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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 novembre 2010
Film trés troublant, choquant et complexe mais un film trés Cronenbergien en faite dans sa narration, sa mise en scéne. Le film peut paraitre comme un navet au première abord mais plus on suit cette aventure plus on voit le travail de Cronenberg sur l'intrigue et la narration qui est trés bonne. L'histoire est bien plus complexe que l'on pensait avant d'avoir vu le film, bien plus réfléchi et ce n'est pas un simple film qui surencheri dans l'horreur inutile comme le fait de plus en plus les "Saw". Un film que je recommande car c'est un veritable plaisir de voir un film fantastique aussi bien pensé.
les effets spéciaux sont splendides, de la vieille école, loin des saloperies en images de synthèse dont on nous abreuve aujourd'hui. un film très interressant à la limite de l'expérimental en ce qui concerne le concept (cronenberg oblige) et dans les thèmes qui plairont aussi aux amateurs de lynch ou de l'univers de daniel clowes.
quel ennui mis a part le plaisir de voir james woods ce film ma souler , il est incompréhensible ! il se veut etre une critique de la télévision ok ca j ai compris le fond n'est pas mauvais mais la forme ...
C 'est bien réalisée . Les effets spéciaux sont pour la major parti réussi . MAIS on a dut mal à entrer dans ce film qui dénonce l 'absurdité de la télé
Comme toujours chez Cronenberg, la réalisation est de qualité, c'est très divertissant, les effets spéciaux sont décapants, et la musique s'ajoute parfaitement à l'image. Sans compter un James Woods particulièrement convaincant. Le problème, c'est que certaines scènes sont un peu hard, et que Cronenberg semble se perdre dans des délires scénaristiques étranges et presque malsains au bout d'une heure. C'est très bien fait, mais je n'ai absolument pas envie de le revoir.
Sorte de préquelle au futur eXistenZ, Videodrome est encore plus flou et dérangeant. On retrouve encore une fois cette limite entre réalité et virtuelle, mélangeant habilement chair et technologie. Le résultat est visuellement parfois choquant, et psychologiquement un peu dur à suivre pour le spectateur non patient. Un belle œuvre qui amène réflexion, mais parfois trop complexe, à voir!
Un film hallucinatoire, métaphorique et avant-gardiste. Beaucoup voient en lui la plus grande oeuvre de David Cronenberg. Tout d'abord, précisons que Videodrome a été tourné dans l'urgence. Le scénario a été écrit pendant le tournage et n'est donc pas aussi maîtrisé que le réalisateur canadien l'aurait voulu. Videodrome c'est l'histoire de la transformation de son héros, de son propre point de vue, c'est à dire de manière subjective. Le personnage principal (et nous avec) se perd entre illusion et réalité. Ses hallucinations sont causées par le visionnage d'une émission, et la réception d'un signal vidéo, qui transforme physiquement celui qui la regarde. Cette émission est produite par une organisation politique fasciste qui souhaite l'utiliser de manière à contrôler un maximum de spectateurs. On peut donc y voir une mise en garde face aux dangers des nouvelles technologies (ici, la télévision) qui menacent d'aliéner l'homme. Celui-ci ne perçoit plus qu'une seule vérité, celle dictée par les médias. La télévision, en créant une réalité alternative, possède un pouvoir divin et devient une entité religieuse sans laquelle l'homme ne peut plus exister. De même, on peut aussi y voir un film philosophique qui défend la liberté. Quoiqu'il en soit, Videodrome est un film avant-gardiste pour son époque, annonçant déjà l'univers d'Existenz ou de Matrix. Probablement le plus ambitieux des films de Cronenberg avant qu'il soit totalement reconnu par le grand public avec La Mouche. Néanmoins, je lui préfère Scanners ou Frissons, qui sont à mon avis mieux maîtrisés.
Une des oeuvres majeure de la filmographie de Cronenberg qui s'est totalement laché dans ce genre fantastique qu'il confectionne toujours aux p'tits oignons. Une hallucination terrifiante de l'homme face aux médias parfaitement réalisée avec la musique d'Howard Shore en totale symbiose. Vous ne regarderez plus votre télé de la même manière...
Videodrome n'est pas le meilleur Cronenberg, mais reste un petit film inventif, exploitant les thèmes repris plus tard par Existenz ( l'avènement du jeux video servira alors de base à sa fiction, au détriment du tube cathodique ), et ceux chers à son auteur ( Perversion des esprits, Manipulation, Réel/Irrél/Virtuel...)
David Cronenberg a déclaré qu'il avait un jour tenté d'imaginer ce qu'il se passerait lorsqu'un homme rentrant seul chez lui enclancherait une vidéo porno dans son magnétoscope... Dans "videodrome", cet homme est Max Renn (patronyme de "renaissance", alias James Wood, au top), héros cronenbergien malade, faisant suite à ceux de "frissons" et "rage". Max, aventurier d'un nouveau monde cathodique, se transformera littéralement en magnétoscope: ses émois, peurs et désirs s'incarneront dans son corps. Ce temple de chair parcouru d'ondes hertziennes, visité par des entités virtuelles.Quant à Nicky (debbie Harry, surprenante!), sa "compagne de jeux", c'est par le biais d'un certain masochisme qu'elle finira par se désincarner dans le téléviseur, pour en devenir sa voix, son ame. Quinze ans plus tard, Cronenberg, avec son mésestimé ExistenZ, continuera sa réflexion sur le virtuel. Cette fois, il le fera via le biais de l'avénement des jeux videos. Réalisé en 1999, à l'aube du 21ème siècle; siècle de "la nouvelle chair"?
Un des films les plus déviants de Cronenberg, réflexion fascinante et métaphorique sur le pouvoir de la chair et des images, tout autant que tableau effrayant et paranoïaque d'une société malade et toute puissante instrumentalisant ses sujets, le tout traversé de visions purement dantesques.
Avec une une prestation au diapason de James Woods, une réalisation efficace, de même pour l'histoire, musique et une ambiance déstabilisante. Tout est fait pour que cela soit un film culte. Le hic ! j'adhère pas du tout à sa vision de la relation chair/machine à part pour La mouche.
Incroyable tous les sujets que Cronenberg arrive à traiter dans un même film (causant un gros mal de tête à la fin du visionnage) : évolution des médias, télévision qui change le spectateur, représentation de la violence et de la sexualité aux USA... Un film qui fait toujours écho aujourd'hui et qui à influencé un grand nombre de films. Bien-sur il y'a le côté sexuel et gore propre à Cronenberg pas toujours évident à supporter mais vous passerez vraiment à côté d'un ofni rare. Vraiment géant.