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    Videodrome
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    178 critiques spectateurs

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    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Une fois de plus le Cinéma très spécial de Cronenberg surprend ! entre sexe, paranoïa, et autres délires purement psychédéliques, il ne s'en sert vraiment pas trop mal !
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    30 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2022
    Videodrome c'est de loin le film le plus complexe de Cronenberg. L'histoire en très bref : un type tient une chaîne de télé montrant des images allant du porno soft, jusqu'à la violence hard par simple but "économique", comme il le dit sur un plateau télé, il propose des émissions que l'on ne voit pas ailleurs, des émissions étant un exutoire aux fantasmes et aux frustrations des gens. À la recherche de nouvelles émissions, il tombe sur une cassette pirate s'appelant Videodrome, qui montre des jeunes femmes subissant des tortures physiques comme sexuelles. Et très vite il commence à percevoir des sortes d'hallucination, le plongeant de plus en plus dans la folie.

    Ces hallucinations donnent évidemment des moments très étranges et viscéraux, déjà de par ce qu'elles montrent forcément (je préfère ne pas en dire plus), mais aussi car le rendu à l'image est particulièrement impressionnant, Rick Baker en est pour beaucoup. Son travail au niveau make up (appelez ça comme vous le voulez) est superbe. Que ce soit sur des objets prenant vie, le ventre de Max (le "heros") se transformant en un espèce de vagin, la cassette devenue vivante s'y insérant, ou un flingue directement sortit de cette organe féminin qui fusionne avec le bras de Max.... Voilà un peu l'ambiance. Ils se sont bien trouvé ces deux la en tout cas, leur amour commun pour les dégueulasseries est évident. Et puis Cronenberg joue aussi très bien sûr les changements de couleurs au gré de ces hallucinations, ou des moments réels.

    Le personnage principal, incarné par un excellent James Woods nous interroge sur nos pulsions les plus sombres, celles que l'on ne veut pas s'avouer, celles qu'on ne connaît pas même. Le plaisir de voyeurisme aussi, à regarder cette violence, ou y participer. Comme il le fait dans des parties de jeu sadomasochiste avec la belle Nicky notamment, qui elle, assume d'être à fond dans ses délires là. Il nous interpelle aussi sur notre capacité à différencier le réel du faux. Est ce que Videodrome (la cassette) est mis en scène, ou est ce que c'est pour de vrai ? Ce qui est sûr c'est que cette cassette provenant de Pittsburgh fascine le personnage autant que le Videodrome de Cronenberg nous fascine en tant que spectateur.

    C'est vrai que sa narration peut sembler un peu bancale, ou nous faire éprouver la sensation qu'il nous manque quelque chose. Mais je pense sincèrement que c'était l'effet voulu par Cronenberg, en plaçant son récit du seul point de vue du directeur de la chaîne de télé. De mon côté cela a rendu le film d'autant plus captivant. Surtout qu'il est déjà doté d'une atmosphère particulièrement étrange et obscur, nous plongeant dans une paranoïa, grace notamment à un travail impeccable de Howard Shore à la BO.

    Le scénario est vraiment couillu, car il peut vite nous laisser de côté. Il part dans un délire innatendu, à base de théorie du complot (SPOILER) : les gens étant derrière ses cassettes provoquant des hallucinations, serait en fait des personnes bossant pour le compte de politiciens ou je ne sais quoi. Mais le type à la base de ces théories étant lui même "virtuel", on ne peut être sûr de rien.  C'est à l'interprétation de chacun. C'est de toute façon la ligne directrice du film, flirtant sans cesse entre réalité ou illusion. On peut clairement faire un rapprochement avec quelque chose de Lynchéen.

    Et puis le David se permet même des petits discours sur l'ultra présence de la technologie, la télévision en particulier, son emprise sur nous, le rapport de l'homme à l'image, à la violence, la violence retransmise par les médias et tout le bazar.

    Et tout ça en 90 minutes, oui oui, 1h30.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Un dirigeant d'une petite chaîne de tv de porno soft, découvre l'existence d'un.programme de snuff movie qui serait diffusé aux états-unis. Intéressé, il cherche à entrer en contact avec ses concepteurs. Cronenberg signe ici un des ses films plutôt opaque dont il a le secret. Mon hypothèse est que le film est une critique et un avertissement sur le rôle de la tv dans nos vies. A force d'être regardée, ses programmes finissent par nous manipuler au plus profond de nous même. Déjà dans les années 50, le philosophe gunther Anders nous prévenait et nous mettait en garde sur la venue d'une société où nous allions "vivre" par procuration, en raison de l'addiction aux écrans. Cette société est aujourd'hui advenue et c'est pourquoi "vidéodrome " fait office de film prophétique. Ce serait oublier notamment e les travaux de Anders, de Marcuse notamment, sans parler chez nous de ceux de Guy Debord exprimée dans son fameux livre "la société du spectacle ". Disons que c'est plutôt chez ses derniers, dont les travaux remontent aux années 50, qu'il faut voir un aspect prophétique. Le film de Cronenberg est très bien conduit dans sa première partie. La seconde m'a semblé inférieure. Les amateurs du réalisateur ne le manqueront pas, même s'il n'est pas une des plus grandes réussites de Cronenberg. A mes yeux, " history of violence" et "les promesses de l'ombre" sont ses chefs-d'œuvre.
    Artriste
    Artriste

    116 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Film mélangeant horreur et fantastique, Videodrome est dérangeant et avant-gardiste. L’histoire n’est pas facile à expliquer tant c’est étrange et que c’est un film qu’il faut voir pour vraiment le comprendre. Elle raconte la descente aux enfers d’un homme suite au visionnage d’une émission télévisé sur la torture. Plus les minutes avancent et plus on va assister à des hallucinations organiques répugnantes, ou la chair s’ouvre et se transforme au point de ne plus savoir si nous sommes dans la réalité ou non. Car avant tout, le long-métrage est une critique des écrans - plus particulièrement de la télévision - et tente de nous mettre en garde à sa façon, contre sa surconsommation et les dérives qu’elle peut engendrer. Côté casting, James Woods campe un homme sûr de lui qui va sombrer petit à petit dans la folie et Deborah Harry apporte une touche de sensualité. Car oui le film contient aussi une certaine tension sexuelle même si on voit plus de scènes gores que de scènes de sexe. Les dialogues eux sont plutôt bons. Niveau réalisation David Cronenberg nous livre quelque chose de froid et précis tout en restant assez sobre. La b.o. pour sa part colle parfaitement à l’univers et contribue grandement à créer cette ambiance à la fois repoussante et hypnotique. Reste un fin qui laisse interrogatif sur ce qu’on vient de vivre et vous obtenez avec Videodrome un film déstabilisant qui ne laissera personne indifférent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Videodrome a beaucoup de petits éléments avec du potentiel mais il ne développe jamais aucun d'entre eux dans un manière valable. Certains spectateurs seront peut-être éblouis si c'est la première fois qu'ils voient un film qui n'est pas composé à 100% de clichés hollywoodiens mais si nous voulons une histoire mémorable de bons personnages ou une expérience forte Videodrome sera une perte de temps. Même si nous mettons de côté les personnages et l'histoire ce film ne parvient tout simplement pas à être excitant ou amusant. Étant donné sa réputation je suppose qu'il y a beaucoup de personnes facilement impressionnables. Toutes les scènes gores ou tordues sont soit légères soit ridicules. James Woods découvre une émission télévisée secrète de scènes de torture appelée Videodrome. Les personnages ne cessent de dire à quel point ces scènes sont tordues et violentes mais elles ressemblent à toutes les scènes de torture amateur d'un film à budget zéro. Il s'agit simplement d'un type qui frappe légèrement les côtes d'une femme avec un fouet et qui la fait vaguement tressaillir dans la mauvaise direction. Il y a aussi des scènes incroyablement ennuyeuses qui m'ont fait rire parce qu'elles étaient tellement ennuyeuses et insipides. Cependant Cronenberg leur a donné une énorme emphase dramatique comme si elles étaient totalement audacieuses ou originales...
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2021
    En critiquant l’instrumentalisation des médias, Cronenberg nous renvoie à nos fantasmes les plus profonds comme éléments déclencheurs.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Un excellent film d'horreur de David Cronenberg. De l'épouvante , de l'entrée en matière dans la chair.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Un film d’anticipation, sous la forme d’une métaphore de ce que pourrait devenir la télévision dans les années à venir (pour rappel, nous sommes au début des années 80, entre les snuff-movies qui s’échangent sous le manteau, l’avènement de la VHS, l’âge d’or des vidéo-clubs et les balbutiements de la télévision par satellite, la télévision avait de beaux jours devant elle… bien avant qu’Internet ne vienne changer la donne).

    Visionnaire et prophétique (quand on voit ce qu’est devenue la télévision au début des années 2000…), David Cronenberg met en scène une diatribe au vitriol contre ce média, devant lequel nous nous abrutissons (ou nous nous informons) plusieurs heures par semaine (tout dépend du public).

    Vidéodrome (1983) dépeint un patron de chaîne (spécialisée dans les contenus violents & pornographiques) constamment à l’affût du moindre programme télévisuel choquant, qui puisse être susceptible de plaire à son audimat. Quitte à proposer des programmes sadomasochistes, à la limite du snuff-movie.

    David Cronenberg reste égale à lui-même et continue de s’intéresser de près aux mutations génétiques, comme il l’avait fait avec ses précédents films (ou comme il le fera avec les suivants). Il en résulte un film culte oscillant entre le fantastique et l’horreur. Une œuvre organique et déstabilisante, clairement à ne pas mettre en toutes les mains. La lecture et la compréhension ne sont pas simples et il faut bien plus qu’un simple visionnage pour tout assimiler et comprendre pleinement ce qu’a bien voulu nous faire assimiler le réalisateur.

    Cependant, il faut bien admettre une chose, les prouesses esthétiques (ou prothétiques) de Rick Baker. A l’image de ce qui avait déjà été fait sur Scanners (1981), les make-up effects y sont stupéfiants ! Plus de 30ans après, il faut bien admettre que pour rien au monde, on voudrait voir la même chose en CGI. La VHS qui palpite, l’absorption à travers l’écran cathodique, le ventre qui s’ouvre en deux pour ingérer une VHS, le pistolet qui se greffe à même la main, … toutes ces séquences relève du génie et marquent les esprits. Si le film peut s’avérer difficile d’accès, il n’en reste pas moins un très bel objet filmique, le tout, accompagné par une remarquable B.O signée Howard Shore.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Inclassable, Videodrome fait partie de ces ovnis troublants du Cinéma. Des scènes qui oscillent entre la sci-fi, le gore et l'érotique, toujours intelligemment et bien mené. Un film déroutant à l'époque peut-être, mais ne fonctionne plus trop aujourd'hui car il vieillit mal il faut l'avouer.
    FaulKeuR
    FaulKeuR

    6 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Un film visionnaire sur les effets des médias et de la télévision sur la société.
    C'est un film pionnier du genre et surtout du réalisateur.
    Le maquillage étant très bien fait donne du réalisme aux propos mais également une immersion qui te relâche pas jusqu'à la fin du film. La musique est très bien rythmé et nous fait ressentir les la tension que le personnage principal a.
    Les acteurs sont également excellents.
    C'est donc un film à voir pour un public avertit.
    Ana B.
    Ana B.

    29 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Particulier, parfois assez étrange et violent mais extrêmement riche, ce film ne ressemble a aucun autre.
    C'est un chef d'oeuvre à l'esthétique unique que seul les personnes ayant une certaine sensibilité aimeront.
    Disons qu'il faut être un peu déterminé et appliqué pour ne pas passé a côté mais le voyage en vaux largement la peine.
    La thématique et le message sont percutant et au combien visionnaires.
    On se perd dans ce cauchemar parfois confus mais toujours percutant, et on en sort décoiffé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    Mais qu'est qui s'est passé après le visionnage critique de ce film, encore une fois n'est pas coutume ? Un bug, un piratage ou intentionnel ? Le verdict sera toujours la même réflexion, une excellente réalisation absolutely strange.
    Entre des cultures qui se différencient par la place que prennent ces visions fantasmes sexuels de James Woods qui prêtent à sourire, une télévision contrôleur obscène culte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Videdrome est un film visionnaire. Dans les années 80, il parlait déjà de snuff movies.

    Comme la plupart de la filmographie de Cronenberg, il ne faut pas chercher à tout comprendre dans l'histoire qu'il raconte avec Videodrome. Cronenberg est un réalisateur cryptique (pour ne pas dire totalement barré) qui laisse à son spectateur la liberté de comprendre, ou non, l'oeuvre qui lui est livrée. Cronenberg fait son truc, et après, nous, on voit.

    On peut comprendre, par contre, avec son oeuvre, qu'il est obsédé par la chair et la façon dont elle peut être tordue, manipulée, voire torturée. Ce qui sera révélé dans ses films suivants...

    Videodrome est un très beau film, que chacun comprendra comme il le souhaite.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Un patron de télé trash, télé spécialisée dans les programmes violents et pornos, est à l’affût de toutes les propositions faisant de l’audience. On est en 1982, c’est le début de la télé commerciale et de la vidéo ; Le Lay, patron de TF1 ne sortira sa célèbre phrase « notre métier est de vendre du temps de cerveau disponible à coca cola » que 20 ans plus tard. Donc David Cronenberg dépeint ici une image visionnaire et annonciatrice de la décadence télévisuelle contemporaine : un robinet à déverser du contenu vide, voyeuriste, décérébré,… satisfaisant plutôt les bas instants humains. C’est un vrai beau travail sur la fascination de l’humain pour l’image, nos pulsions voyeuristes et notre malsaine volonté que tout soit le plus réel possible. Aujourd’hui, plus largement que la télévision, cette violence et ce réel mis en scène se retrouve sur Internet, les jeux vidéos,… Comme Max Renn, le patron de cette foutue chaine de télé, nous sommes contaminés ; le cancer nous a gangréné ou a plutôt gangréné nos sociétés ; ce cancer chez ce dernier prennent la forme d’hallucinations. Celles-ci font écho aux déformations du réel induites par une soumission trop forte à la télévision ; notre vision du monde en devient altérée comme notre libre arbitre et libre pensée. Le fond du film est super riche. Après sur la forme, on peut regretter une grande confusion d’un film qui semble écrit ou réécrit à fur et à mesure qu’il avance. Il semble accumuler une profusion de messages quitte à perdre un fil directeur pourtant très riche. Dommage. C’est pourquoi la dénomination de chef d’œuvre me semble excessive ; juste un film visionnaire nécessaire à la réflexion. PS: en prime y a Blondie
    tout-un-cinema.blogspot.dom
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    8 ème film du réalisateur, qui peut être considéré pour moi comme son deuxième classique, liste parsemé de 10 films, voire 11 si on rajoute "Dead Zone".
    Ce film commence par nous happé directement avec sa réalisation, où l'image filmé représente le tube cathodique, on va comprendre par la suite que ce choix de réalisation est très pertinent. Le film est visionnaire et commence par dénoncé la pornographie, puis la télévision, avant de laisser parler des images, un vaste trip, où l'on ne sait plus vraiment si le réel est une hallucination, et l’hallucination le réel. L'effet est voulue, car c'est une critique de la télévision. Un film chaos et comme le dit James Woods: « Long life to the new flesh ! ». Mais au final, le film alterne entre le chef d’œuvre et le navet, notamment avec ses scènes érotiques. La mise en scène bien qu'intelligente n'arrive pour moi pas à transcender son propos, et le film reste trop court et répétitif. Je lui préfère un film comme "Body Double", tant dans le fond, que dans la forme.
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