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    Videodrome
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    3,5
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    178 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Drôle d'impression, esthétiquement le film est laid, pas entièrement, parce que quand même il y a Deborah Harry (la jolie chanteuse du groupe Blondie), mais les décors, les situations et même certains personnages. D'ailleurs c'est bizarre si les déformations charnelles de James Wood provoquent le dégout, il est tout de même symptomatique que le personnage du lunetier (qui entre parenthèse joue comme une patate) provoque une véritable répulsion. En fait nous avons là un VRAI film d'horreur, mais un film d'horreur intelligent. Film à messages ? Non car que serait-il ? Si le réalisateur est très critique envers la télévision, il n'est pas évident que le propos aille plus loin, Cronenberg parait en effet plutôt mal placé pour critiquer la violence et le sexe. Quant à l'amalgame hypocrite entre les deux domaines, on sait qu'il fait partie des arguments de comptoir… mais si certains le revendiquent et si la demande existe. Bref, si l'intention du film est de faire une critique de la télévision, il serait passé à côté du sujet, mais justement ce n'est pas cela, il s'agit plutôt d'un essai sur l'interaction entre le réel et le virtuel et là on est servi, jusqu'à plus soif. James Wood est très bon, Deborah Harry est craquante. Mais Cronenberg a fait bien mieux.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Y’a-t-il jamais eu un pamphlet plus féroce contre l’évolution des médias que Videodrome? Ce film visionnaire montre la télévision comme ultime objet de désir, d’aliénation et de mort. Le scénario est parfois brouillon, mais l’ensemble témoigne des obsessions récurrentes de Cronenberg sur la fusion entre la chair, l’esprit et la technologie. L’œuvre la plus surréaliste d’un réalisateur décidément bien en avance sur son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Cronenberg est un de ces cinéastes où il faut avoir une certaine ouverture d'esprit pour en apprécier pleinement l'oeuvre, tortueuse mais fabuleuse. Notamment du fait qu'il se plonge (jamais gratuitement) dans une violence et presque une pornographie qui pourrait paraître pour beaucoup à la limite du sordide.
    Videodrome est l'un de ses premiers bijoux où la thématique du corps et de la machine sont associés. Peu après Scanners, qui se faisait prolongation du thème des versants monstrueux de la médecine entamé avec Chromosome 3, il nous invite, avec Videodrome, à un nouveau volet d'une série de films traitant, donc, de l'homme et la machine.
    Max Renn, dirigeant d'une chaîne de télévision, a pour ambition d'offrir au public ce qu'il désire le plus, à savoir de la violence et du sexe. Lorsqu'il apprend l'existence d'une emission nommée Videodrome, où des gens se font torturer, il pense enfin détenir la pépite rare. Mais Videodrome est bien plus qu'un simple programme raccoleur...
    L'association de la chair à la machine est ici clairement exposée par Cronenberg, l'homme ne devenant lui-même à son tour qu'une machine répondant aux images que la télévision lui envoie. Ce que Cronenberg dénonce ici, c'est la capacité qu'a la télévision de détenir et de contrôler les esprits de ses téléspectateurs. Cependant, le réalisateur va plus loin encore dans la fonction quasi mystique et divine de celle-ci.
    Cronenberg entame alors, avec Videodrome, une série de films où l'homme et la machine sont à même de fusionner pour ne plus former qu'un : quatre ans plus tard sortira le célèbrissime La Mouche, avec ses machines de téléportation ; neuf ans plus tard ce sera la fameuse machine à écrire du Festin Nu ; en 1996, les voitures fantasmagoriques, objets morbides, de Crash ; puis les consoles de eXistenZ en 1999.
    Et Cronenberg offre, avec Videodrome, non seulement un excellent prélude à cette philosophie de la machine, mais également un jalon important du cinéma fantastique, une oeuvre inclassable, démente, mais avant tout géniale.
    Un remake semble se profiler à l'horizon (on est vraiment à l'ère des remakes ces temps derniers)... Remake d'ores et déjà inutile à mon avis, compte tenu de la qualité du film de Cronenberg, mais bon, cela reste à voir sans trop critiquer d'avance!
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Un programme pirate particulièrement malsain fait halluciner son spectateur mal-intentioné. Avec son style expressionniste qui n'appartient qu'à lui, David Cronenberg s'attaque au pouvoir des médias. Là encore comme pour Faux-semblants, le classement en "horreur/épouvante" est assez trompeur ; Videodrome est inclassable en réalité. On a là un petit film (1h15) plein d'idée, à l'ambiance pesante et aux images fortes, doublé d'un pamphlet anti-télé. Le propos du film et sa fin, très surprenante, sont sûrement à l'origine de sa popularité, quelque peu démesurée compte tenu de sa qualité objective. Car Videodrome ressemble plus à une ébauche (très prometteuse) qu'à un grand film d'un cinéaste accompli ; ce que Cronenberg deviendra plus tard avec Faux-semblants, mais c'est une autre histoire...
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2013
    Du Cronenberg pur jus. On retrouve sans problème l'univers du réalisateur canadien et notamment les rapports entre l'humain et la technologie et le tout abordé de manière psychologique. C'est du bon Simon !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2013
    Une belle et virulente critique des rapports qu'entretient l'homme moderne avec les nouveaux médias. Des rapports malsains, qui transforment l'homme physiquement, le vouent au culte d'une religion télévisuelle sans laquelle il n'existe plus, des rapports dont le parachèvement fait de la vidéo le prolongement de son propre corps. Mais moi Vidéodrome je l'aime bien parce que dedans les télés elles ont des dents et des vagins.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Combien de temps la petite lucarne va t'elle encore tenir victime de sa conception poubelle pendant que le sexe sado maso se contente pour l'instant d'être en démonstration sur VHS.

    Les ondes violentes et perverses cathodiques du futur ne vont t'elles pas s'emparer un jour de nos esprits demandeurs de pulsions hallucinogènes?

    C'est ce que semble dénoncer cette démente descente aux enfers hallucinatoire et répugnante réduisant en miettes la réalité libertine au départ presque acceptable d'un voyeur victime de l'expansion démesurée de son propre concept télévisuel dont il devient l'esclave.

    Un opus irréel, d'une imagination extrême montrant dans des images phantasmatiques la quatrième dimension imaginaire d'un converti essuyant les plâtres d'une nouvelle télévision sans filet prédatrice d'un ensemble précédent débile et ronronnant.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    je n'ai pas aimé. plus d'une demie heure après je n'accrochais toujours pas. L'idée est bonne mais la façon dont elle est traité et réalisée me plait pas. Du coup je n'ai pas fini le film. Rhooooooooooo Cronenberg ! si ce n'est la tête dont il parle c'est du bas-ventre. lol
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    984 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    En 1983, David Cronenberg enchaîne deux productions sensiblement différentes. La première est une œuvre de commande, l'adaptation cinématographique du roman "Dead Zone" de Stephen King, la seconde est un film écrit par ses soins : Videodrome. Revenu à ses premiers amours quasi-expérimentaux, le réalisateur canadien nous entraîne dans une histoire oppressante où un producteur de chaînes télévisées ultra-violentes met la main sur une cassette vidéo délivrant un programme assez particulier qui va lui altérer l'esprit jusqu'à un point de non-retour où il est impossible de déterminer où est la réalité... Le scénario ayant été écrit au fur et à mesure que le tournage avançait, on peut aisément se perdre dans cette intrigue fantastique très souvent incompréhensible où nous entrons dans un univers mêlant technologie, sexe et bizarreries organiques (une obsession chez Cronenberg). Ainsi, plus le film avance, plus l'on se perd dans les dédales de cette quête de vérité pour ce producteur un brin trop curieux qui va plonger dans un véritable cauchemar éveillé dans lequel il s'est enseveli. Campé par un James Woods comme d'habitude fascinant, le personnage central de Videodrome est un producteur à l'attitude désinvolte, un être à la mentalité abjecte qui va pourtant être immédiatement sympathique, surtout lorsqu'on découvrira un bestiaire humaine plus dégueulasse encore. Appuyé par l'angoissante musique de Howard Shore, les impressionnants effets spéciaux (toujours aussi bluffants) concoctés par Rick Baker et la mise en scène halluciné de Cronenberg, le long-métrage est une aventure inoubliable peuplée de séquences déroutantes et irrémédiablement cultes à l'instar du "plongeon" dans la télé, du ventre-magnétoscope ou encore de cette mutation finale décérébrée où notre héros devient une véritable machine à tuer quasi-robotique. Dénonçant habilement le pouvoir hypnotisant de la télévision et critiquant avec malice la société de consommation, Videodrome est une œuvre singulière, aussi déconcertante que passionnante, devenant la pierre angulaire du style cronenbergien par excellence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Sorti en 1983, c'est à dire quelques quinze années après les débuts au cinéma de son réalisateur, Vidéodrome traduit une certaine forme de maturité dans l'expression des thèmes favoris de David Cronenberg: la sexualité, la transformation (aussi bien physiques que psychiques), l'obsession, ou encore la violence. Il prend cette fois pour cible les médias, et plus particulièrement la télévision, dénonçant (il faut ajouter que le terme dénoncer, chez Cronenberg, signifie qu'il y fait assez vaguement référence...) l'emprise psychologique qu'il peuvent avoir sur nous autres mortels, symbolisé par ce programme démoniaque, Vidéodrome, qui va jusqu'à causer des tumeurs et provoquer des hallucinations. On peut aussi voir dans ce film une opposition entre sexe et pornographie. spoiler: En faisant apparaitre sur le ventre de son héros masculin ce qui ressemble à un orifice vaginal, le réalisateur fait de lui le symbole (encore un) du sexe "anormal", qui, sous la demande de la télévision (eh oui, c'est vraiment ce qu'il se passe), abat ses représentants, c'est à dire les patrons de chaine porno, avant de se donner la mort.
    Aidé par un James Wood parfait, Cronenberg parvient à délivrer des messages clairs, offrant à son film la dimension d'une œuvre culte.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Même si l'intrigue et le sous-texte metaphysique peut paraitre souvent trop obscur,'Videodrome' est un film unique,subversif et visionnaire.En effet,il anticipe 20 ans avant l'arrivée de la télé realite et des dérives de la TV!Il traite aussi du voyeurisme,du rapport de l'homme avec la perversité ou encore des méfaits de l'image...Tout ça raconté avec ambiguité par un Croenenberg génialement malsain.On ressort de ce film sous le choc et lessivé.Une oeuvre devant laquelle on ne reste pas de marbre...
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Sorti en 1983, "Videodrome" est sans conteste le premier film important de David Cronenberg. En effet, si "Chromosome 3" ou "Scanners" s'avéraient efficaces et laissaient entrevoir quelques parcelles de son univers, celui-ci était encore beaucoup trop épars. "Videodrome" change désormais la donne et révèle le Cronenberg à la fois cinématographique, social et politique. Ce n'est plus à un simple bon faiseur de films frôlant la série B que le spectateur a affaire mais à un réel artiste dont l'univers inspirera une génération de congénères. À travers l'histoire de ce patron minable d'une chaîne porno et de l'inquiétant programme qu'il reçoit, le cinéaste impose d'emblée l'un de ses thèmes phares : le pouvoir du média. Il s'affirme au passage comme un pionnier certain concernant la thématique de la mystérieuse cassette vidéo qui hantera plus tard Lynch ou Haneke. affecte non seulement l'esprit mais également la chair humaine. En complément se dévoile une autre de ses obsessions, à savoir la difficile distinction entre réalité et virtualité qu'il reprendra une quinzaine d'années plus tard dans "Existenz". James Woods trouve l'un de ses rôles les plus marquants. Peut-être trop court, il s'agit néanmoins d'un jalon d'importance pour le cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 septembre 2012
    Vu avec un pote il y a une semaine et il est bien.
    Cronenberg explore les rapports à la chair (comme dans eXistenZ ou La Mouche) avec cette histoire d'hallucinations et de télé organique et comme d'habitude avec ce réalisateur on ne sait jamais si on est dans la réalité ou si le personnage est en train d'halluciner. Dans ce registre James Woods est très bon, moi qui ne connaissait pas cet acteur il m'a étonné.
    Mais ce qui m'a surtout marqué c'est l'aspect extrêmement visionnaire du film. Cronenberg nous montre les dérives d'une chaîne câblée qui ne propose que des programmes voyeuristes, pornographiques et ultra-violents. On a l'impression de reconnaître les dérives de la télé d'aujourd'hui avec le développement de la télé-réalité et Cronenberg nous montre à en ... 1983 !
    On peut aussi faire un rapprochement avec l'Internet d'aujourd'hui avec toutes les vidéos malsaines qui y circulent, je pense notamment à cette histoire de dépeceur de Montréal.
    Mention spéciale aussi pour les effets spéciaux qui pour un film de cette époque sont franchement bien !

    Et puis enfin, à la fin du film, on peut émettre des multiples explications et ça c'est quelque chose que je trouve très cool !

    A voir même si certaines scènes peuvent être assez choquantes
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2012
    Viscéral. Intriguant. Dangereux. Érotique. Obscur. Daté. Révolutionnaire
    . Obsédant. Malsain. Expérimental.
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2012
    Un des films les plus puissants de son auteur et des plus réussis. Une vision de l’emprise télévisuelle et une vision sado-masochiste de notre rapport avec ce média ; un choc visuel et mental. Ne serais-ce qu’au niveau visuel. Cronenberg, évitant les débordements sanglants, aime à parler de viande, de chair sans âme, sa réalisation est très significative, il y a tant de signification derrière ses mouvements lents, larges et si douloureux parfois. Et ses plans fixes qui peuvent rendre mal-à-l’aise. Un film visuellement violent et pénible, aggressif et jouissif. Alors la critique de notre univers télévisuel va se trouver être encore plus cinglante : Admirez ces métaphore de l’homme fouettant son maitre, de l’homme magnétoscope qui absorbe les images directement, de l’homme qui absorbe la violence d’une arme comme partie de lui. Décrypter c’est adoptez le point de vue de cet auteur toujours très en avance sur son temps, très réfléchi et intéressant ; son film est à l’image de notre monde : absurde, extrème, méchant, violent et complaisant. Mais ne sera guère découvert par la nouvelle génération. Il faut qu'a l'époque ; la photographie était du même style (ce qui refroidira deja les ados). JE met trois étoiles pour l'ensemble, mâis si l'image et tout le reste avait été remastérisé ; cela ne serait pas pareil et je pense que je lui aurait mis 3,5? Dommage. Mais pour l'époque, ce fut un film énorme par tout ce qu'il fait passer. Un remake se met en route, mais reste à voir si il resteront sur le même truc ou si il devellopera des choses en plus. Meme si celui-ci est deja bien traité, notamment au niveau des genres ; ou science fiction, horreur et j'en passe... A était complètement maitrisé. Apres plus de 20 ans plus tard, le film a quand même bien vieillit. Reste à voir si un réalisateur prendra la relève pour en faire un remake (ou généralement, soit on est dessus ; soit c'est totalement le contraire. Donc verrons bien comment cela va se dégoupiller.
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