Smits et la leadeuse de Blondie, Debbie Harry, qui jouent très bien. "Vidéodrome" n'a donc pas voler sa réputation de film dérangeant dont en découle paradoxalement la fascination que l'on en éprouve.
3,5
Publiée le 16 janvier 2024
Dans Videodrome, David Cronenberg laisse déjà libre court à ses délires organiques tout en critiquant sévèrement déjà l'univers télévisuel ainsi que cette course au voyeurisme aussi dérangeant qu'hypnotique. En un sens c'est très visionnaire comme film et chacun y comprendra ce qu'il voudra, notamment après cette fin assez brutale. Côté réalisation le canadien nous propose des effets spéciaux saisissants pour l'époque et cultive toujours ce sens aiguisé du malaise, son fond de commerce en quelque sorte. Le casting est bon également avec un James Wood inspiré en tête, glissant doucement mais sûrement dans la folie. C'est du bon boulot, c'est maîtrisé de bout en bout et l'on retrouve avec plaisir la plupart des thématiques fétiches de Cronenberg même si l'on est évidemment pas certain d'avoir saisi toute la substance de son récit. Un classique en somme.
3,0
Publiée le 12 janvier 2024
Videodrome est un film très dérangeant, qui nous fait basculer dans la folie d'un homme, happé par le tourbillon cathodique.
2,5
Publiée le 5 décembre 2023
le rapport de l’homme aux médias et son devenir technologique selon Crononberg. Entre hallucinations et réalité, la folie n'est jamais loin face à ceux, manipulés, qui se font happer par le programme. Un thriller à l'univers fascinant voire expérimental et aux effets traumatiques. Évidemment difficile d'accès.
5,0
Publiée le 5 juin 2023
À mon sens le chef-d'œuvre de David Cronenberg. J'adore cette progression vers la folie et l'irrationalité à mesure que le propos entre la réalité et la fiction prend de l'ampleur à coups de symboliques fortes au point d'opérer un jeu de mise en abîme avec le spectateur. De plus les partis pris esthétiques se passant d'effets spéciaux n'ont pas pris une ride, ce qui en sublime cette ambiance malsaine et hallucinée. Plus j'y repense et plus je me dis que ce film est un véritable tournant dans la filmographie de Cronenberg mais surtout dans le cinéma américain qui n'aura jamais réellement su se relever d'une telle claque. Décidemment ce Videodrome est l'une de ces rares œuvres dont l'impact est tel qu'il faut le voir pour le croire...
4,5
Publiée le 19 avril 2023
Une oeuvre singulière, comme c'est souvent le cas chez Cronenberg. En véritable visionnaire, le réalisateur dénonce ce qu'allait devenir la télévision quelques décennies plus tard. Intrigant et perturbant, l'effet voulu est accomplie même si des fois on se perd dans un scénario quelque peu confus.
A côté de ça on a une bonne direction d'acteur, James Wood est très bon dans le rôle principal.
3,5
Publiée le 16 avril 2023
“Le médium, c'est le message”
Cronenberg signe une œuvre visionnaire sur le pouvoir d’aliénation des images, à travers un thriller hallucinatoire aussi fascinant que malsain, mais au récit un peu trop confus et visuellement daté, porté par un impeccable James Woods. 3,25
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